14 Blades (2010) Daniel Lee

[arioch]

Le réalisateur de LES TROIS ROYAUMES, mais aussi du tout pourri DRAGON SQUAD, sortira son nouveau film au début de l'année prochaine. Ca s'appelle 14 BLADES et le rôle principal est tenu par Donnie Yen. La bande annonce laisse clairement d'une fresque genre film de sabre (et apparemment, ça s'annonce spectaculaire)...

[inspecteur71]

Petite précision l'adaptation des Trois Royaumes par John Woo s'intitule sobrement Les Trois Royaumes tandis que celle de Daniel Lee portes le non de Résurrection du Dragon (Three Kingdoms : ressurection of the dragon), un bon petit micmacs entre titres originaux et appellation française.

[MadXav]

Le film sort en DVD et BR le 15 avril en édition HongKongaise. Sous-titres anglais sur les deux disques et a priori pas de zonage sur le BR.
Quelqu'un a vu le film ?

[MadXav]

Bon ben je me réponds à moi même puisque j'ai vu le Blu-Ray HK non-zoné (bonne qualité générale).

Et je dois dire que j'ai pas été déçu car pour moi, le film s'est avéré un spectacle réjouissant de bout en bout, pratiquement dénué de fausses notes. On est loin est épopées stylisées et chiantes dont nous a abreuvé Hong Kong ces dernières années. Si le film est ici léché, il n'a en revanche aucune volonté d'ampleur, pas plus qu'il n'est un film emprunt de "spiritualité concon" trop souvent synonyme de mollesse.

Non, 14 Blades est juste un bon gros film de baston, chiadé mais très Bis dans l'esprit, reposant sur des personnages super-charismatiques et très typés comme je les aime. Une nana gentille qu'a besoin d'un héros (Vicky Zhao Wei), un héros qui réponds présent (Donnie Yen), un jeune homme fougueux vétu comme un pirate (Wu Chun) et une "méchante" magnifique et incroyablement dangereuse (Kate Tsui Tse Shan). Et hop, nous voilà parti dans une aventure nous narrant un putsch politique à venir. Le souverain en place est naif est volage. Le vrai pouvoir, se sont ses sous-fifres qui l'exercent et se chargent, au besoin, des basses besognes. Donnie Yen est de ces experts en "réglage de problème". Mais il se rend compte un jour qu'il est manipulé et employé afin de faire tomber l'empereur. Là, notre bonhomme se rebelle et s'énerve. Il part péter tout et tout le monde.

Donnie Yen fait comme d'habitude un peu hautain mais bon, son rôle peut ici le justifier (et l'image finale mon Dieu !!! Quelle classe !). Au delà de ça, le mec crève l'écran et bouge incroyablement bien. Son personnage semble droit sorti un Chambara "BabyCartien" ou d'un Western Spaghetti. Il se balade avec une foule de gadgets aussi inventifs que létaux. Un vrai festival !
En face de lui se dresse la sublime Kate Tsui, belle à en crever et virevoltant avec la même aisance que notre héros. Chaque coup porté est improbable, gracieux et véritablement ludique...

Le rythme est effréné, les situations souvent inattendues, Sammo Hung répond présent pour un rôle loin de tout kung fu comique et l'ensemble remporte ma totale adhésion.

Encore une fois et malgré ce qu'on pourrait croire / espérer / redouter (choisissez la mention qui vous va bien), 14 Blades a tout du métrage Bis décomplexé mais superbement trousser. A voir.

[MadXav]

Sortie prévue en France directement en DVD et Blu-ray, soit chez Metropolitan, soit chez HK Video (rien de confirmé pour l'instant).

[MadXav]

Toujours rien dans les bacs français mais pendant ce temps, nos amis britanniques propose le film en Blu-Ray (VOSTA) à moins de 10euros fdpin :
http://www.play.com/DVD/Blu-ray/4-/1502 ... oduct.html

[antropophagus]

Des combats over-the-top au centre de cette aventure pas désagréable mais pas bien palpitante quand même, la faute à des enjeux bien maigres et à une mise en scène certes virevoltante mais qui rend parfois les scènes difficilement lisibles. Heureusement j’aime beaucoup le charisme que dégage Donnie Yen, d’ailleurs hormis son personnage les autres protagonistes n’ont pas grand intérêt, la palme du ridicule revenant au "pirate" très gay friendly et adepte du fronçage de sourcil inofensif.

Reste un spectacle globalement sympathique, très "jeu vidéo" dans l’esprit (ou Z, ou bis si vous préférez) qui se laisse regarder sans ennui même si rapidement après le visionnage il n’en reste déjà pas grand chose.