L'agence - George Nolfi -2010

[fiend41]

un politicien au "hasard" d'un échec électoral tombe nez à nez avec une fille atypique dont il va tomber amoureux. mais ce n'était pas prévu dans "Le Plan", un tracé tout préparé entretenu et surveillé par des hommes en chapeau depuis des millénaires.

issu d'une courte nouvelle de philip k.dick de 1954, ce film fait place à une comédie romantique qui m'a bien transporté. certes ce n'est pas nouveau, ça lorgne sur matrix (les portes, l'architecte qu'on ne voit pas là), lost room (les portes passerelles), dark city (l'expérimentation des sentiments humains), fringe (l'idée du plan et les hommes qui surveillent tout), charlie jade (les architectes de l'univers),

dans ce qu'on y voit ou pas, il y est question de libre-arbitre, de choix fondamentaux, d'amour, de talent, d'envie de changer la perception, que la danse est aussi un appel aux dieux (ça c'est assez connu en anciennes croyances), ça laisse des questions mais ça se laisse transporter aisèment. et ça suggère surtout que même des demi-dieux ont à obéir à des ordres indicibles car ils ne savent pas tout ! bref ça laisse bien .. des portes ouvertes ,

et le film par ses questions et propos, avec peu de violence et d'armes, plaira à bon priori à un large public féminin y compris

[Mercador]

J'ai passé un bon moment, mais il faut faire fi des toutes dernières minutes du film avec une morale lénifiante qui a dû faire retourner et effectuer un double salto à K. Dick dans sa tombe.

[savoy1]

Mon dieu, que c’est simpliste. Et vu par le petit bout de la lorgnette.
Intéressant sur le papier, le thème de l’omniscience se heurte à la logique dès qu’on questionne le hors-champ. Que font les « anges » quand ils n’apparaissent pas à l’écran ? Quid du reste du monde ? Même si un semblant d’excuse nous est donné par le fait qu’on nous dise que l’on ne peut pas s’occuper de tout le monde.
Ensuite la brigade d’intervention d’urgence apparue en début de métrage semble au final peu utile puisque ne réapparaissant que pour le suspense de rigueur, quand ça arrange le scénariste. Et encore son mode d’action semble bien inefficace eu égard à son rôle, on se contente de courir mollement sur deux-trois plans.
Enfin le personnage de Terence Stamp présenté comme redoutable, à part provoquer une entorse et digresser sur l’histoire de l’humanité, n’assure qu’une menace relative. D’ailleurs parlons-en de cette histoire de l’humanité toujours vue sous l’angle unilatéral des cultures judéo-chrétienne et occidentale. Quid de l’Orient et autres civilisations ? Facilité et raccourci à l’usage habituel du public US lambda.
Bref, je pinaille, car j’ai passé tout de même un bon moment. Mais il ne faut vraiment pas réfléchir trop, au risque de fiche en l’air tout ce bel équilibre scénaristique.

[MadXav]

Ce n'est pas un grand film, mais dans son registre, j'ai trouvé ça plutôt original et agréable. Le couple est assez touchant, l'actrice assez marrante, l'univers suffisamment curieux pour attiser la curiosité, le rythme assez soutenu. Tout est à sa place et l'ensemble fonctionne plutôt bien, à l'image des mécaniques bien huilée de K. Dick. On retrouve son univers mais tout y est ici plus léger à l'accoutumée... C'est gentil et rafraîchissant, j'ai bien aimé...

[hitcher]

Sympa sans être extraordinaire.
Pour résumer en une phrase:
un DarkCity pour midinettes

[Plisken]

Agréable mais manque vraiment de mordant. Emily Blunt est très belle.
M'a fait beaucoup penser à Men in Black et Monstres et Cie

[comte vonkrolock]

Alors par avance dsl pour notre public féminin mais moi j'vais être radical sur se film.

Le type même du film apprécier a la vision et dont le souvenir finira pas s'estomper très vite avec le temps. Alors il est clair que ça se laisse beaucoup plus facilement voir qu'un Rencontre avec Joe Black. Mais alors c'est bien la seul qualité que je veut bien lui reconnaitre.

Sa dis être tiré d'une nouvelle de Philip K. Dick ! J'ai l'impression qu'elle doit être très courte cette nouvelle ou très librement réadapté de façon a en vider l'essentiel peut-être. Je me demandais bien ou voulais en venir le réalisateur avec cette histoire de libre arbitre... Sa laisse sur une curieuse impression de je-m'en-foutisme au final. Un film limite trop commercial a une époque ou s'est plutôt légion très peu engager ou pas du tout je pense. Car au final se serais mieux qu'ont est l'impression qu'il ne cherche qu'a divertir (désoler par avance pour le terme qui va suivre) un public peu regardant ou trop fainéant. Typique donc des films du samedi soir

A titre de comparaison directe sur le même thème de l'histoire d'amour habillé en film de SF je lui préfèrerais largement ce petit bijoux qu'ai le Monsters de Gareth Edwards qui utilise le même procéder, mais avec une réel implication de son réalisateur que se soit dans sa mise en scène, son scénario ou bien l'implication des divers acteurs, une vrai réussite dans le domaine du film d'anticipation.
Alors certes Monsters ne bénéficie pas des même moyens comme pour le compositeur Thomas Newan qui réutilise en partie se qu'il avait fait sur le très bon "Les Sentiers de la perditions" avec Tom Hawks, ou des seconds couteau de la tramp de Terence Stamp.
Mais faut l'avouer y pas une parcelle de talent dans le long métrage de George Nolfi, tous va trop dans le sens du fric, de l'explication facile, là ou Monster lui se contentais pas seulement d'un budget rikiki et d'interprètes amateurs. Il y a un réel fossé entre ces deux style de productions.

L'une est vraiment sans âmes pour moi et vous aurez devinez laquelle Encore une fois un film ou le film annonce décrivais bien un produit calibré et standart.

[MadXav]

Alors par avance dsl pour notre public féminin mais moi j'vais être radical sur se film.

Heu... Toutes les personnes qui participent à ce thread et disent avoir plus ou moins apprécié sont des hommes !
Et comme dit en introduction du thread, c'est adapté (et largement brodé) d'une courte nouvelle.
D'ailleurs tu fais le parallèle avec Joe Black et il se fait que j'ai bien aimé les deux films, essentiellement pour les mêmes raisons d'ailleurs, à savoir l'élément féminin. Des nanas souriantes, jolies, pleines de vie, une romance peut être un peu cucul mais agréable...

[Superwonderscope]

Des nanas souriantes, jolies, pleines de vie, une romance peut être un peu cucul mais agréable...

Ca c'est l'effet chemise du vendredi de Xav

[comte vonkrolock]

Alors par avance dsl pour notre public féminin mais moi j'vais être radical sur se film.

Heu... Toutes les personnes qui participent à ce thread et disent avoir plus ou moins apprécié sont des hommes !
Et comme dit en introduction du thread, c'est adapté (et largement brodé) d'une courte nouvelle.
D'ailleurs tu fais le parallèle avec Joe Black et il se fait que j'ai bien aimé les deux films, essentiellement pour les mêmes raisons d'ailleurs, à savoir l'élément féminin. Des nanas souriantes, jolies, pleines de vie, une romance peut être un peu cucul mais agréable...

Oui comme je le disait c'est largement oubliable même si j'ai passé un moment agréable lors de sa vision. Le lendemain me demandais pourquoi il n'y avait rien de plus derrière cette bluette
Est ce le fait d'avoir vu juste avant The Ryan's Daughter qui fait que j'ai trouvez ça bien trop commercial ??? Y a des chances, bref que se soit Joe Black ou The Agency pour moi c'est largement dispensable.

Et pour rappelle encore une fois la bande-annonce annonçait déjà qu'il n'y avait rien derrière tous se meublement avec cette histoire de porte.

A titre d'exemple encore une fois avec un film friqué cette fois, et qui mixe les genres le remake de l'affaire Thomas Crown était beaucoup plus travaillé je trouve.

Mais je vais pas te gâcher ton plaisir tant mieux s'il est arriver a se faire apprécier, et pour éviter le HS et les comparatifs, ceux qui voudrais se voir un vrai film qui mixe bien la SF/Fantastique/Romance, et évite les gros clichés, ma réponse est clairement deux post au dessus avec le film de Gareth Edwards.

PS: Ce film ne partage rien de loin ou de prêt avec la série Fringe.

[MadXav]

Des nanas souriantes, jolies, pleines de vie, une romance peut être un peu cucul mais agréable...

Ca c'est l'effet chemise du vendredi de Xav

Il est moqueur ! Elle était pas bien ma chemise ? Faut le dire parce que demain soir, Arioch va encore devoir me supporter enchemisé pour aller voir Rise of the Planet of the Apes !

[rusty james]

C'est quand même comme un peu chiant :S J'ai rien contre les trucs à l'eau de rose mais là c'est un peu trop nian nian quand même... Et puis le côté Dieu tout ça c'est toujours un peu gonflant aussi... Ca se regarde quand même ceci dit.

[mallox]

Le type même du film apprécier a la vision et dont le souvenir finira pas s'estomper très vite avec le temps.

Mouais, enfin comme c'est le cas de 90% des films qu'on trouve ici, c'est pas un gage.

Perso, j'ai trouvé que c'était sobre, fluide, que se laissait voir sans déplaisir. Après, c'est clair que c'est pas non plus mémorable.

[comte vonkrolock]

Le type même du film apprécier a la vision et dont le souvenir finira pas s'estomper très vite avec le temps.

Mouais, enfin comme c'est le cas de 90% des films qu'on trouve ici, c'est pas un gage.

Sa a été un peu plus long de mon coté, la preuve avec World Invasion: Battle for LA, 6 mois avant atterrissage forcé du coté de la réalité

[Manolito]

Un film dont la marketing avait un peu laissé croire à un espèce de mélange de "Dark City" et Jason Bourne, mais en fait, du point de vue thématique, nous sommes bien plus dans la tradition des comédies romantiques et films d'amour à fond surnaturel, dans le genre de "Le portrait de Jennie", "Honni soit qui mal y pense", voire de titres comme "La vie est belle", "Les ailes du désir"... Un registre rarement exploité avec succès récemment par Hollywood, mais "L'agence" semble partir sur de bonnes bases : belle mise en scène sobre et classe, belle photo, bon Matt Damon, des dialogues qui tiennent la route. Pourtant, à l'arrivée, "L'agence" s'avère un brin trop lisse, trop gentil, sorte de comédie romantique sous des déguisements SF. Certains détails cassent un peu la vraisemblance du postulat de départ (on ne peut pas dire que ses agents soient si discrets que cela...), tout cela finit bien gentiment, le drame, l'émotion, ne passent pas tant que cela, la fin paraît un peu facile... Un gentil film romantique, agréable, mais n'en attendez pas plus...

Vu sur le bluray US, très belle copie HD 1.85, excellent rendu du grain cinéma, très bonne piste audio anglaise DTS Master. Avec vf et stf.