The Possession - Ole Bornedal (2012)

[Superwonderscope]

Retour aux USA pour le réalisateur danois des deux Veilleur de Nuit (originale t remake US) pour un film d'horreur surnaturel produit par Sam Raimi via Ghost House Pictures (ceux qui ont commis Boogeyman...) pour un budget de 12.5 millions de $ annoncés.

Le film est sorti le 28/11/2011 aux USA - Metropolitan aux manettes pour la France, sans date annoncée à ce jour.


Marketing viral ou non ...:

http://www.dibbukbox.com/

[Manolito]

Cette production a finalement dormi trois ans sur les étagères de Ghost House avant de sortir ce week-end aux USA par Lionsgate sous le titre "The Possession" et de rencontrer... un certain succès à la surprise générale, avec 17 millions de dollars en première semaine pour une très jolie moyenne de plus de 6 millions de dollars par copie sur son premier weekend !

[Superwonderscope]

Et ça continue. Toujours en tete des entrées pour la seconde semaine consécutive, dans un box-office qui est le pire que les USA aient connu depuis belle lurette. Ce premier week-end de septembre est traditionnellement le plus mauvais de l'année et les sociétés de distribution en profitent pour larguer les machins auxquels ils ne croient pas ou qui font partie d'un package quelconque. Ca profite à The possession, qui cumule désormais près de 34 millions de $.

[Superwonderscope]

Bonne première semaine pour le film en France, cumulant près de 180 000 entrées pour une petite combinaison. Une fois de plus, une sortie intelligemment effectuée par Metropolitan...

[Drac]

Personne ne l'a vu ici ?

[Eden]

Personne ne l'a vu ici ?

Vu hier !
J'ai trouvé ça super bien troussé : mise en scène impliquée, la caméra qui rase le sol, et surtout la très bonne idée de couper chaque fin de scène, parfois de façon un peu brutale, avec le même effet sonore. D'ailleurs un très bon travail sur le son !

Et ça m'a bien fait flipper ! Les autres spectateurs aussi, à en juger par le niveau de ricanements entendus

Juste un bémol par rapport à une lacune dans l'histoire :

Spoiler : :

le beau-père perd toutes ses dents, monte ds sa voiture, fait qqs mètres, et... on en entend plus jamais parler ! Il est probablement mort, mais les autres personnages auraient pu : 1/ remarquer sa mort, et 2/ faire au moins semblant d'être un peu tristes !

[Winston Z.]

Bien fait, bien joué et pas ennuyeux, mais rien de bien nouveau dans ce énième film de possession démoniaque.

Spoiler : :

Les clichés habituels inhérents au genre : un gamin possédé, un démon qui apparait entre autre en photo/vidéo (ici un scanner), un savant qui renseigne sur la mythologie démoniaque, un bon petit exorcisme et une fin ouverte vite reniflable...

Seul truc un brin original et encore, la boîte qui renferme le démon. Par contre les dibbouks juifs ça devient un peu récurrent dans le genre ces temps-ci.

[Superfly]

Vu et beaucoup aimé et surtout j'ai eu peur. Alors on a déjà tout vu mais c'est bien foutu. Belle mise en scène, belle lumière, acteurs au top et pendant 1h j'étais dedans. Ca va droit au but, on zappe pas mal de trucs comme le beau père dit plus haut. Après je ne suis pas fan de la fin que je trouve expédié comme le film d'ailleurs mais le film m'a bien foutu la trouille lors de la majorité du métrage et je comprends pourquoi ça marche.

[Dragonball]

C'est aussi froid et malsain que "Le veilleur de nuit" ?

[Lord Taki]

Bon moment sans plus.

Pour une fois cela change et ce sont les juifs qui s'y collent.

Par contre je n'ai pas apprécié le montage (surtout au début, transitions à la hache) et cela allait de paire avec la bande originale qui coupait aussi trop nettement à mon goût.

Et puis un exorcisme sans vomis et sans gamin qui se pisse dessus... c'est pas vraiment un exorcisme

[Plisken]

Un sous-exorcisme soft, totalement prévisible et sans intérêt. Et comme souligné ci-dessus : mais ou est passé le dentiste qui perd ses dents... je veux savoir... nan en fait je m'en fous mais ça sent la scène coupée ou pas filmée du tout.

Allez on va l'imaginer : il prend sa Prius et va s'encastrer tout seul contre un arbre. Mais comme ça coûtait trop cher à filmer, on l'a fait disparaître du scénario. J'ai bon ?

[antropophagus]

Un côté straightforward sympa qui fait qu'il est difficile de s'ennuyer mais comme mentionné plus haut c'est archi prévisible et très peu efficace hormis une ou deux exceptions (la première scène), à grands renforts d'effets numériques foireux et mal utilisés (le père qui entre dans la chambre pleine de hannetons sans s'en soucier), une musique bien tapageuse et surtout un pseudo-exorcisme complètement bâclé. Les quelques plans potentiellement sympas sont dans la bande annonce et n'ont donc pas l'effet escompté (le miroir). Je passerai sur les multiples invraisemblances (

Spoiler : :

le démon qui sort de la bouche du père sans générer de dommage physique, c'est cela oui

). Les séquences s’enchaînent heureusement rapidement, le casting est assez solide (Jeffrey Dean Morgan mérite mieux que ça !) et les images sont assez léchées. Pour le reste on a déjà vu mieux et surtout bien plus inspiré...

Bref un petit film de commande qui se laisse voir facilement malgré tous ses défauts et qui sera vite oublié.

PS : le dentiste est allé se faire soigner les dents et voilà.

[Gronf]

Je l'ai vu hier soir. J'ai trouvé que ça manquait sérieusement de subtilités, c'est quand même conçu avec des gros sabots et sans réelles surprises dans l'enchaînement des événements.
Quelques passages m'ont quand même bien mis les chocottes mais finalement trop peu pour me convaincre.
Et même réflexion : que devient le dentiste ? On a là l'impasse sur un point du scénario qui est assez génant.

[comte vonkrolock]

J'avoue l'avoir attendu en me disant que la fameuse team qui avait mise en boite le Veilleur de Nuit Ole Bornedal + Dan Laustsen pouvais pas foiré sont coup, j'avais tous faux. Alors je sais pas si s'est le fait que le genre possession soit un peu comme le film de Zombie une branche ultra saturé. Mais j'ai trouvé ça mauvais de bout en bout.

Alors sur le plan technique ok, c'est correcte allez on va être gentil On a une belle mise en image les noirs sont profond et travailler, les interprètes font se qu'ils peuvent pour nous joués une énième fois le couple divorcé en crise. Et c'est tous !
Rien de nouveaux au pays des gens qui sont infecter par le diable ou un démon, mais qu'on nous refassent une nouvelle fois le coup du trucmuche possédé ici par une boiboite qui renferme un démon là s'en est trop
Qu'est se qu'ont s'emmerde dans celui-ci pardonné moi du terme, mais il ne se passe rien. Alors d'accord il peut très bien ne rien se passer et ont peut tout de même essayer de créer un peu d'ambiance le minimum un peu comme sur House of Devil, le problème c'est que tous se que fait Ole Bornedal tombe a l'eau, et l'ennui fini par s'installer comme une grosse chope de plomb pour dire je me suis presque assoupie 10 mn ZZZZ. Il y a bien là séquence rentre dedans avec la petite vieille au tout début qui se défoncer par cette esprit et puis y a plus rien pratiquement les trois quarts du reste du film. En gros passer votre chemin a moins d'en être a son premier film d'épouvante horreur et d'avoir moins de 13 ans, je vois pas se qu'ont peut trouver a celui-ci

Pour dire une péloche comme Inside que j'avais vite revendue ma fait plus d'effet et pourtant c'est loin d'être une réussite. Avec sa dernière scène d'exorcisme expédier manu militari en deux temps trois mouvements. Un film vraiment minable a oublier, j'arrive d'ailleurs pas a comprendre sa réussite au box-office, le manque de films du genre lors de sa sortie, ou tous simplement le manque de films que je qualifierais de moyens. Faut mieux pas essayer de comprendre, tellement s'en est consternant. Jeffrey Dean Morgan après un très moyen Locataire qui avait le mérite d'être au minimum correcte continue sont chemin dans le genre....
A titre aussi comparatif le petit documentaire qu'il y a sur le BR/DVD concernant cette fameuse boite ma plus fichu bien plus le frisson

Au final un film vu et revu un bon millions de fois ailleurs en mieux.

Et même réflexion : que devient le dentiste ? On a là l'impasse sur un point du scénario qui est assez génant.

Non sa prouve a quel point le scénario est travaillé

[Superwonderscope]

Techniquement parlant, c'est excellent. Un cadre épuré, des couleurs soigneusement évacuées au profit du gris, du taupe, du noir, du sombre. un cadre scope sublime, de très lents travellings avant/arrières pour installer un petit malaise (certes très PG13). J'aime beaucoup la première partie qui a su privilégier une atmosphère de dégradation relationnelle, structurelle et physique de la victime de manière très adroite. cette situation de divorce est aussi bien notée.
Contrairement à la chronique, j'ai bien apprécié ces effets de coupure brutale du suspens, au pic de la sensation. C'est inhabituel et, je pense, dans la prolongation de ce que souhaite le réalisateur - dans le côté rupture brutale du train-train quotidien de la "suburban US white familly" explosée.
Après, ça se gâte. Je ne sais pas si c'est le résultat d'une production tumultueuse et du hasard de choix de directions scénaristiques, mais la deuxième moitié est franchement moins réussie.
L’ambiance hopital/morgue rappelle évidemment Le Veilleur de nuit, surtout dans sa manière de filmer, ses éclairages, ses plans larges et la construction du suspens. Mais il existe de nombreuses incohérences (déjà relevées par beaucoup ci-dessus) et c'est vraiment dommage. il y a un côté très "facile" de la résolution de l'ensemble qui détruit tout. et surtout, c'est zéro frisson. Effets numériques péraves, exorcisme sans tension. Tout ce qui pouvait faire l’originalité du point de départ se termine en neo-Exorcisme de série B pour pré-ado. Tout propre, pas méchant et EVIDEMMENT, rien ne vaut un bon exorcisme pour ressouder une famille dans le couple a divorcé : le divorce, c'est le mal et la famille réunie, c'est le bien.
on résume : nous n'avons pas un, mais DEUX éléments X qui s'insèrent dans une famille américaine moyenne (le beau-père, résultat du divorce initial et le Dibbuk). Qui seront donc éjectés logiquement au profit de la réunion de la sacro-sainte cellule familiale US moyenne). D'ailleurs, le dentiste qui perd ses dents disparait complètement de la circulation sans que personne ne s'en émeuve. Les persoannges comme les auteurs. C'est du foutage de gueule. La tandem Tapert/Raimi est peut-etre avisé et qui aime le film de genre, mais ça reste des marchands de soupe hollywoodien suivant des schémas bien établis comme des autres. Et cette image finale à la con, pffff.

Vu sur le BD italien de chez M2 en DTS HD MA 5.1 anglais superbe, aux images lumineuses, aux noirs profonds... très bonne gestion de l'ensemble. Durée : 92mn 24 et 2.40:1, au même documentaire que le BD français, mais sans les commentaires audio.