A la mort de son père, ruinée, la jeune Maria Merryweather trouve refuge dans le demeure de son oncle, un homme aigri qui vit seul dans la vaste demeure familiale. Maria apprend qu'une légende mystérieuse associe sa famille à un mystérieux trésor que se disputent deux familles...

Après "Le secret de Therabithia", fruit d'une association entre Walden et Disney, le réalisateur Gabor Csupo retourne en Europe, et plus particulièrement dans sa Hongrie natale pour y tourner ce film fantastique en langue anglaise, co-production avec l'Angleterre et le France (via Davis Films).
Dès le début de métrage, pas de mystère, nous sommes bien dans la continuité des Harry Potter et autres Narnia, avec cette petite orpheline qui arrive chez son oncle grincheux vivant dans un château a priori austère, mais pourtant pleins de secrets magiques...
Nous ne nageons pas dans la folle originalité donc, l'histoire dans son ensemble ne vous renversera pas de votre chaise. Nous sommes loins de l'audace inattendue et de l'émotion du "Secret de Therabithia". Si l'on ajoute à cela une distribution masculine qui ne fait pas d'étincelles (Tim Curry en méchant générique, Ioan Gruffudd bien fade...), des poussées comiques sinistres (la gouvernante souffrant d'aérophagie

Pourtant, dans la manière, "Le secret de Moonacre" a tout de même des vraies qualités. La mise en scène et la photo sont soignées, la direction artistique est plus originale que dans les productions de fantasy enfantines US (on pense un peu à du Terry Gilliam de ce point de vue là), certaines scènes fantastiques sont réellement belles (le vague finale) et laissent paraître une inspiration personnelle ainsi qu'un ton plus mature que celui des films américains équivalents. Tout cela est rehaussé par la beauté toujours élégante de Natascha McElhone, ce qui ne gâche rien ! Bref, globalement un film plutôt réussi, bien que passé inaperçu à sa sortie.
Vu sur le bluray Metropolitan, copie HD 2.35 irréprochable, avec une bande son dts master un peu sage, mais techniquement impeccable. Avec vf et stf.
