The House that wouldn’t die TV (1970) – John L. Moxey

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bluesoul
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The House that wouldn’t die TV (1970) – John L. Moxey

Message par bluesoul »

Une femme agee et sa jeune niece viennent s’installer a la campagne dans une demeure que la tante vient d’heriter. Si elles s’attirent tres vite les amities des locaux, elles semblent par contre s’attirer l’inimite de la demeure. Une sceance de spiritisme tenue dans les lieux ne fait que tres vite empirer les choses, quelque chose semblant s’attaquer desormais directement a la jeune niece…

Si le sujet—surnaturel—semble etre du pain beni pour un Dan Curtis (Dark Shadows TV (1966), The Norliss Tapes TV (1973), Dracula TV (1974) ), c’est pourtant Aaron Spelling qui produira ce telefright pour le compte de la chaine ABC et de son cycle de l’ABC Movie of the week.

Si Spelling est plus connu pour ses series-fleuves (Dynasty (1981), The Love Boat (1977) ), en producteur avise, Spelling ne neglige aucun genre, et touche donc aussi au telefilm de trouille (Don’t go to sleep TV (1982), Dark Mansions TV (1986), Satan’s School for Gils TV (2000) ).

Si l’histoire (d’une demeure hantee ou “habitee”) est loin d’etre neuve—plusieurs telefights abordent le sujet d’ailleurs (Crowhaven Farm TV (1970), Don’t be afraid of the Dark TV (1973), The strange and deadly Occurrence TV (1974) ), Spelling “betonne” par contre son telefilm sous tous les autres aspects.

Ainsi, la realisation sera confiee a ce vieux briscard de John Llewellyn Moxey, lui-meme pas refractaire aux telefilms fantastiques (The strange and deadly Occurrence TV (1974), Sanctuary of Fear TV (1979), Desire the Vampire TV (1982) ).

Si la realisation de Moxey usera de tous les artifices du genre (vents malefiques, bruitages inquietants et autre musique sinistre), elle n’en est pas moins efficace, et parvient tant a mettre en avant son casting (lui aussi “blinde”) que de mettre ses spectateurs de son cote (et donc “sous tension”).

Si le scenario, base sur un roman de Barbara Michaels, est somme toute tres (trop(?) ) “classique”, Moxey maitrise bien son rythme et mene son aventure surnaturelle sans temps mort et montre en mains—chronometrage d’un telefilm de l’epoque oblige!

Au niveau du casting, Barbara Stanwyck (Sorry, wrong Number (1948), Titanic (1953), A Taste of Evil TV (1971) ) livre une tres bonne prestation en maitresse des lieux inquiete du devenir de sa famille et de ses amis, tres bien epaulee dans sa tache par l’experience de Richard Egan (Blackbeard the Pirate (1952), Demetrius and the Gladiators (1954), The Amsterdam Kill (1977) ) dans celui de l’ami pret a venir en aide. La “jeune generation” sera representee par Michael Anderson Jr. (Shootout in a One-Dog Town TV (1974), Logan’s Run (1976), Nightkill (1980) ) dans un role nettement moins marque, mais bien interprete, et Kitty Winn (The Panic in Needle Park (1971), The Exorcist (1973), The Exorcist II: The Heretic (1977) ) qui s’en sort haut-la-main dans le role de la cible des forces malefiques!

Rien de bien neuf sur le petit ecran fantastique US de l’epoque certes, mais au final, une bonne petite serie B televisuelle bien carree et—l’on le sent—confectionnee avec amour et professionalisme.

The House that wouldn’t die: 4.0 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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