Cape Fear (VF : Les Nerfs à Vif) - Jack Lee Thompson (1962)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Cape Fear (VF : Les Nerfs à Vif) - Jack Lee Thompson (1962)
Avant visionnage: j'ai trouvé le double dvd belge "Les Nerfs à vif", celui avec DeNiro, dans un vide-grenier (comme une bonne partie de mes dvd). C'est cool, je voulais le voir depuis longtemps celui là. Du coup j'en parle à un collègue, et il me dit qu'il préfère la version avec Gregory Peck!! Mince, j'ai envi de voir le premier maintenant. Le weekend suivant, super bol, le dvd Universal des "Nerfs à vif" de 1962 avec Gregory Peck et Robert Mitchum dans un vide-grenier (celui du village ou je suis né en plus!!). Comme quoi le dieu du dvd m'a entendu. J'ai donc le dvd avec le film au format et un making of.
Après visionnage: Dès le début bonne surprise pour moi, Telly Savalas est au générique! Je me demande quel rôle il va avoir dans cette histoire? Ben c'est un détective privé et en plus il a des cheveux! Ce film de suspense est tendu et tient bien en haleine. D'ailleurs, il est dit que le film est très hitchcockien et c'est vrai. La musique est de Bernard Herrmann, le compositeur de "Psychose" et le film est en noir et blanc, se qui renforce cette aspect hitchcockien comme on dit. Ensuite la menace incarnée par Robert Mitchum fait vraiment flippé, c'est en faite un violeur sorti de prison qui ne pense qu’à se venger. Il est vraiment terrifiant, aime les petites filles et cogner les nanas. J'ai donc beaucoup aimé en grande partie grâce à la prestation de Robert Mitchum. Le dvd délivre une image quasi parfaite, ce qui ma permis de voir le film dans de très bonne condition. Bientôt je me tape la version avec DeNiro (en voyant Mitchum, je comprend le choix de DeNiro dans le remake).
Après visionnage: Dès le début bonne surprise pour moi, Telly Savalas est au générique! Je me demande quel rôle il va avoir dans cette histoire? Ben c'est un détective privé et en plus il a des cheveux! Ce film de suspense est tendu et tient bien en haleine. D'ailleurs, il est dit que le film est très hitchcockien et c'est vrai. La musique est de Bernard Herrmann, le compositeur de "Psychose" et le film est en noir et blanc, se qui renforce cette aspect hitchcockien comme on dit. Ensuite la menace incarnée par Robert Mitchum fait vraiment flippé, c'est en faite un violeur sorti de prison qui ne pense qu’à se venger. Il est vraiment terrifiant, aime les petites filles et cogner les nanas. J'ai donc beaucoup aimé en grande partie grâce à la prestation de Robert Mitchum. Le dvd délivre une image quasi parfaite, ce qui ma permis de voir le film dans de très bonne condition. Bientôt je me tape la version avec DeNiro (en voyant Mitchum, je comprend le choix de DeNiro dans le remake).
Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
Vu assez souvent fut une époque mais pas revu depuis déjà un bon moment.
Un excellent souvenir et une très bonne adaptation du roman "The Executioners" de John D. MacDonald.
Le film était un projet de Peck à la base qui craignait que le "Bad guy" de l'histoire ne lui vole logiquement la vedette. Il a pensé à Mitchum qui non seulement a accepté mais en plus, a coproduit le film. Peck choisit le réalisateur des "Canons de Navarone", avec lequel il s'était très bien entendu. Thompson eut les mains libres et changea pas mal de choses dans le script pour obtenir les séquences les plus choc possible et le meilleur suspens.
C'est aussi un très bon hommage avoué à "Psychose". Pas étonnant donc qu'on retrouve Martin Balsam dans un rôle similaire ainsi qu'une scène similaire elle aussi (les escaliers).
Bref, Cape Fear reste encore aujourd'hui (enfin, y a une dizaine d'années lorsque je l'ai revu) une belle réussite et un film racé, puissant. Il est doté d'un beau noir et blanc à la limite de l'expressionnisme qui lui donne des allures quasi fantastique.
Tiens, faudrait que je le revois ! J'ai le dvd pas loin en plus...
Un excellent souvenir et une très bonne adaptation du roman "The Executioners" de John D. MacDonald.
Le film était un projet de Peck à la base qui craignait que le "Bad guy" de l'histoire ne lui vole logiquement la vedette. Il a pensé à Mitchum qui non seulement a accepté mais en plus, a coproduit le film. Peck choisit le réalisateur des "Canons de Navarone", avec lequel il s'était très bien entendu. Thompson eut les mains libres et changea pas mal de choses dans le script pour obtenir les séquences les plus choc possible et le meilleur suspens.
C'est aussi un très bon hommage avoué à "Psychose". Pas étonnant donc qu'on retrouve Martin Balsam dans un rôle similaire ainsi qu'une scène similaire elle aussi (les escaliers).
Bref, Cape Fear reste encore aujourd'hui (enfin, y a une dizaine d'années lorsque je l'ai revu) une belle réussite et un film racé, puissant. Il est doté d'un beau noir et blanc à la limite de l'expressionnisme qui lui donne des allures quasi fantastique.
Tiens, faudrait que je le revois ! J'ai le dvd pas loin en plus...

Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
Un classique du Film Noir, certes, avec une bonne ambiance poisseuse, un noir et blanc à l'atmosphère superbe, une musique de Herrmann somptueuse... mais auquel je n'avais pas plus accroché que cela. Je crois me souvenir que Peck et sa famille gentille m'avait un peu cassé les noix. Bof dans mon souvenir, donc... A revoir quand même...
Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
C'est aussi justement ce que j'adore dans ce film, l'idée du prédateur qui va démolir une famille bien sous tout rapport.
Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
Sauf que dans mon souvenir, la famille n'est pas très démolie à l'arrivée....
Mais bon, mes souvenirs datent de loin...

Mais bon, mes souvenirs datent de loin...
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Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
Quelque chose qui m'a vraiment étonné dans ce film c'est la scène où
J'ai trouvé ça vraiment osé pour l'époque ou alors je suis le seul à y voir
Spoiler : :
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En dehors d'un chien, un livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans d'un chien, il fait trop sombre pour lire. - Groucho Marx
Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
Moi, je ne me souviens plus de cette scène, et je ne pense pas y avoir décrypter un sous-texte érotique à l'époque. Mais bon, faut dire aussi que j'avais 12 ans lorsque je l'ai découvert.Kekulé Von Sardonik a écrit :J'ai trouvé ça vraiment osé pour l'époque ou alors je suis le seul à y voir
Spoiler : :

Pas revu depuis, mais le film m'avait alors fortement impressionné.
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Re: Cape Fear (1962) J. Lee Thompson
Magnifique photo noir et blanc, un classique (le?) des thrillers domestiques, avec un final rassurant... vraiment?
La scène mentionnée par kékulé est effectivement cela à mon sens. Ca m'avait choqué à la première vision il y a quelques années, mais là, c'est encore plus évident!
La sexualité bourgeonnante de la fille de Gregory Peck est troublante quant à son placement dans le récit. L'actrice qui la joue aussi : cette tête de quasi-femme sur ce corps de pré-adolescente a de quoi dérouter comme choix. Ca place le film tout de suite dans quelque chose d'un peu malsain - qui va se poursuivre après.
Mitchum est une force tranquille imparable qui va disloquer des vies, au propre comme au figuré. Les rapports instaurés sont pervers, tendus. Les références à Hitchock ne me paraissent pas évidentes du tout (hormis la présence d'herrmann et de Balsam) car les thématiques sont éloignées, tout comme la mise en scène...
Mais ce qui déroute aussi, c'est le discours final de Peck
et ça c'était assez rare comme final. et ça l'est toujours aujourd'hui
Ce qui est étonnant, 25 ans après, Thompson servira la soupe. Très curieux.
En tous cas, un film toujours impressionnant, avec des cadrages superbes, l'ambiance de rivière sauvage, menaçante où la sauvagerie couve est un modèle du genre. Des scènes chocs sans verser dans les débordements violents inutiles, qui auraient tué la teneur en violence sous-jacente voulue par le réalisateur. Probablement un des tous meilleurs films de Jack Lee Thompson!
Vu sur le BD français Universal (sans aucun bonus
)de qualité très recommendable, même si la définition n'est pas franchement tip top par moments (je venais de me faire celui de Marnie juste avant et la différence de traitement est flagrante!)
La scène mentionnée par kékulé est effectivement cela à mon sens. Ca m'avait choqué à la première vision il y a quelques années, mais là, c'est encore plus évident!
La sexualité bourgeonnante de la fille de Gregory Peck est troublante quant à son placement dans le récit. L'actrice qui la joue aussi : cette tête de quasi-femme sur ce corps de pré-adolescente a de quoi dérouter comme choix. Ca place le film tout de suite dans quelque chose d'un peu malsain - qui va se poursuivre après.
Mitchum est une force tranquille imparable qui va disloquer des vies, au propre comme au figuré. Les rapports instaurés sont pervers, tendus. Les références à Hitchock ne me paraissent pas évidentes du tout (hormis la présence d'herrmann et de Balsam) car les thématiques sont éloignées, tout comme la mise en scène...
Mais ce qui déroute aussi, c'est le discours final de Peck
Spoiler : :
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Ce qui est étonnant, 25 ans après, Thompson servira la soupe
Spoiler : :
En tous cas, un film toujours impressionnant, avec des cadrages superbes, l'ambiance de rivière sauvage, menaçante où la sauvagerie couve est un modèle du genre. Des scènes chocs sans verser dans les débordements violents inutiles, qui auraient tué la teneur en violence sous-jacente voulue par le réalisateur. Probablement un des tous meilleurs films de Jack Lee Thompson!
Vu sur le BD français Universal (sans aucun bonus

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?