Sorti fin 2010 chez nous (merci Studio Canal), ce SOUS HAUTE PROTECTION se dote d'un scénario particulièrement original. Jugez plutôt...
Roland Sallinger est flic de Los Angeles. Un jour qu'il défonce tranquillement un gang de dealers, il tombe sur un sac contenant 2 millions de dollars. Roland s'en contrefout parce qu'il est l'honnêteté même. Mais son coéquipier voit ça d'un autre oeil et saisit l’opportunité de se payer des beignets jusqu'à la fin de ses jours. Il loge alors deux bastos dans le torse de Roland. Mais ce dernier, en plus d'être honnête, est incroyablement résistant. Il survit donc et à peine réveillé, il guérit (ça pique un peu quand même), bute le traître et quitte la police. Un vieux pote le contact alors pour assurer la sécurité de sa fille. Roland accepte parce qu'il aime bien tuer des gens, et que la nana est une bombasse toute fraîche d'à peine 25 ans. Le lien se tisse mais rapidement, la donzelle est kidnappée. Roland se frotte alors les mains, s'énerve et tue tout monde.
Alors n'y allons pas par quatre chemins, ça ressemble quand même grave au Man on Fire d'Elie Chouraqui ou, plus récemment, à l'excellent remake signé Tony Scott. Sauf qu'ici, pas de dynamite dans le cul, Seagal fait dans l'hygiénique, par le biais de ses habituels cassages de bras ou tirs en pleine gueule. On notera également que le kidnapping arrive sur le tard, histoire d'avoir bien le temps de montrer la nana sous tous les angles. L'histoire est sans surprise et quelques scènes frôlent l'auto-parodie, notamment lorsque Seagal s'arrête dans la rue pour casser des gueules, ou qu'il défonce des mecs en boite de nuit sans véritable raison. Qu'importe, le bonhomme assume et nous livre une prestation dans la droite lignée de ses précédents DTV. Ca se situe dans la moyenne de ce qu'il a pu faire ces 10 dernières années, c'est agréable, on s'emmerde pas, on sourit et on mate...
Sous haute protection (2009) Keoni Waxman - Seagal inside !
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Sous haute protection (2009) Keoni Waxman - Seagal inside !
Un DTV qui ne vole pas haut, mais qui détend 90 minutes. Aucune surprise du côté de l'intrigue : Seagal continue de faire le beau devant les minettes en marmonnant quelques lignes de dialogue pseudo-philosophiques, entre 2 claquages de beignets montés au plus cut pour lui éviter de trop se ridiculiser.
Le bon point là-dedans, c'est la réalisation, propre et efficace, qui masque assez bien les modestes moyens sur lequels repose ce Keeper.
Seagal remettra le couvert avec Keoni Waxman la même année pour un Dangerous man un chouia plus stimulant.
Le bon point là-dedans, c'est la réalisation, propre et efficace, qui masque assez bien les modestes moyens sur lequels repose ce Keeper.
Seagal remettra le couvert avec Keoni Waxman la même année pour un Dangerous man un chouia plus stimulant.