R.I.P : Jill Clayburgh

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Superwonderscope
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R.I.P : Jill Clayburgh

Message par Superwonderscope »

:(
Jill Clayburgh vient de décéder des suites d'une leucémie à l'age de 66 ans. Elle faisait partie de ces actrices (à la Candice Bergen, Ellen Burstyn ou Lee Remick) qui ont "éclos" dans les années 70 et qui ont oscillé entre plusieurs genres de manière très versatile.
De Transamerica Express à La Luna (un role assez ridsqué, ceci dit), en passant par Une Femme Libre, I'm dancing as fast as I can (sur une addict au valium, elle y excellente) , Semi-Tough, Strating Over... elle a fait quelques films plus en retrait dans les années 80 (le méconnu Hanna K. de Costa Gavras ou encore l'excellent le Bayou/Shy People d'Andrei Konchalovski) .
Elle a quelque part manqué l tournant des années 90, en commettant quelques erreurs de parcours (le terrible Grand Pardon 2, il faut bien manger), mais en s'installant dans des seconds roles inconséquents (Fools Rush In, aïe) mais surtout à la TV où elle a consacré la majeure partie de la fin de sa carrière. hormis Running with scissors ou le dernier Ed Zwick qui va bientot sortir, elle était apparue surtout dans des séries comme The Practice, Nip/tuck ou Dirty sexy Money).
Une tristesse de soirée...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Mercador
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Re: R.I.P : Jill Clayburgh

Message par Mercador »

Oh non !

Je l'ai également beaucoup apprécié dans I'm dancing as fast as I can.

Et la séquence de Transamerica Express où elle se fait draguer au bar et fait mine d'être conquise avant de déverser prestement le contenu de son verre dans le pantalon de son interlocuteur m'avait fait hurler de rire

:(
manuma
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Re: R.I.P : Jill Clayburgh

Message par manuma »

Jill Clayburgh, c’était pour moi l’image même de ma femme indépendante américaine du tournant des années 80. Je me demande même si elle ne s’est un peu enlisée dans ce type de rôle, parce que, de La Femme libre (excellent) au Bayou (très bien) en passant par Semi-tough (très fun), Hannah K. (raté) ou Silver Streak (sympa), j’ai l’impression que c’était toujours un peu le même personnage qu’elle nous jouait, à quelques variantes près. Du coup, je retiens prioritairement La Luna dans sa carrière, le film de Bertolucci qui m’a sans doute le plus marqué à ce jour.

Autrement je ne me souviens plus quel était son rôle dans Starting over – probablement celui de la divorcée que rencontre Burt Reynolds – mais je l’avais bien aimé aussi, celui-là, surtout pour la prestation de Reynolds et la chanson disco de Marvin Hamlish, Better than ever.

Des années 90, je sauverai l’agréable Naked in New-York et Rich in Love, l’un des rares films potables de la carrière US de Bruce Beresford, dans lesquels elle ne tenait toutefois que des rôles secondaires.
Haribo
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Re: R.I.P : Jill Clayburgh

Message par Haribo »

J'aimais beaucoup cette comédienne, elle incarnait une féminité pleine de tempérament et d'intelligence, de douceur et de force, et une certaine qualité du cinéma américain des années 70. Evidemment, je retiens en premier lieu le film de Bertolucci, un rôle pas facile du tout, qu'elle a rendu dans sa grande complexité...
Sa reconversion alimentaire dans la TV était plutôt réussie, à défaut d'être à la hauteur de son talent. Elle était parfaite dans "Dirty Sexy Money"...

:(
mallox
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Re: R.I.P : Jill Clayburgh

Message par mallox »

Peu de réactions à ce R.I.P. Une actrice à laquelle j'étais également très attaché.
J'ai beaucoup aimé en leur temps "La femme libre", "La Luna" (le dernier grand bertolucci ? à l'exception de la 1ère partie du "dernier empereur") ou même "Transamerica Express" ou "Le bayou".
Même dans les films que je n'appréciais guère ("Hanna K" - d'une lourdeur pas possible comme la plupart des films de Costa Gavras) ou les séries (Dirty Sexy Money - abandonné pour ma part en cour de route pour cause d'ennui mortel), j'étais toujours content de la voir ou de l'apercevoir.
Finalement sa filmographie et pour les films que j'ai vus, reste assez pauvre en terme de quantité et de qualité de films, pourtant, difficile d'oublier la grâce de cette actrice particulièrement attachante.
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