Crime d'amour - Alain Corneau (2010)

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dario carpenter
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Crime d'amour - Alain Corneau (2010)

Message par dario carpenter »

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Trois ans après son remake du "Deuxième souffle",Alain Corneau revient au cinéma avec ce thriller qui sortira demain dans nos salles.

Avec Kristin Scott Thomas, Ludivine Sagnier, Patrick Mille...

Synopsis : Dans le décor aseptisé des bureaux d’une puissante multinationale, deux femmes s’affrontent… La jeune Isabelle travaille sous les ordres de Christine, une femme de pouvoir qu’elle admire sans réserve.
Convaincue de son ascendant sur sa protégée, Christine entraîne Isabelle dans un jeu trouble et pervers de séduction et de domination.
Ce jeu dangereux va trop loin… jusqu’au point de non retour.
Superwonderscope
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Re: Crime d'amour - Alain Corneau (2010)

Message par Superwonderscope »

Le sujet fait drôlement penser à The Business of Strangers :

http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... d+channing

mâtiné d'Une Affaire de Goût...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
manuma
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Re: Crime d'amour - Alain Corneau (2010)

Message par manuma »

Probablement - et malheureusement - pas un Corneau majeur, mais un film intéressant, sorte de retour aux sources pour le cinéaste dans sa seconde moitié, avec une mécanique à suspense qui rappelle un peu celles de Police python 357 et La Menace. Dommage que le film accuse justement, dans cette partie, de grosses faiblesses d’écriture, ou plus précisément une certaine indolence dans le travail sur la crédibilité du récit. De la part d’un grand spécialiste du genre policier comme Corneau, on a d’ailleurs peine à croire qu’il n’ait pas réalisé que son script posait problème à ce niveau. Tout comme l’on comprend mal pourquoi il s'est appuyé sur une structure narrative en flash-backs aussi plan-plan.

En revanche, dans sa vision acérée du monde du travail, son approche clinique, professionnelle, du passage à l’acte – très belle séquence de meurtre, d'ailleurs … si l’on peut dire - ainsi que dans le caractère ambivalent, déstabilisant de sa conclusion, on n’est pas loin de retrouver l'inspiration de Série noire et Le Choix des armes.
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