Top à Sidney J.Furie

[dario carpenter]

Top(ic) carrière au canadien Sidney J Furie (né en 1933) dont je connais surtout le glaçant "L'emprise",l'un des classiques du cinéma fantastique des années 80 porté par une formidable (comme d'hab!) Barbara Hershey,l'intéressant western "The appaloosa" avec Marlon Brando,le sympathique "Hollow point" et le nawak "Superman 4" bousillé par ses producteurs...






La filmo du Mr:


The Four Horsemen (2008) (V)
The Veteran (2006) (TV)
American Soldiers (2005)
Direct Action (2004)
Detention (2003)
Partners in Action (2002)
Global Heresy (2002)
The Circle (2002)
Going Back (2001) (TV)
Donzi: The Legend (2001)
A Friday Night Date (2000) (TV)
My 5 Wives (2000)
Cord (2000)
The Collectors (1999) (TV)
In Her Defense (1998)
Married to a Stranger (1997) (TV)
The Rage (1997)
Hollow Point (1996)
Iron Eagle IV (1995)
"Lonesome Dove: The Series" (3 episodes, 1994)
Ladybugs (1992)
The Taking of Beverly Hill/La prise de Beverley Hills (1991)
Iron Eagle II (1988)
Superman IV: The Quest for Peace (1987)
Iron Eagle/Aigle de fer (1986)
Purple Hearts (1984)
The Entity/L'emprise (1981)
The Boys in Company C/Les garçons de la compagnie C (1978)
Gable and Lombard (1976)
Sheila Levine Is Dead and Living in New York (1975)
Hit! (1973)
Lady Sings the Blues (1972)
Little Fauss and Big Halsy (1970)
The Lawyer (1970)
The Naked Runner (1967)
The Appaloosa/L'homme de la sierra (1966)
The Ipcress File/Danger immédiat (1965)
Devil Doll (1964) (uncredited)
Wonderful Life (1964)
The Leather Boys (1964)
The Boys (1962/I)
The Young Ones (1961)
During One Night (1961)
Three on a Spree (1961)
The Snake Woman (1961)
Doctor Blood's Coffin (1961)
A Cool Sound from Hell (1959)
A Dangerous Age (1959)

[Manolito]

Je ne connais que de loin la filmo chaotique de cet anglais prolifique...

Ceux que j'ai vus :

Le Cadavre qui tue (Doctor Blood's Coffin) : dans la tradition de l'horreur B anglaise d'alors, un film assez gore pour son époque, mais une histoire de savant fou qui m'a paru sans grand intérêt. 4/10

Ipcress - Danger immédiat (The Ipcress File) : le classique de l'espionnage anglais à contre-pied de James Bond - et pourtant produit par Harry Saltzman ; solide, glaçant et efficace. 7/10

L'Emprise (The Entity) : variante brutale et efficace de "L'exorciste". Moins de subtilité dans l'interprétation et la mise en scène, mais des situations certainement fortes, où l'on évite le ridicule, pour un petit classique. 6/10

Superman IV, le face à face (Superman IV: The Quest for Peace) : une déconfiture notoire en terme de production, Furie s'étant englué dans le système clownesque de la Cannon et se retrouvant aux manettes de cette escroquerie... à laquelle je trouve pourtant des qualités sympathiques, avec un regard intéressant porté sur Superman et son personnage. Et le retour de Lex Luthor/Gene Hackman ! 6/10

[comte vonkrolock]

Comme quoi je connais très mal sa filmo, je croyais que le Furio avec Bowie s'était de lui
Sinon pour le Top sa va allez très vite c'est d'ailleurs les seuls films que j'ai de lui.

L'Emprise : magnifique, grandiose. M'avait fichu une trouille bleu a l'époque cette musique qui apparait lors des attaques de l'entité brrrrrr

Superman IV : no comment, juste un plaisir de fan le combat entre l'homme atomique (ou nukléaire) contre Superman

[manuma]

A dangerous age (1959) : Pas vu.

A Cool sound from hell (1959) : Pas vu.

Doctor Blood’s coffin (1961) : 5/10. Souvenir d’un bon petit shocker anglais, visuellement assez engageant.

The Snake woman (1961) : Pas vu.

Three on a spree (1961) : Pas vu.

During one night (1961) : Pas vu.

The Young ones (1961) : Pas vu.

The Boys (1962) : Pas vu.

The Leather boys (1964) : Pas vu.

Wonderful life (1964) : Pas vu.

Devil doll (1964) : Pas vu.

The Ipcress file (1965) : 6/10. Excellent anti-James Bond avec un Michael Caine parfait dans son rôle d’espion gratte-papier. Les cadrages surréalistes de Furie donne un petit côté kafkaïen à l’affaire. Un petit classique.

The Appaloosa (1966) : 6/10. Un western sans trop d’ambition, clairement sous l’influence de son jeune homologue européen, mais plaisant à suivre. Les acteurs en font un peu des caisses, Brando le premier, mais on passe un bon moment de détente. Réalisation là encore assez inventive de Furie.

The Naked runner (1967) : 3/10. Furie revient au film d’espionnage. Mais cette fois on s’ennuie ferme. C'est froid, lent. Et ses cadrages délirants virent aux tics agaçants et prennent un caractère presque parodique (par moment, on en vient presque à penser au Top Secret des frères Zucker).

The Lawyer (1970) : Pas vu.

Little Fauss et Big Halsy (1970) : Pas vu (et j’aimerais beaucoup le voir)

Lady sings the blues (1973) : Pas vu.

Hit ! (1973) : Pas vu.

Sheila Levine is dead and living in New-York (1975) : Pas vu.

Gable and Lombard (1976) : Pas vu.

The Boys in company C (1978) : 7/10. Très bon film de guerre, l’un des premiers, aux côtés du Merdier de Ted Post, à évoquer frontalement le bourbier vietnamien. Une œuvre sobre, lucide au ton amer, et un cast très intéressant (Craig Wasson, Andrew Stevens, R. Lee Ermey, Vic Diaz). Produit par Raymond Chow.

The Entity (1981) : 7/10. Thriller surnaturel coup de poing. Les scènes d’agression sont d’une redoutable efficacité, tout comme la musique de Charles Bernstein. Effectivement ce n’est peut-être pas toujours d’une très grande subtilité dans l’écriture, mais le résultat demeure incontestablement impressionnant.

Purple Heart (1984) : 4/10. Retour au conflit vietnamien pour Furie, sur un script écrit par le co-scénariste de The Boys in company C. Un rocambolesque soap-opera guerrier, pas totalement dénué de charme et d’ambitions, mais pas franchement bon malgré tout.

Iron Eagle (1986) : 2/10. Classique du film d’action propagandiste revanchard de l’Amérique des années Reagan. A peine drôle à la revoyure, juste embarrassant, bête et méchant. Le plus gros succès de Furie au box-office, non ?

Superman IV : The Quest for peace (1987) : 3/10. Souvenir (assez) lointain d’une production léthargique, sans humour, aux effets spéciaux calamiteux et d’une solide distribution totalement sous-exploitée. Rendez-moi Richard Lester !

Iron Eagle II (1988) : 3/10. A la réflexion je crois que je préfère ce second opus, aussi fauché et peu spectaculaire soit-il, à son prédécesseur, son message de détente Est-ouest, même si béta et ringard, passant finalement mieux que le discours démagogue et la morale facho du film original. Le film marque en outre plus ou moins le retour de Furie aux budgets modestes de ses débuts.

The Taking of Beverly Hills (1991) : 4/10. Ersatz pas très futé mais divertissant de Die Hard. Ca commence néanmoins à sentir le travail bâclé chez Furie.

Ladybugs (1992) : Pas vu.

Iron Eagle IV (1995) : 3/10. Ultime volet de la grande saga des Aigle de Fer, qui clôt les aventures du pilote Charles « Chappy » Sinclair dans la même ambiance joyeusement ringarde que celle des 2 précédents épisodes. Un pitch bien nawak, emballé toutefois avec un certain savoir-faire. Ultra-mineur, il va sans dire.


La suite un autre jour, parce qu’il a quand même une sacrée filmo, le Sidney …

[dario carpenter]

"L'emprise",un des 11 films les plus flippants de l'histoire pour Martin Scorsese!:

http://www.firstshowing.net/2009/10/30/ ... -all-time/

[bluesoul]

Marrant de voir que tout-le-monde ne semble connaitre que les memes films de la filmo de SJF...

Pas vu grand'chose non plus de mon cote.

The Ipcress File/Danger immédiat (1965): un anti -Bond tres jubilatoire, d'un realisme bureaucratique a la limite du sordide. Must!

The Entity/L'emprise (1981): un "petit" film de "hantise" superbement maitrise et qui depasse allegrement son cadre "exploitationiste" (une nana qui se fait violer par un etre invisible, quand meme), une tension palpable pendant tout le film et une interpretation hallucinee de l'actrice principale. Must!

Iron Eagle/Aigle de fer (1986): houlaaa, grosse buche que ce bidule. Vu au cine a l'epoque en plus! Initiation au pilotage a coup de walk-man et de rock, et degommage d'enemis de la liberte, de la democratie et du hamburger. Couillonnage reaganienne pur-porc quoi. Rigolo au 36eme degre. A voir avec des copains et quelques six-packs de biere Asahi et ca passera. Pour le reste evitable.

Superman IV: The Quest for Peace (1987) : grand fan de l'homme d'acier, j'ai toujours savamment evite ce metrage, ceux qui ont eu le malheur de le voir en ont ete change a toujours... Mais bon, je sens qu'un jour je plongerais...

Iron Eagle II (1988): crois avoir vu a la tele, indiscociable de la c..llonnade qu'etait le premier. A fuir.

The Taking of Beverly Hill/La prise de Beverley Hills (1991): vu a la tele, me rappelle qu'en cette epoque pre-internet, je n'arretais pas de me demander si c'etait un telefilm style "Hollywood-nights" ou VRAIMENT un film de cinoche...Oubliable.

Bref, difficile de statuer sur le bonhomme. Sa carriere pre-annees 80s parait plus interessante, mais m'est quasiment inconnue...Toute information sera la bienvenue pour ma part...

[manuma]

Hollow Point (1996) : 6/10. Direction d’acteurs aux pâquerettes, absence totale de vraisemblance mais, au final, pas désagréable à suivre. Le film, au ton presque parodique assez bien senti, est mené tambour battant et le cabotinage frénétique de Sutherland et Lithgow en phase totale avec l’esprit de celuici.

The Rage (1997) : 6/10. Autre monument de surenchère dans l’action nawak et la bêtise un peu crasse. Un mélange de Tueur né et Le Silence des agneaux plutôt amusant et techniquement supérieur à la moyenne des direct to video de l’époque, mais à déconseiller aux fines gueules. Le cast de has-been réuni autour de Lorenzo Lamas est un autre atout.

Married to a stranger (1997)(TV) : 3/10. Furie délaisse temporairement les actioners bourrins pour ce mélo télé sur l’amnésie interprété par l’ex-ange de Charly, Jaclyn Smith. Mou, banal, sans ambition.

In her defense (1998) : Pas vu.

Top of the world (1998) : 5/10. Autre film d’action abracadabrant qui file à 200 à heures, dans lequel les coups de feu priment clairement sur la logique. La distribution vaut le détour, mais tout ce brouhaha finit par fatiguer au bout d’un moment.

The Collectors (1999)(TV) : 0/10. Le fond du fond de la filmo de Furie. Un inepte polar tarantinesque mal filmé, mal joué, mal monté. Quasi irregardable.

Cord (2000) : 7/10. Très bonne surprise que ce thriller parano bien frappé, mené par un couple Vincent Gallo – Jennifer Tilly délicieusement haïssable. Bien tordu, extrêmement fun.

My 5 wives (2001) : Pas vu.

A Friday night date (2000)(TV) : 1/10. Presque qu’aussi atroce que The Collectors.

Donzi : The legend (2001) : Pas vu.

Going back (2001)(TV) : Pas vu.

The Circle (2002) : 3/10. Démarquage canadien du The Skull de Rob Cohen. Plutôt soigné pour du Furie période 2000, mais pas très intéressant quand même.

Global heresy (2002) : Comédie musico-sentimentale pour ado, généreuses en bons sentiments faciles et gags avariés. Sa distribution plutôt décente (Alicia Silverstone, Peter O’Toole, Joan Plowright) arrive à peine relever le niveau.

Partners in action (2002) : Pas vu.

Detention (2004) : 3/10. Une pompe de Die Hard de plus, avec cette fois Dolph Lundgren dans le rôle du mec au mauvais moment au mauvais endroit. Rien de très excitant au programme. Perso, j’attendais davantage de cette rencontre Furie – Lundgren.

Direct Action (2004) : 4/10. Furie et Lundgren remettre le couvert ensemble pour une bande d’action nettement plus énergique, qui retrouve un peu de l’esprit sympathiquement nawak du triptyque Hollow Point / The Rage / Top of the world.

American soldiers (2005) : Pas vu.

The Veteran (2006)(TV) : 2/10. Un sujet de politique-fiction rebattu mais pas inintéressant à la base, sur les prisonniers de guerre US disparus au Vietnam, malheureusement plombé par une mise en scène ultra mollassonne et une histoire qui ne mène nulle part. Le film abuse en outre outrageusement de de stock-shots issus du film Going Back, signé par Furie en 2001 et dont ce Veteran constitue plus ou moins une suite.

The Four Horsemen (2008) : 3/10. Second film de Furie sur le conflit irakien, abordant le thème du difficile retour à la vie civile des héros de guerre. L’interprétation est approximative, notamment celle de l’acteur principal du film, un authentique vétéran de guerre ayant laissé une guibole et bras sur le terrain (lequel s’excuse même pour son piètre jeu d’acteur sur la page IMDB, répondant à certaines critiques de forumeurs), les séquences de combat en Irak qui font réellement pitié, la prise de position des auteurs sur cette guerre ne s’avère jamais vraiment très claire et certaines scènes versent dans un voyeurisme assez malsain à l’égard de son personnage principal. Pourtant, aussi bâclé et maladroit soit-il, le film arrive à toucher par moment.