Drac a écrit : libre à lui ensuite de les sortir ou pas.
Ce n'est pas un règle. tout dépend des accords lors de la signature du contrat d'exploitation. Un distributeur comme Paramount France, Sony Pictures releasing France, Warner ou encore Walt disney n'est pas "libre". Il suit la parole sacrée du studio-patron.
Drac a écrit :Pour les films indépendants, ils ne sortent que si un distributeur pense que la sortie du film rentabilisera l'achat des droits, donc si un film est indépendant et que le public cible est très restreint, il a peu de chance de sortir en salle.
C'est quoi, un film "indépendant"? Indépendant de quoi?
En fait, ce que tu écris est valable pour tous les films qui sortent au cinéma. Major, minor ou "petit" distributeur vivant d'aides à la diffusion diverses... on ne peu jamais 'assurer du succès ou de l'insuccès d'un film. une sortie, c'est toujours un risque - voir les flops de Sa Majesté Minor ou Cineman. Ou même un pari comme La Horde. Que la cible soit "restreinte" ou non (comme Amer, cité plus haut, ou même des sorties récentes hors film de genre comme Nenette, les Arrivants ou encore Dream...).
Je me souviens que GCTS avait balancé un peu n'importe comment Mindhunters en sortie dite "technique" en plein été 2005 et qu'ils avaient été surpris du succès du au bouche à oreille...
Mais en même temps, les accords entre sociétés de distribution et réseau d'exploitation nous sont complètement inconnus; Difficile d'ériger une règle de bon fonctionnement.
Il y a tout d'abord des choix effectués : des aberrations commises par la Fabrique de Films, par exemple. Je coris me souvenir qu'ils avaient choisi de diffuser au cinéma Mortuary (bon, moi j'aime bien et j'étais content de le voir à Bercy!) plutot que le grand prix de Gérardmer cette année-là. D'un strict point de vue économique (et de ce que je sais du marché) : c'est une aberration complète. Bon c'est un choix... et vu la trajectoire de la fabrique, je pense que j'ai un peu raison sur le coup.
Ensuite les accords... je sais plus si je l'ai déjà dit (je crois que oui... ) mais un exemple parmi d'autres : au moment de la sortie de Highlander 2 en février 1991, la société qui avaioent les droits (DEAL) avait donc passé un 'deal' avec Gaumont afin de diffuser Cabal de Clive Barker dans leurs salles pendant 2 (ou 3, je sais plus) semaines max. Les salles Gaumont étaient ainsi assurées d'avir Highlander 2 (avec un taux de copie negocié en amont) si elles diffusaient Cabal auparavant. Résultat inattendu, le taux de remplissage/copie était supérieur à ce qui était attendu et malgré le succès de Cabal, le film a été retiré de l'affiche afin de laisser place à Highlander 2. Je me souviens de cela car j'ai été voir le film le 5 février 1991 au Gaumont Ambassade salle 6 : riquiqui et surpeuplée avec des gens qui gueulaient car le film sortait de l'affiche (le film avait réalisé près de 3 000 entrées sur cette seule salle cette semaine-là!) malgré le succès...
[quote="Drac"mais ils avaient expliqué ça dans un vieux Mad.[/quote]
... je ne pense pas que la magazine ait jamais été un fin connaisseur des arcanes de la diffusion et de la distribution de films...
Sinon, je plussoie sur Moon qui avait à mon sens un certain potentiel... mais bon, à la base, un film est à la base fait pour être vu sur grand écran? C'est en ce sens que j'ai été content de voir Survival of the Dead dans des conditions "cinéma".
(ok, cette règle ne s'applique peut etre pas à Highlander 5 - mais là, même sur grand écran, hein
)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?