10 ans après, les deux accusés meurent l'un après l'autre et Shelton se fait arrêter. Accusé par le procureur, il indique vouloir se confesser, à condition que le procureur et lui fassent un deal.

ATTENTION : SPOILERS CA ET LA
Un point de départ efficace, le film semble se dégager du film d'auto-défense habituel et le scénario de Kurt Wimmer (également co-producteur du film) réserve quelques surprises au fur et à mesure du film.
Des seconds roles parfois bien vus, comme celui de l'aide de Jamie Foxx : Leslie Bibb (vue dans The Skulls et iron Man), excellente dans le role de la jeune procureur aux doutes sur le système. On réussit à avoir de l'empathie pour elle. raté pour Colm Meaney, filmé d'un trait et sans aucune épaisseur. Mais au moins, le script existe par ses personnages et n'est pas parasité par des sous-intrigues à la mort-moi-le-nœud. le rythme est serré, l'affrontement psychologiques entre les deux hommes prend le pas, même si on sent dans la narration une forte influence de Saw (la torture à la scie circulaire, les pièges ça et là, la vengeance d'un homme que la société a déçu, etc.).
Par contre, le film se gate à la seconde moitié. Les deux événements qui font basculer l'intrigue vers un métrage plus conventionnel sont vraiment superficiels et téléphonés (à savoir un email 'anonyme' qui vient d'on ne sait où qui renseigne sur d'éventuels achats de propriétés... qui mettent Jamie Foxx sur la bonne piste). Et la découverte de l'endroit stratégique + le piège tendu... pas très réaliste et un peu bidon.
Le gros problème demeure la fin. Toute la démarche de Shelton
Spoiler : :
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J'aime bien l'œuvre de F. Gary Gray ( Set It Off ou The Negotiator -dont ce law Abiding Citizen lui ressemble plus ou moins) sont des œuvrettes plus que sympathiques et son remake de Italian Job était efficace. Mais ici, on a affaire à quelques chose de moins personnel et la vision de Jamie Foxx en procureur, il y a quelque chose qui ne passe pas du tout. Sans parler de la vision de famille black bourgeoise nec plus ultra, c'en est presque risible aujourd'hui. Regina Hall semble engoncée dans un rôle de femme au foyer modèle qui ne lui va pas du tout... il n'y a bien que Gerard Butler qui s'en sorte bien avec son role de chien fou dont le parcours personnel semble intéressant, car évoluant et pris dans sa propre folie. Celui de Jamie Foxx n'évolue en rien par contre, comme une justification de l'imperfection du système américain, ce qui m'a paru un poil dérangeant dans le discours.
Reste deux scènes assez jouissives : celle où Butler explose (au figuré, hein) devant la juge qui perd ses moyens et l'autre scène avec la juge... mais je vous laisse la découvrir. il y a eu tonnerre d'applaudissements dans la salle à ce moment

Vu au cinéma Odeon à Brighton (UK). Scope ample, son tonitruant. 1h49.