V.I Warshawski - Jeff Kanew (1991)

[Superwonderscope]

C'était con, mais en 1991, j'attendais cette adaptation de la série de bouquins et qui plus est avec l'abattage de Kathleen Turner, ça avait tout pour me plaire.

Las, le film était d'une platitude désolante, sans rythme et même Turner ne parvenait pas à élever la médiocrité générale du produit. Qui s'était bien planté partout, malgré (je m'en rappelle encore) une campagne d'affichage massive de 4x3 dans le métro.

Ca a fait partie d'une série d'échecs successifs mis en chantier par la firme Hollywood Pictures, qui s'éclipsa progressivement après des œuvres comme Un Bon Flic, Franc Parler/Straight talk (qui sort aussi en Blu ray aujourd'hui), La Chanteuse et le milliardaire, Les amants du nouveau monde, Lame de Fond... du fond de catalogue qui sortira apparemment au fur et à mesure de ces deux prochaines années. Super.

Et c'est Mill Creek qui sort le Blu Ray aux USA (attention, c'est du 1080i), et la review semble là aussi mauvaise.



http://www.blu-ray.com/movies/VI-Warsha ... 87/#Review

[manuma]

Souvenir d'un truc à peine regardable. Et pourtant, de mon côté, ne connaissant les romans, je n'en attendais pas grand-chose. Le pire film de Jeff Kanew (ce qui ne veut pas dire grand-chose, je l'admets, d'autant que je n'ai vu que 3 ou 4 bricoles de lui).

[Superwonderscope]

le film est à 6.50€ au Virgin des Champs.
j'ai honte.
j'ai craqué

[peter wonkley]

[Superwonderscope]

Bon... on va dire que c'était ma manière de rendre hommage au regretté Charles Durning qui vient de passer de vie à trépas....

Verdict:

1. Le blu ray : il est moche. Il y a comme un halo de gris pendant pratiquement tout le film.
2. Le son est plaqué à l'avant, manque de relief , comme voilé lui aussi; et ne décolle vraiment que dans certains morceaux de musique de Randy Edelman;
3. La musique est terriblement 90's dans ce qu'il y a de pire. Du saxophone et des percussions molles, une compo passe-partout (un peu à l'image du film donc quelque part, c'est logique) mais surtout une mélodie qui irait très bien au rayon bricolage du BHV un mardi matin.
4. le film : moins mauvais que dans mon souvenir. mais que quelqu'un ait pu penser en faire une franchise me dépasse complètement.
C'est impersonnel, peu réaliste (la jeune fille perd son père DEVANT SES YEUX mais se marre comme une baleine deux jours après. un trauma comme ça se digère en deux jours chez Hollywood Pictures; bravo.
Kathleen Turner a de l'abattage et ça se sent - c'est elle qui tient le film (avec Jay Sanders qui possède quelques dialogues croustillants). l'intrigue est bonne pour un roman de gare car là aussi, passe-partout et prévisible. Sauf peut-être la fin, dont je n'avais aucun souvenir.
Filmé comme un téléfilm. Kanew donne un machin sans aucune personnalité. cadré en 1.85:1, sans rien qui déborde. assez triste. Même la poursuite en hors-bord dans les canaux de Chicago manque de punch (et la musique qui accompagne est affreuse, ça n'arrange rien). Celle d'Amsterdamned peut dormir tranquille.

Au final, ça ne casse rien du tout - ni des briques, ni les burnes. Sans intérêt, inoffensif, sans saveur. Et une gamine à gifler.