The Eyes of Charles Sand TV (1972) – Reza Badiyi

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
bluesoul
Messages : 5095
Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!

The Eyes of Charles Sand TV (1972) – Reza Badiyi

Message par bluesoul »

Un jeune homme, dernier heritier male de sa famille, devient le “legataire” de l’etrange pouvoir de son sang; celui de voir les morts, et d’ainsi venger ces derniers ou d’appaiser la souffrance des vivants…

“Telefright” produit pour le network ABC et son sycle “ABC Movie of the Week”, TEoCS affiche clairement ses ambitions; celles d’aboutir a une “serie” avec un concept “cle en mains”, prêt pour l’exploitation.

Paradoxalement, ABC diffusait déjà la meme meme annee la serie The Sixth Sense TV (1972), qui avec son professeur specialiste en para-science traitait d’un sujet extraordinairement similaire.

Pour un audience “moderne”, le postulat paranormal de TEoCS se rapproche egalement beaucoup de la serie Dead Zone TV (2002) et de son personnage “maudit” par son “don”, quelque part “force” de faire le bien pour enrayer les visions qui destabilise son existence, voire encore plus de The Six Sense (1999) de par la nature definitivement “morbide” des visions.

En retrospective, TEoCS est donc une sorte de melange, en avance sur son epoque (sa parente avec DZ) et dans l’air du temps (TSS) et l’interet qu’a l’epoque, l’opinion public porte aux para-sciences (le succes mediatique du “medium” Uri Geller), interet entretenu par Hollywood (The Power (1968), Carrie (1976), The Fury (1978), Shining (1980) ) ou les chaines de television television (The Omega factor (1979) et moult “emissions d’investigations paranormales” :roll: ).

Le concept est donc on ne peut plus “tendance”, pour ne pas dire dans la continuite de la grille de programme d’ABC de l’epoque. On sent neanmoins que contrairement a TSS, qui essayait de jouer avec les “phenomenes” paranormaux, laissant ses derniers dans l’abscond, TEoCS joue par contre beaucoup plus sur la “formulisation” de son recit.

Au niveau de la realisation, Reza Badiyi (The Doris Day Show TV (1970), Mission: Impossible TV (1969), Mannix TV (1970) ), realisateur d’origine iranienne ayant exclusivement oeuvre pour la tele US, se montre tres “classique”, parfois un peu trop meme.

S’il parvient a faire sursauter ses spectateurs avec quelques “visions” bien senties et a parfaitement tendre la perche a son casting, le recit semble en fait etre “ponctue” de moments forts, sans parvenir a donner l’impression de maintenir une certaine tension pendant toute sa duree. Notons neamoins, que les moments forts en question (dont un final en apotheose(!) :shock: ) retiennent l’attention.

Le casting quant a lui, est plutot mi-figue, mi-raisin.

Ainsi, Peter Haskell (Combat! TV (1965), The Phantom of Hollywood TV (1974), Mandrake TV (1979) ), dans le role de l’heritier du “don”, n’est pas tres charismatique. TSS et DZ sont a ce niveau, des series bien mieux loties.

Par contre, le reste du casting, dont en seconds couteaux Adam West (Batman (1966) ) ou Bradford Dillman (Bug (1975), The Amsterdam Kill (1977), Piranha (1978) ) se montrent déjà sous un meilleur jour.

Mais, en fait, celle qui remporte haut-la-main l’interpretation, est sans nul doute Barbara Rush (When Worlds collide (1951), It came from Outer Space (1953), Moon of the Wolf TV (1972) ), dans le role de la parente de l’heritiere, et qui nous gratifie d’un final assez “hysterique”, qui vaut a lui tout seul déjà le detour. :shock:

Un telefilm en demi-teinte donc, car plutot bonne production et conjugeant de nombreux talents et livrant un “entertainment” bien “calibre”, mais egalement aussi un tantinet phagocyte par les ambitions (trop calibrees et routinieres) de ses producteurs. Quand meme assez recommendable.

The Eyes of Charles Sand: 3.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Répondre