
The Ward (John Carpenter,2009)
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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Je crois que c'est le bon moment pour dire que j'ai jamais été fan de Carpenter... 

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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
L'avis de Thierry Jobin, journaliste au Temps (Suisse), qui a aussi vu le dernier Carpenter et qui en parle dans son journal du Festival de Toronto.
C'est terrible de voir l'un de ses cinéastes fétiches mal vieillir. Surtout quand il n'y a vraiment plus moyen de lui trouver des excuses. C'est le cas avec John Carpenter, désormais ancien maître du cinéma fantastique et horrifique. Le père d'Halloween et de New York 1997 présentait lundi, dans les Midnight Screenings joyeusement agités du Festival de Toronto, son premier film de cinéma depuis Ghost of Mars qui fut projeté à la Mostra de Venise il y a dix ans. Le cinéaste s'était rangé des voitures, usé par les pressions d'un industrie hollywoodienne qu'il n'avait cessé de pourfendre. De retour avec The Ward, on se disait qu'il allait passer un savon à tous les petits faiseurs qui dénaturent le cinéma fantastique américain et, au passage, régler enfin certains comptes personnels, en particulier celui qu'il n'avait cessé d'évoquer avec ambiguité au cours de sa carrière et qui avait déterminé son goût pour l'horreur: enfant, avait-il dit quelque fois, il avait vu le Mal tout proche de lui. Fut-il victime d'un pédophile (la thèse la plus répandue parmi ses fans) ou témoin d'un drame? Personne ne l'a jamais vraiment su.
Et on sent quil passe tout près avec The Ward, histoire d'une fillette maltraîtée plusieurs mois par un désaxé et qui, devenu grande, est enfermée dans un asile psychiatrique pour avoir bouté le feu à une maison. Mais Carpenter ne parvient pas à transcender ses propres douleurs et joue une nouvelle fois l'attitude du rebelle roublard: tout efficace qu'il soit, The Ward n'est qu'une alignée de rebondissements et d'effets visuels et sonores usés jusqu'à la corde. Même la salle déchaînée du campus universitaire de Ryerson s'est forcée à se faire peur durant 30 minutes avant de lâcher des rires nerveux devant le spectacle d'une telle déchéance.
Rentrée triste donc, vers deux heures du matin. Très déçu et un peu perdu dans la forêt de gratte-ciel qui mène à mon hôtel. Mais la patte de Carpenter me rattrape dans les longs couloirs qui mènent à ma chambre. Une forme d'inquiétude, le sentiment d'une folie tapie derrière la porte que peu de cinéastes du genre savaient exprimer aussi bien que lui. Lorsque je sors ma clé magnétique un peu fébrilement, je comprends enfin le malaise que j'avais ressenti en arrivant dans ce bel hôtel. Quelque chose de diffus qui s'explique soudain: j'ai la chambre 911. La chambre qu'on confie sans doute plus volontiers à un Suisse qu'à un Américain, surtout au lendemain des neuf ans de la chute des deux tours. 9/11. 911. Le numéro des urgences.
C'est terrible de voir l'un de ses cinéastes fétiches mal vieillir. Surtout quand il n'y a vraiment plus moyen de lui trouver des excuses. C'est le cas avec John Carpenter, désormais ancien maître du cinéma fantastique et horrifique. Le père d'Halloween et de New York 1997 présentait lundi, dans les Midnight Screenings joyeusement agités du Festival de Toronto, son premier film de cinéma depuis Ghost of Mars qui fut projeté à la Mostra de Venise il y a dix ans. Le cinéaste s'était rangé des voitures, usé par les pressions d'un industrie hollywoodienne qu'il n'avait cessé de pourfendre. De retour avec The Ward, on se disait qu'il allait passer un savon à tous les petits faiseurs qui dénaturent le cinéma fantastique américain et, au passage, régler enfin certains comptes personnels, en particulier celui qu'il n'avait cessé d'évoquer avec ambiguité au cours de sa carrière et qui avait déterminé son goût pour l'horreur: enfant, avait-il dit quelque fois, il avait vu le Mal tout proche de lui. Fut-il victime d'un pédophile (la thèse la plus répandue parmi ses fans) ou témoin d'un drame? Personne ne l'a jamais vraiment su.
Et on sent quil passe tout près avec The Ward, histoire d'une fillette maltraîtée plusieurs mois par un désaxé et qui, devenu grande, est enfermée dans un asile psychiatrique pour avoir bouté le feu à une maison. Mais Carpenter ne parvient pas à transcender ses propres douleurs et joue une nouvelle fois l'attitude du rebelle roublard: tout efficace qu'il soit, The Ward n'est qu'une alignée de rebondissements et d'effets visuels et sonores usés jusqu'à la corde. Même la salle déchaînée du campus universitaire de Ryerson s'est forcée à se faire peur durant 30 minutes avant de lâcher des rires nerveux devant le spectacle d'une telle déchéance.
Rentrée triste donc, vers deux heures du matin. Très déçu et un peu perdu dans la forêt de gratte-ciel qui mène à mon hôtel. Mais la patte de Carpenter me rattrape dans les longs couloirs qui mènent à ma chambre. Une forme d'inquiétude, le sentiment d'une folie tapie derrière la porte que peu de cinéastes du genre savaient exprimer aussi bien que lui. Lorsque je sors ma clé magnétique un peu fébrilement, je comprends enfin le malaise que j'avais ressenti en arrivant dans ce bel hôtel. Quelque chose de diffus qui s'explique soudain: j'ai la chambre 911. La chambre qu'on confie sans doute plus volontiers à un Suisse qu'à un Américain, surtout au lendemain des neuf ans de la chute des deux tours. 9/11. 911. Le numéro des urgences.
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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Je me rassure en me disant qu'un Carpenter raté vaut 10x mieux qu'un Michael Bay réussit 


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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Et probablement aussi surement que la critique d'un "journaliste" qui aime visiblement autant nous parler de lui que des films qu'il est sensé chroniquer.
Enfin bon, encore heureux qu'on lui ai pas filé la chambre 237 ....
Enfin bon, encore heureux qu'on lui ai pas filé la chambre 237 ....
Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Pas mal de films de Carpenter ont été très mal accueilli en leur temps ! Ca ne veut pas dire que celui là sera bon, juste que bon, va savoir !
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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Chronique inutile, pompeuse. Où sont les mots sur le film ? Depuis quand doit on se baser sur un amphi de jeunes alcoolisés ? Journaliste terroriste 

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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Et depuis quand on écoute les Suisses 

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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
heu... elle est complète, la critique ? parce que ça ne dit rien sur le film.
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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Superfly a écrit :Et depuis quand on écoute les Suisses

Si si 3 trois fois rienFatalis rex a écrit :heu... elle est complète, la critique ? parce que ça ne dit rien sur le film.

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
GrrrrrrrrSuperfly a écrit :Et depuis quand on écoute les Suisses


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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Le film est sorti en Italie via BIM Distribuzione et vient de complètement se planter. Cela n'augure rien de bon pour la suite. Surtout en France où se profile sa sortie DTV...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: The Ward (John Carpenter,2009)
De belles jeunes filles déjà enfermées dans un méchant institut psychiatrique sont la proie d'un fantôme revanchard. Ce n'est évidemment pas ce que Carpenter a fait de mieux, mais quel plaisir de le retrouver pour un long métrage !
Je pense que ceux qui l'apprécient passeront un bon moment grâce au cast, aux lieux et aux effets spéciaux, n'en déplaise aux critiques que j'ai lues à partir des liens postés ici, et qui semblent écrites juste pour le plaisir de descendre.
Si je suis d'accord avec le fait que c'est dommage que la musique n'ait pas été composée par le réalisateur, bonjour les arguments comme pas assez de nudité, voire l'incompréhension par rapport aux persos. Je ne peux pas trop en dire plus sans spoiler, à part par exemple qu'elles ne sont pas folles dans le sens où on l'attendrait d'un asile, mais enfermées comme dans le film Une Vie volée (Girl, interrupted de James Mangold) ; à moins que...
Je pense que ceux qui l'apprécient passeront un bon moment grâce au cast, aux lieux et aux effets spéciaux, n'en déplaise aux critiques que j'ai lues à partir des liens postés ici, et qui semblent écrites juste pour le plaisir de descendre.
Si je suis d'accord avec le fait que c'est dommage que la musique n'ait pas été composée par le réalisateur, bonjour les arguments comme pas assez de nudité, voire l'incompréhension par rapport aux persos. Je ne peux pas trop en dire plus sans spoiler, à part par exemple qu'elles ne sont pas folles dans le sens où on l'attendrait d'un asile, mais enfermées comme dans le film Une Vie volée (Girl, interrupted de James Mangold) ; à moins que...
Re: The Ward (John Carpenter,2009)
Désespérant, y a pas d'autres mots. Pour moi le vrai Carpenter c'est celui de Halloween, New York 97, The Thing, Christine, Jack Burton, Prince des Ténèbres et même Les Aventures d'un Homme Invisible. Qu'on arrête de lui cirer les pompes à l'appeler "Grand Maître de etc." à une époque où il ne nous pond plus que des merdes sans nom. Même L'Antre de la Folie était pas mal en comparaison de ce qui a suivi, depuis c'est la dégringolade sans fin.
C'est ma réaction à chaud après visionnage, donc sorry si je suis aussi sévère, mais c'est exactement le genre de film que j'exècre : déjà vu 50 fois, sans inspiration et extrèmement prévisible.
Mais ce qui me fiche vraiment en rogne :
C'est ma réaction à chaud après visionnage, donc sorry si je suis aussi sévère, mais c'est exactement le genre de film que j'exècre : déjà vu 50 fois, sans inspiration et extrèmement prévisible.
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