The Devil’s Daughter TV (1973) – Jeannot Szwarc

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bluesoul
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The Devil’s Daughter TV (1973) – Jeannot Szwarc

Message par bluesoul »

Une jeune femme dont la mere decede soudainement, est recueillie par une “amie” de cette derniere. Choyee et couvee, elle decide neanmoins de vivre sa vie et de partir. Elle ignore cependant qu’elle a mis le pied dans un engrenage qui la depasse et qu’une terrible destinee lui a ete predite…

Produit par la Paramount pour le compte du network ABC, TDD fut diffuse dans le cadre du cycle de l’ABC Movie of the Week de la chaine.

Aux commandes du metrage, l’on retrouve un Jeannot Szwarc (Night of Terror TV (1972), Night Gallery TV (1972), Somewhere in Time (1980) ) encore en plein dans sa periode “TV”, avant qu’il ne tente l’aventure du “cinema”—pour ensuite revenir a la television(!).

Oeuvrant a la television depuis déjà quelques annees, la realisation de Szwarc reste malheureusement assez transparente sur ce metrage. Si decider de jouer la carte de la sobriete (la meme carte que le casting) est louable dans l’ensemble, il faut que soit les peripeties suivent, soit alors que le casting se montre a la hauteur de la tache.

Cote peripeties, celles-ci suivent leur petit bonhomme de chemin, tout en etant globalement assez peu entrainantes et fondamentalement sans surprises—aucune! L’on se demande au final meme, si le public de 1973 s’est effectivement plus laisser entrainer par ce recit que ne le serait celui du 21eme siècle…

L’on sent evidemment l’intention de se situer dans la “veine” Rosemary’s baby (1968), intention qui s’explique sans doute par (entre autre) la sortie au cinema de The Exorcist (1973), et qui de Satansploitation au cinema (The Omen (1976) ), vera le phenomene culminer avec la “suite” televisuelle au film de Polanski; Whatever happened to Rosemary’s baby TV (1976)!

Malheureusement, si ici les intentions sont “louables”, donc, les moyens (humains) restent—eux aussi—limites, un peu trop peut-etre.

Ainsi, au niveau du casting; Belinda Montgomery (Ritual of Evil TV (1970), Women in Chains TV (1972), Man from Atlantis TV (1977) ) dans le role-titre, est beaucoup trop effacee et au final—“fade” pour vraiment faire trembler le public dans son adversite. Face a elle, Shelley Winters (The Great Gatsby (1949), The Poseidon Adventure (1972), Tentacoli (1977) ) dans le role de “l’amie sataniste” joue les “inquietantes”, mais le resultat se situe plutot quelque part entre le cabotinage par professionalisme et l’ennui poli face a un projet peu enthousiasmant. Dans le role TRES secondaire d’un avoue, Joseph Cotton (The Magnificient Ambersons (1942), The Third Man (1949), I Crudeli (1967) )—qui a l’epoque a déjà opere un detour par l’Italie et ses series B—revient donc aux USA pour y cachetonner dans quelques series TV avant de franchement y perdre son temps dans ce telefilm…

Si sur le papier le casting est—en partie, du moins—plus que professionel et que le realisateur a déjà eu l’occasion de faire ses quelques preuves, le veritable probleme est surtout situe au niveau du scenario, qui ne permettra en fait a strictement personne de briller de quelconque facon que ce soit!

Le scenario est en effet du a la plume de Colin Higgins (Harold and Maude (1971), Silver Streak (1976), The Best little Whorehouse in Texas (1982) ), dont a la vue de la—TRES courte—filmographie (trois films) et a peine moins courte carriere de scenariste (neuf titres, dont un scenario–Harold and Maude—qui sera exploite trois fois au total…), sans compter que le sujet semble completement hors des “interets” personnel de l’auteur, l’on en vient naturellement a se poser un peu la question du pourquoi il participera a l ‘entreprise? Ce n’est malheureusement pas le resultat final qui aidera a comprendre…

Bref, un recit pas “diablement emballant”, voire meme tres champetre et a reserver aux seuls inconditionnels des messes noires televisuelles.

The Devil’s Daughter: 2.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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