Love Ranch (Taylor Hackford -2010)

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fiend41
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Love Ranch (Taylor Hackford -2010)

Message par fiend41 »

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Reno, 1976. le quotidien et les perspectives d'avenir d'une maison close légalisée, sur fond d'une histoire d'amour-haine d'un vieux couple.

le film semble avoir été plutôt lynché. comme s'il y avait mieux sur le sujet ? :| y'a pas foule sur ce thème pourtant ?!, y'a peu d'érotisme. l'histoire montre plutôt les sentiments, le sens de développer du business, ouvrir d'autres portes, prendre des revanches.

je l'ai trouvé plutôt réussi visuellement, humain et intéressant avec des pointes de douce folie (le boxeur un peu philosophe, le gérant plutôt visionnaire) et ce climat 70's. un regard qui semble assez sincère (ou nous rendre naifs ?) sur un monde un peu à part où finalement l'amour est peut-être la solution à tout dans la vie.

luv $ex :D
manuma
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Re: Love Ranch (Taylor Hackford -2010)

Message par manuma »

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Apparemment le film n’a connu qu’une distribution limitée aux States et c’est franchement dommage car Taylor Hackford a rarement fait mieux que ça.

Ce qui m’a botté en premier lieu dans ce Love Ranch, c’est le côté assez atypique de son scénario, nous relatant une histoire d’amour triangulaire peu banale tout en évoquant la réelle et tragique fin du boxeur argentin Oscar Bonavena, avec pour toile de fond un cadre inédit décrit sans trop de folklore : le monde des maisons closes américaines. Un récit dense, un peu vagabond car partant dans des directions inattendues. Bref, un script finalement assez seventies dans l’âme.

Après, il est vrai que Joe Pesci fait un peu du Joe Pesci, mais il est parfait dans l’emploi et, de toute façon, le rôle réclame ce type de prestation. Face à lui, Helen Mirren – femme de Taylor Hackford à la ville - est (évidemment) irréprochable. Côté réalisation, Hackford ne propose rien d’extraordinaire, mais il a au moins le feeling pour l’époque et le sens du rythme : les 2 heures passent d’un trait. Et puis on lui saura gré de ne pas avoir essayé de faire du sous-Scorsese, alors qu’avec cette histoire et son interprète masculin principal la tentation était forte.

Passionnant, surprenant, drôle et touchant : un petit coup de cœur en ce qui me concerne. Bonne zique de Chris Bacon en prime, un compositeur que je découvre ici.
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