Bati sur le postulat bateau des citadins qui se retrouvent dans les ennuis jusqu’au cou lorsqu’ils decident de se retirer sur la campagne pour echapper aux inconvenients de la grande ville, le tout matine d’un peu d’angoisse, la deception n’est pas peut-etre pas grande (les attentes n’etant pas grandes au depart), mais neanmoins totale…
Le telefilm d’Arthur Allan Seidelman (Hercules in New-York (1969)
, Magnum P.I. TV (1985), Trapper John M.D. TV (1985) ) part en effet sur les chapeaux de roues dans une description a la truelle d’une famille menee par un trader de pere et une business-woman de mere, flanques d’un gosse deconnecte de la famille et d’une pimpeche de fille a qui la nature donne des boutons...Le mise en presence est dans le ton et fait detester le casting des le depart, autant pour l’identification des spectateurs avec les protagonistes principaux.
L’”inquietant” debut avec son meurtre et son lac qu’on devine facilement faire office de cimetiere “marin”, rate egalement le coche en ce qui concerne l’ambiance et tiendrait presque de la parodie si le tout n’etait pas malheureusement aussi premier degree…
Le casting, tres leger pour une production television mettra en presence Valerie Harper (Night Terror TV (1977), Don’t go to Sleep TV (1982) et Gerald McRaney (The Brain Machine (1977), The Aliens are coming TV (1980), Simon & Simon TV (1981) ), qui auront du mal a donner une quelconque epaisseur a des personnages qui en sont totalement depourvu, la faute a un scenario indigent…
Rajoutons des “locaux” qui sont (bien sur) tous aussi suspects et inacceuillants qu’on peut l’etre, un (l’on suppose) veteran qui crapahute dans les bois, un non-suspect que l’on devinera tres vite etre le coupable(!), un mari qui a tendance a “egarer” les cadavres qu’il trouve, une epouse qui se met a jouer les detective (sans s’appeller Colombo(!) ) et un tueur qui cabotine a “donf”et l’on tient plus un candidat au “Razzies” qu’aux “Emmies”.
A ce titre, notons que le dechainement final a la hachette est d’un haut comique
, dommage cependant qu’il s’agisse d’un (tele)film de "trouille"... 
Un telefilm qui n’est donc supportable qu’au troisieme degree (et encore(!) ), et qui ni ne merite pas meme un apres-midi—aussi pluvieux fut-il…
The People across the Lake: 2.0 / 5