The Way back - Peter Weir (2011)
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The Way back - Peter Weir (2011)
Les chemins de la liberté (titre passe-partout en VF)
Avec Colin Farrell, Ed Harris, Jim Sturgess, Saoirse Ronan
Date de sortie : 26 janvier 2011
Synopsis : En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure… Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine. Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde – alors sous contrôle anglais – est le but ultime. Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
Avec Colin Farrell, Ed Harris, Jim Sturgess, Saoirse Ronan
Date de sortie : 26 janvier 2011
Synopsis : En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure… Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine. Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde – alors sous contrôle anglais – est le but ultime. Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…

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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
On peut dire qu'on l'a attendu le nouveau Peter Weir. Huit ans quand même depuis "Master and Commander" !
Il reste dans la même tradition, celle d'un cinéma d'aventures qu'on pourrait qualifier de classique, mais classique dans le bon sens du terme, celui du temps où des réalisateurs comme des Huston, des Fleming, des Ford, des Curtiz, pouvaient proposer des divertissements de très haute qualité, tout en restant fidèle à leur personnalité et à l'intégrité de leur discours.
"Les chemins de la liberté" est donc un film d'aventures, une aventure humaine, des hommes seuls avec presque rien, face à la nature, la nature dans sa splendeur époustouflante, mais aussi dans sa dureté inouïe et impitoyable. Des hommes microscopiques devant des montagnes immenses, des déserts sans fins ; mais des des hommes grandis par leur volonté, leur persévérance et leur refus de la tyrannie, conquérir leur liberté à tout prix.
Le début du métrage donne quand même une certaine ambiance de déjà vu, ces mauvais traitements, ces évadés qui élaborent leur plan... Mais finalement le film finit par trouver son ton plus personnel, moins tourné vers l'action et la musique, plus porté par les moments d'attente, les silences, le prix de la moindre goutte d'eau, le supplice du moindre effort accomplit aux confins de l'épuisement. Le vieux complice Russell Boyd se régale de ses vues incroyables du monde, avec une photo très souvent magnifique et inspirée, à savourer sur très grand écran pour vraiment en goûter la valeur !
Un film un peu trop attendu par certains aspects de son déroulement, de son récit, mais quand même un beau film d'aventure, avec la sensibilité de Peter Weir certainement reconnaissable.
Il reste dans la même tradition, celle d'un cinéma d'aventures qu'on pourrait qualifier de classique, mais classique dans le bon sens du terme, celui du temps où des réalisateurs comme des Huston, des Fleming, des Ford, des Curtiz, pouvaient proposer des divertissements de très haute qualité, tout en restant fidèle à leur personnalité et à l'intégrité de leur discours.
"Les chemins de la liberté" est donc un film d'aventures, une aventure humaine, des hommes seuls avec presque rien, face à la nature, la nature dans sa splendeur époustouflante, mais aussi dans sa dureté inouïe et impitoyable. Des hommes microscopiques devant des montagnes immenses, des déserts sans fins ; mais des des hommes grandis par leur volonté, leur persévérance et leur refus de la tyrannie, conquérir leur liberté à tout prix.
Le début du métrage donne quand même une certaine ambiance de déjà vu, ces mauvais traitements, ces évadés qui élaborent leur plan... Mais finalement le film finit par trouver son ton plus personnel, moins tourné vers l'action et la musique, plus porté par les moments d'attente, les silences, le prix de la moindre goutte d'eau, le supplice du moindre effort accomplit aux confins de l'épuisement. Le vieux complice Russell Boyd se régale de ses vues incroyables du monde, avec une photo très souvent magnifique et inspirée, à savourer sur très grand écran pour vraiment en goûter la valeur !
Un film un peu trop attendu par certains aspects de son déroulement, de son récit, mais quand même un beau film d'aventure, avec la sensibilité de Peter Weir certainement reconnaissable.
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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Un film à hauteur d'hommes qui sacrifie volontiers le spectaculaire pour ne garder que l'essentiel : l'humain et sa force mentale qui permet tous les rêves de liberté. Une belle leçon d'histoire par la même occasion. Peter Weir et sa sensibilité font encore des merveilles.

Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Chouette retour aux affaires pour Peter Weir, dans une œuvre souvent poignante, qui, à travers le récit d’une extraordinaire évasion, nous raconte l’Histoire avec un grand H. Alors que son propos pouvait facilement l’y entrainer, le film ne cède jamais à l’exaltation angélique de mère nature, de même qu'à l'action spectaculaire hors propos.
En dehors peut-être de quelques passages dialogués un brin trop didactiques, Weir évite donc brillamment tout académisme, proposant à l’inverse d’intéressants partis-pris de mise en scène (l’ellipse sur la séquence de l’évasion du goulag), ainsi qu’une narration jouant audacieusement avec les temps morts. La souffrance comme l’incroyable volonté de ses protagonistes sont en outre décrits avec beaucoup de pudeur par le cinéaste.
Moins classique, plus exigeante qu'elle n'y parait, une oeuvre en tout cas fermement maîtrisée. Et mon premier coup de coeur cinématographique de l'année.
En dehors peut-être de quelques passages dialogués un brin trop didactiques, Weir évite donc brillamment tout académisme, proposant à l’inverse d’intéressants partis-pris de mise en scène (l’ellipse sur la séquence de l’évasion du goulag), ainsi qu’une narration jouant audacieusement avec les temps morts. La souffrance comme l’incroyable volonté de ses protagonistes sont en outre décrits avec beaucoup de pudeur par le cinéaste.
Moins classique, plus exigeante qu'elle n'y parait, une oeuvre en tout cas fermement maîtrisée. Et mon premier coup de coeur cinématographique de l'année.
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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Difficile de rajouter quelque chose au concert de louanges que je peut lire au dessus. Tous cela est très juste.
Entièrement tournée sur la volonté d'une poignée d'homme dont la soif de liberté atteint les cimes c'est filmé avec une rigueur, et une humanité rare. Rien de sordide ici.
Weir a élaguer au maximum juste pour garder de cette aventure le non sensationnel ont est pas dans une performance, ces bagnards ne sont pas des Mick Horne de l'extrême bien au contraire, seul une volonté, un désir tellement énorme qu'ils iront jusqu'à en payer le prix ultime pour atteindre se but.
Une photo exceptionnel tous comme ça musique qui se permet le luxe d'être la plus discret possible pendant presque 2H et dans s'est dans le dernier quart d'heure qu'elle illumine la fin de se périple. Sans être le meilleur film de son auteur, il serait d'ailleurs difficile d'en cité plus un qu'un autre. Peter Weir a atteint une sorte de perfection de son art.
Un film a ne surtout pas boudé, loupé lors de sa sortie le rattrapage par la case BR fut salvateur.
Le BR sur lequel je l'ait visionné est une petit merveille technique (déciment Metropolitan est imbattable) tous les tons de couleurs des différents paysage (forêts, désert, montagne...) sont magnifiquement rendu.
En bonus un making of (pas encore vu) et une interview ou le réalisateur dévoile son envie de s'éloigne d'un film dramatique, le trop dialogué. Et prend le risque de monté ça en plan serré afin de faire parler les visages. De monté ces images comme des toiles vivantes au milieu de cette environnement hostile, grand bien lui en a pris.

Entièrement tournée sur la volonté d'une poignée d'homme dont la soif de liberté atteint les cimes c'est filmé avec une rigueur, et une humanité rare. Rien de sordide ici.
Weir a élaguer au maximum juste pour garder de cette aventure le non sensationnel ont est pas dans une performance, ces bagnards ne sont pas des Mick Horne de l'extrême bien au contraire, seul une volonté, un désir tellement énorme qu'ils iront jusqu'à en payer le prix ultime pour atteindre se but.
Une photo exceptionnel tous comme ça musique qui se permet le luxe d'être la plus discret possible pendant presque 2H et dans s'est dans le dernier quart d'heure qu'elle illumine la fin de se périple. Sans être le meilleur film de son auteur, il serait d'ailleurs difficile d'en cité plus un qu'un autre. Peter Weir a atteint une sorte de perfection de son art.
Un film a ne surtout pas boudé, loupé lors de sa sortie le rattrapage par la case BR fut salvateur.
Le BR sur lequel je l'ait visionné est une petit merveille technique (déciment Metropolitan est imbattable) tous les tons de couleurs des différents paysage (forêts, désert, montagne...) sont magnifiquement rendu.
En bonus un making of (pas encore vu) et une interview ou le réalisateur dévoile son envie de s'éloigne d'un film dramatique, le trop dialogué. Et prend le risque de monté ça en plan serré afin de faire parler les visages. De monté ces images comme des toiles vivantes au milieu de cette environnement hostile, grand bien lui en a pris.

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Putain Ford, Huston ... la vache tu y vas fort Manolito
Certes le film se regarde sans ennui grâce à de bons acteurs et quelques bonnes scènes mais au final c'est un peu du déjà vu. Ces hommes qui luttent pour leur survie, leur liberté etc etc ... J'avais zappé le nom du réal et franchement j'ai été étonné de voir que c'était Peter Weir donc j'avais adoré le dernier film. Là c'est un peu un joli film pour cinéma de quartier.

Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Un film assez ennuyeux.
Les personnages sont dessinés à la louche.
La fin est puante, avec un amalgame entre le communisme et Staline. (On passe du soulagement post-stalinien à Gorbatchev comme libérateur et comme symbole du rescapé, allez savoir pourquoi. Exit 30 ans d'histoire de l'URSS en 2 minutes ! La classe !). On dirait un truc pondu durant le maccarthysme tant c'est rempli de lieux communs et de passerelles aussi balèzes que le Novyi Saratovskiy Bridge !
Les personnages sont dessinés à la louche.
La fin est puante, avec un amalgame entre le communisme et Staline. (On passe du soulagement post-stalinien à Gorbatchev comme libérateur et comme symbole du rescapé, allez savoir pourquoi. Exit 30 ans d'histoire de l'URSS en 2 minutes ! La classe !). On dirait un truc pondu durant le maccarthysme tant c'est rempli de lieux communs et de passerelles aussi balèzes que le Novyi Saratovskiy Bridge !

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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
OK a part cette fin bien trop pédagogique (avec Solidarność et Lech Wałęsa) a l'attention du spectateur lambda ricains on l'aura tous bien compris sa fait un peu tache. Mais en dehors de se générique de fin y a rien a jeter de mon coté.mallox a écrit :Un film assez ennuyeux.
La fin est puante, avec un amalgame entre le communisme et Staline. (On passe du soulagement post-stalinien à Gorbatchev comme libérateur et comme symbole du rescapé, allez savoir pourquoi. Exit 30 ans d'histoire de l'URSS en 2 minutes ! La classe !). On dirait un truc pondu durant le maccarthysme tant c'est rempli de lieux communs et de passerelles aussi balèzes que le Novyi Saratovskiy Bridge !
Chaque mots qu'utilise Manolito plus haut est se qui se proche le plus de se que j'ai pu voir a l'écran. Difficile de trouver et de rendre par des mots aussi se que j'ai pu prendre en émotion, le gars Manolito le fait très bien y donnerais envie de se replonger immédiatement dedans.Superfly a écrit :Putain Ford, Huston ... la vache tu y vas fort ManolitoCertes le film se regarde sans ennui grâce à de bons acteurs et quelques bonnes scènes mais au final c'est un peu du déjà vu
Ok Weir réinvente peut-être pas le cinéma d'aventure. Il fait juste un film a hauteur d'homme, faut arrêter de casser juste parce qu'on est pas arriver a rentrer dedans et a en apprécier la justesse de sa mise en scène. L'interprétation est de qualité, et comme on dis les goûts et les couleurs.Mallox a écrit :Les personnages sont dessinés à la louche.
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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Bah oui. c'est bien pour ça que mon avis est respectable. J'ai le droit de ne pas aimer, d'avoir trouvé ça grossier, à l'émotion facile et même surannée, et à la musique pontifiante, le tout sur une mise en scène pseudo réaliste, mais dans le fond, complètement occidental de bout en bout, et donc sans surprise. Il n'y a aucun point de vue original dans ce film, j'ai trouvé que ça ne disait rien sur rien si ce n'est de se mordre la queue.comte vonkrolock a écrit :Ok Weir réinvente peut-être pas le cinéma d'aventure. Il fait juste un film a hauteur d'homme, faut arrêter de casser juste parce qu'on est pas arriver a rentrer dedans et a en apprécier la justesse de sa mise en scène. L'interprétation est de qualité, et comme on dis les goûts et les couleurs.Mallox a écrit :Les personnages sont dessinés à la louche.
Reste que c'est un film de désert. ça faisait longtemps que je n''avais pas vu un film de désert du genre "Ceux de Cordura", "Taxi pour Tobrouk", toussa quoi !

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Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Un très beau film d'aventure, très classique dans sa forme, dans la tradition hollywoodienne, parfois peu rythmé mais toujours centrée sur ses personnages. Peter Weir est un habitué de ce style, on y retrouve une de ses thèmes de prédilection: la liberté et la volonté d'y parvenir (qu'on pouvait retrouver dans The Truman show) en retrouvant le côté épique de Master and commander (film qui m'avait un peu ennuyé, il mériterait peut être une nouvelle vision). Un oeuvre qui m'a bien transporté, Weir ne quitte jamais ses personnages, reste avec eux, à leur niveau. Et de bons numéros d'acteur: pour commencer un formidable Ed Harris, un des mes acteurs fétiches et encore un fois impeccable. Colin Farrell dans son rôle habituel de chien fou à la violence a peine retenue. Un sympathique apparition de Mark Strong dans un rôle assez court. Et encore une fois une belle prestation de la très jeune Saoirse Ronan qui, après The lovely bones et surtout Hanna, ne cesse de m'impressionner...
Les paysages sont très variés et toujours magnifiques. Dommage que l'émotion ne soit pas tout le temps au rendez-vous, ça rend le film un peu frustrant. On aimerait vibrer un peu plus pour les personnages mais on reste souvent au rang de simple spectateur sans vraiment se prendre d'affection pour eux. Dommage...
Les paysages sont très variés et toujours magnifiques. Dommage que l'émotion ne soit pas tout le temps au rendez-vous, ça rend le film un peu frustrant. On aimerait vibrer un peu plus pour les personnages mais on reste souvent au rang de simple spectateur sans vraiment se prendre d'affection pour eux. Dommage...
"La vie n'est pas un combat mais une passion à défendre"
Re: The Way back - Peter Weir (2011)
Grand film de cinéma que ces "Chemins de la liberté". Difficile d'en dire plus. Je regrette de ne pas l'avoir vu au cinéma sur un écran géant (même si le bluray est très beau). Le voyage est poignant, éprouvant, on souffre avec eux, et le final est émouvant, libérateur. Ed Harris, à-qui-on-ne-la-fait-pas, en vieux loup solitaire meurtri, est merveilleux. Peter Weir sait que le spectateur a évolué et lui épargne les passages obligés, évite certains contre-champs, se concentre sur les regards, l'indicible. Et puis, quelle magnifique BO... (éditée chez Varese Sarabande), qui donne à ce périple toute sa profondeur initiatique.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne