Enter the Void - Gaspar Noé (2006)

[Fatalis rex]

Interview de Gaspard Noé : http://www.excessif.com/cinema/actu-cin ... 0-760.html

[dario carpenter]

Interview avec le distributeur:


http://www.ecranlarge.com/article-details-16048.php

[Superwonderscope]

Démarrage canon : 246 entrées aux deux premières séances d'hier.

[dario carpenter]

Démarrage canon : 246 entrées aux deux premières séances d'hier.

Soudain le bide?

[Machet]

Quelqu'un connaît le nombre de copie ?
Les cinoches de ma région sont frileux. Personne ne le passe. Même les salles art & essai.
C'est quoi cet' embargo ?
C'est sûr que le film n'est pas prêt de marcher dans ces conditions...

10 millions d'euros de budget. Ça va être dur à amortir.

[Manolito]

Une vingtaine de copies pour toute la France... Très peu, donc...

[Cosmodog]

Comme Machet, deuxième plus grosse attente depuis janvier (avec Walhalla Rising) et deuxième film à ne pas passer à moins de 140 bornes...

[Cosmodog]

Bon, ben voilà les 140 bornes ont été faites...
Je reste un peu décontenancé par ce film. Formellement, c'est mortel, tout un tas d'images trippantes, de contre plongées aériennes survolant un Tokyo fluorescent, d'audaces visuelles arty aux limites de l'expérimental, une photo à tomber, plus une ambiance sonore chiadée, parfois vraiment hypnotique.

Mais... c'est quand même interminable, la faute à une histoire que je trouve peu passionnante. C'est là tout le problème. C'est beau, mais ça raconte pas grand chose je trouve, et du coup ça manque cruellement de rythme. Alors OK, y'a quelques passages trash ou pornos (furtifs), mais ça n'apporte rien, c'est plutôt gratuit, pas d'impact émotionnel (contrairement à "Irréversible" et "Seul contre tous"). La bande annonce m'avait induit en erreur, je pensais que le film se déroulait dans le milieu des boites techno tokyoïtes, alors que pas du tout. Le seul morceau de musique techno du film est celui de la bande annonce justement ! On a je trouve plus à faire à une ambiance feutrée qu' à un truc furieux. J'ai donc été forcément destabilisé sur ce point par rapport à mes attentes. Quelques choix artistiques foirés aussi je trouve (scène finale - je vous laisse la surprise - qui m'a plutôt fait marrer et sortir du côté "trip"). Ajoutons une salle de ciné Grenobloise riquiqui avec néons "Sortie" omniprésents (on peut carrément bouquiner sans problème), franchement pénalisant pour bien rentrer dans ce trip immersif.

à revoir donc dans d'autres conditions, même si à chaud ça me parait fastidieux (à moins d'avoir 3 joints dans le nez - là c'est peut être carrément mortel !).

Bref, un OVNI, à voir ne serait ce que parce que ça ne ressemble à rien d'autre (et parce que Noé doit pouvoir continuer à tourner ! 6 dans la seule salle de la région, ce film va être un gouffre à thunes !), une bien belle coquille à mon sens malheureusement un peu vide.

[Robert Zdar]

Moi aussi enfin vu. Dur, mais au moins j'ai pas du faire plus de 100 bornes comme notre ami.

Difficile d'avoir un avis tranché et même de savoir pas par où commencer avec un tel ovni. On va commencer par le "mauvais" : le trés gros point négatif est que l'on suit une grande partie du film l'esprit du personnage principal qui chemine toujours de la même manière. J'avoue qu'au bout de la 40ème vue aérienne de Tokio et du 60ème fondu au jaune on commence à trés sérieusement se lasser. Noé a une super idée à la base mais sans doute par jusque boutisme il s'en sert sans aucune ellipse et systématiquement. Rien qu'avec cela il était sans aucun doute possible de raccourcir le film d'une 1/2 heure.

Le rythme peut aussi faire débat. Je n'ai pas vraiment l'impression qu'il s'agissait d'un trip au sens "drogue" à part au tout début. Mais plus un trip mental. L'histoire étant relativement linéaire, avec un nombre restreint de personnage et un nombre d'action limité on à l'impression que cela est délayé. Pour résumer on peut avoir l'impression que Noé justifie un rythme lent par un psychédélisme qui n'est finalement pas trop présent dans le film (à part les quelques effet dont j'ai parlé et qui sont toujours les mêmes).

J'ai beaucoup accroché aux flash back que j'ai trouvé franchement émouvants et relativement "directs". Le sentimalisme (pas péjoratif) se passant dans le présent est un peu noyé dans la masse et passe moins bien.

Niveau thème on peu dire qu'il s'agit du fil de Noé le plus optimiste ou du moins le moins sombre. Il y aurait beaucoup à dire sur la vision du sexe que j'ai trouvé un peu catho (je dit peut être une énorme connerie) : en gros le sexe sale sans amour et le sexe beau avec amour. Toute la partie où on voit que les enfants reproduisent ce qu'ils ont vu de leur parent au niveau sexuel est bien foutue aussi.

Dernier bon point pour le film : c'est un vrai grower. On y pense longtemps aprés sa vision et on s'attache qu'aux bons côtés.

Un film imparfait mais que j'ai trouvé passionnant

[san]

C'est quoi "grower"...

[Robert Zdar]

Excusez moi je me suis pris pour JCVD. Grower ça veut dire que le film grandit en toi après que tu l'ai vu. C'est pas du sitôt vu sitôt oublié. Voilà

[Machet]

C'est très fort visuellement, très joliment photographié, mais c'est beaucoup trop long (le film dure 1 heure de trop, facilement), c'est assez vain et morbide. En fait, c'est bouffé par une envie d'être le Kubrick-punk-français, et c'est dommage, car Noé n'a pas besoin de tendre vers cet absolu pour exister en tant que cinéaste.

Ici, on est clairement dans un blockbuster d'auteur gâté qui se paie une psychanalyse perverse (en la faisant partager au public).

Je suis dur, parce que j'aime bien le bonhomme. La première partie du film (vu subjective + vu de dos) fonctionne très bien, et le film aurait dû s'arrêter là, à peu de chose près.

[Romain]

Moins sévère que la plupart d'entre vous. Je dirai qu'il y a 20 minutes de trop...

[fiend41]

un pétard ...mouillé . si encore le film était sorti en 3D (avec une dose de Datura offerte...)

ok y'a un peu d'imagination. mais rendez moi Brainstorm tant qu'à faire !

c'est pas le japon ça. c'est la thailande presque. bien qu'on reconnaisse le "milieu francophone" de zonards du japon. mais où est l'énergie et la folie de tokyo ?! , y'avait certainement plus gonzo à filmer et découvrir . j'en voyais 10fois plus dans des documentaires japonais sur la bizarrerie tokyoite.

[san]

Oui un film "grower".... !!!!Donc, j'adore !!!!Ca continue à faire son effet! !!!Le reste...comme le réal, je m'en tape! !!Heureusement qu'il est là le Gaspar! !!!

Ah oui, j'ai trop envie de dire que c celui qui dit qui est...