ZOOLANDER (2001) : comédie culte de Ben Stiller dans laquelle le public français a pu se familiariser avec Ferrell, dans le rôle d'un ancien ringard reconverti en icône de la mode. Son numéro de folle complètement déjanté donne un bon aperçu du délire total dans lequel il excelle, pour peu qu'on lui laisse une certaine marge de manoeuvre.
RICKY BOBBY, ROI DU CIRCUIT (2006) : film un peu plus faible, car moins délirant. Will Ferrell est un pilote de course qui va connaître la gloire et la chute. On sent que le réalisateur n'ose pas allez assez loin dans l'absurde, là où Ferrell fait montre de tout son talent. Le film est sorti directement en DVD en France. Vu le rôle de méchant français interprété par Sacha Baron Cohen, on comprend pourquoi. Les Français s'en prennent plein la gueule, mais les rednecks américains aussi, donc l'équilibre est maintenu

LES ROIS DU PATIN (2007) : même souci que RICKY BOBBY, le film ne pousse pas le délire aussi loin que FRANGINS MALGRE EUX, qui reste le mètre-étalon des films avec Ferrell. Mais il réserve tout de même de bonnes surprises. Cependant, le rôle de playboy accroc au sexe ne colle pas franchement à Ferrell et, d'une manière générale, les personnages ne sont pas assez caractérisés. On se désintéresse un peu du destin des 2 patineurs. Mais les multiples gags "gay-friendly", jamais insultants, sont un régal.
SEMI-PRO (2008): on retrouve ici un grand Ferrell, parfaitement à l'aise dans ce film complètement hilarant de stupidité où il joue le propriétaire d'une équipe de basket complètement naze. Le point faible du film est qu'il fait la part belle à l'histoire de Woody Harrelson, ancienne star de la NBA, et dont on se fout royalement. Car Harrelson n'est pas franchement drôle et dès qu'il apparait, on attend impatiament le retour de Ferrell dont la seule apparition du visage fait au moins sourire.
FRANGINS MALGRE EUX (2008) : LE film à voir. Quasiment inconnu en France, il existe toutefois un DVD Z2. il est ici question de 2 quarantenaires qui vivent encore chez leur parents, et qui vont devoir vivre sous le même toit. Associé à John C. Reilly, autre génie comique (mais capable d'évoluer avec brio dans un registre plus sérieux, cf. GANGS OF NY), les deux hommes accumulent les scènes d'improvisation hilarantes, sans aucune baisse de rythme, n'hésitant pas à s'aventurer dans les situations les plus absurdes. Chaque gag est culte, et le film se paye même le luxe de distiller un message en opposant l'innocence des 2 geeks à l'arrogance du grand frère, véritable winner se comportant comme un connard avec sa femme et ses enfants.