The Kovak box - Daniel Monzón (2006)

[Plisken]

The Kovac box

2006 - Espagne/G.-B. - 1h42
Réalisation : Daniel Monzón
avec : Timothy Hutton (David Norton), Lucía Jiménez (Silvia Mendez), David Kelly (Frank Kovak), Georgia Mackenzie (Jane Graham (sous le nom Georgia MacKenzie)), Gary Piquer (Jaume)

Présenté à Sitges en 2006



Synopsis
David Norton est un auteur de romans de science fiction à succès. Ses livres sont des bestsellers, et sa relation avec sa nouvelle fiancée, Jane, se déroule merveilleusement bien. En voyage à Majorque, pour une conférence littéraire à laquelle il a été conviée, il rencontre Franz Kovak, l un de ses plus grands admirateurs. Peu porté sur les groupies, il tente de l éviter le plus poliment possible. Mais le soir de la conférence, Jane reçoit un étrange coup de fil qui la pousse à se jeter par la fenêtre. Tentant de découvrir la raison de ce suicide, Norton suit une piste qui l amène inexorablement à Kovak. Autour de lui, d'autres personnes sont mystérieusement poussés à se suicider...

Pas mal du tout. Thriller espagnol tourné à Majorque (Ca tombe bien je dois y aller bientôt). Bon p'tit suspense pendant 1h15 mais final un peu décevant. Acteurs pas toujours au top par contre belle musique dans la lignée de Bernard Hermann... très hitchcockien

Ma p'tite note : 7/10

[Murakami]

Je l'ai vu sur Canal+ récemment. C'est effectivement pas mal intrigant au départ mais le film déçoit beaucoup sur la fin.

[savoy1]

... très hitchcockien

Je te rejoins indirectement sur cette référence, car ce film m'a carrément fait penser à De Palma.
Déplacement du point de vue à l'intérieur d'une même séquence. Attardement sur des détails ou des personnages en arrière plan à l'intérieur de telle autre. Long mouvement de caméra débouchant sur un choc visuel/sonore. Chacune de ces digressions se révélant au final utile à un moment ou un autre de l'intrigue.
Tout ça pour déboucher sur ce qui nourrit la fiction et l'expérience de la vie, thème également au centre de Blow out ou Body double.
Bref un grand moment de tension bien prenante et de cinoche à la mise scène chiadée et immersive.

[manuma]

J’ai également trouvé que ça démarrait mieux que ça ne s’achevait. En fait, il me semble qu’avec une intrigue comme celle-ci, un rien abracadabrante tout de même, il aurait fallu que Monzon, également scénariste ici, fasse preuve de beaucoup plus de rigueur au niveau de l’écriture. Tel quel, le récit se voit entaché de bien trop de zones d’ombre et d’évènements / rebondissements traités superficiellement (la mort de la femme de Hutton, dont celui-ci se remet tout de même très rapidement). Et puis il me semble que le film vise parfois gratuitement l’action et le spectaculaire là où le maintient d’une bonne ambiance angoissante aurait été, à mon goût, plus appropriée.

Reste une solide composition de Timothy Hutton, une première demi-heure assez prenante et une réalisation hitchcockienne plutôt efficace dans l’ensemble.

[Superwonderscope]

J’ai également trouvé que ça démarrait mieux que ça ne s’achevait. .

+ 1 et mêmes remarques que manuma. Ca transpire Hitchock par tous les pores, mais c'est adroitement mené, et même plutôt ambitieux quant au sujet même et à ses implications idéologiques &.
Et pourtant, le film se ramasse à la fin avec une séquence certes osée

Spoiler : :

les suicides en masse dans la grotte

mais versant sur un actionner pas vraiment en phase avec le reste du film. Ca n'est pas désagréable à voir, mais c'est un peu grotesque, surtout vis-à-vis du personnage de Cathy et ce satané moteur de bateau qui ( bien sûr) ne démarre pas. Dommage que le metteur en scène se sacrifie à de tels stéréotypes pourtant évités jusque là.
Tim Hutton est vraiment bon, il donne toute la mesure de son personnage et son énergie. Le reste, hormis Kovak, est en retrait, voire même absent. Lucia Gimenez est bien jolie, mais elle n'a pas vraiment de charisme pour qu'on s'attache à son souci...

Ceci dit, je n'en attendais rien et on obtient malgré tout un métrage très sympathique, agréable à regarder (surtout dans le premier tiers, où le suspens se met en marche) malgré une fin trop agitée pour être honnête - en comparant au début tendu et mystérieux.

2.35:1
1H44
Vostf
sur le Z2 français, qui est de très belle qualité! C'en est même étonnant sur la profondeur des noirs, la précision des contours...peu de trace de compression et des scènes de nuit superbement éclairées. Du bon job!
pas vu les bionus