Confession d'un cannibale - 2006 - Martin Weisz

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Manolito
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Confession d'un cannibale - 2006 - Martin Weisz

Message par Manolito »

Titre allemand : ROHTENBURG

Le film de Martin Weisz, avec Thomas Kretschmann, dédié à un fameux fait divers glauque s'étant déroulé en Allemagne, arrive en dvd et bluray en France ces temps-ci.

Chronique du bluray sur le site :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ohtenburg-
savoy1
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Re: Confession d'un cannibale - 2006 - Martin Weisz

Message par savoy1 »

Afin de faire vivre le sujet, je recopie ici l'avis que j'avais exprimé à l'occasion du festival CineMadness :
... Une mise en scène lourde et appliquée, un travail sur les formats photos, en font un visionnage purement immersif, pour qui goûte ( !) à ce genre de sujet s’entend. Soit la descente dans la psyché torturée et la plus noire d’êtres humains dans nos sociétés dites civilisées. Ici pas moins de trois destinées à suivre en parallèle. Le futur cannibale, étouffé par sa mère, amateur de mondos chocs, et charnellement refoulé (saisissante scène de la chambre froide humaine). La victime consentante, homosexuel, catholique rongé par la culpabilité concernant la mort de sa génitrice, masochiste en devenir. Et l’étudiante thésarde qui étudie ce cas, happée et effrayée à la fois par le voyeurisme morbide qui peu à peu s’empare d’elle. Tout ça est monté en parallèle avec force flash-backs d’enfance et sautes temporelles. Prenant.
Et je voulais également rebondir sur la rubrique "ON N'AIME PAS" de la chronique du site :
• Les faits divers sordides
Moi non plus, je n'aime pas les faits divers, tout du moins tels qu'ils nous sont assénés dans les médias d'information depuis des années maintenant. Soit le libellé laconique d'un acte dénué de tout contexte. Ceci souvent dans une accumulation de titres destinée à renforcer crainte et paranoïa sociales. Or ici, on a bien affaire à un traitement cinématographique, avec un vrai travail technique et, que l'on adhère ou pas, une étude conséquente de caractère. C'est aussi le rôle du cinéma d'horreur de permettre d'appréhender ce gouffre nauséeux qui parfois traverse nos sociétés dites civilisées.
J'enfonce évidemment des portes ouvertes pour tout passionné présent sur le site. Mais réduire le film qui nous intéresse ici, au fait divers duquel il s'inspire, risquerait de correspondre au débat qui s'était instauré il y a quelque temps ici même à propos du mondo. Et cela me semblerait inadéquat. Voilà.
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