A la suite d'un accident, le bébé de Madeline (Jordan Ladd) meurt pendant le 8e mois de grossesse. Madelin insiste pour aller à terme, malgré la mort de son bébé quelle a nommée Grace. Cependant, Grace reprend miraculeusement vie après l'accouchement. Et développe un curieux gout pour le sang humain.
Le teaser :
http://www.movieplayer.it/trailer/3106/ ... r-trailer/
Le film a créé une petite sensation au festival de Sundance il y a une semaine.
Il sera également présent au festival de Gérardmer 2009.
Grace - Paul Solet (2008)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Grace - Paul Solet (2008)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: Grace - Paul Solet (2008)
Vu au Festival de Gérardmer 2009 (Le film y a par ailleurs obtenu le Prix du Jury):
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=4638
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=4638
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Grace - Paul Solet (2008)
Moi je me souviens de la séance du samedi matin, où des mecs sont partis 3 minutes avant la fin pour aller faire la queue à la séance suivante. Du coup ils ont manqué la conclusion, qui pourtant mérite le coup d'oeil, et qui conclut le tout.Superwonderscope a écrit :Vu au Festival de Gérardmer 2009 (Le film y a par ailleurs obtenu le Prix du Jury):
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=4638

"Nous n'avons fait que fuir
Nous cogner dans les angles ..."
Noir Désir
Nous cogner dans les angles ..."
Noir Désir
Re: Grace - Paul Solet (2008)
Voilà un film qui marque, lourd dans son ambiance glauque de plus en plus malsaine, avec ses personnages névrosés.
Madeline Matheson, adepte de la macrobiotique et de la médecine parallèle, ayant déjà fait des fausses couches et qui a du mal à enfanter, finit par être enceinte. Bien que réticent au départ, Michael, son mari, la laisse se faire suivre durant sa grossesse par Patricia Lang, son ancienne maîtresse, sage-femme, au grand dam de sa belle-mère, Vivian (Gabrielle Rose), juge, qui ne jure que par la médecine classique et la nostalgie qu'elle éprouve quant à son expérience avec son fils, qu'elle a allaité jusqu'à ses 3 ans.
Mais voilà que le couple a un accident, son mari tué, le diagnostic énonce que l'enfant que Madeline porte est mort. Néanmoins, elle souhaite poursuivre sa grossesse.
Lors de son accouchement dans la douleur - pour elle, comme pour le spectateur ! -, l'enfant qui naît est mort, mais voilà que sa mère fait le vœu que Grace, comme elle dénomme l'enfant, soit en vie. Et voilà que son vœu se réalise... Reste que Grace refusera de se nourrir de lait maternel, lui préférant un liquide plus riche en fer...
Comme dit plus haut, une ambiance lourde pour un film lent et envoûtant à l'issue inéluctable, qui s'enfonce lentement dans l'horreur.
Entre un mari effacé, une belle-mère, juge autoritaire, qui vit dans la nostalgie de son passé de mère, et qui souhaite arracher Grace à sa mère, afin de remplacer son fils perdu, Madeline s'accroche à son désir d'avoir un enfant, quitte à se sacrifier pour lui.
Une belle analogie à un moment : celle d'un chien anémié par ses puces, tandis que Madeline est totalement anémiée par la faim, qu'elle peine à assouvir, de sa fille.
A voir.
Madeline Matheson, adepte de la macrobiotique et de la médecine parallèle, ayant déjà fait des fausses couches et qui a du mal à enfanter, finit par être enceinte. Bien que réticent au départ, Michael, son mari, la laisse se faire suivre durant sa grossesse par Patricia Lang, son ancienne maîtresse, sage-femme, au grand dam de sa belle-mère, Vivian (Gabrielle Rose), juge, qui ne jure que par la médecine classique et la nostalgie qu'elle éprouve quant à son expérience avec son fils, qu'elle a allaité jusqu'à ses 3 ans.
Mais voilà que le couple a un accident, son mari tué, le diagnostic énonce que l'enfant que Madeline porte est mort. Néanmoins, elle souhaite poursuivre sa grossesse.
Lors de son accouchement dans la douleur - pour elle, comme pour le spectateur ! -, l'enfant qui naît est mort, mais voilà que sa mère fait le vœu que Grace, comme elle dénomme l'enfant, soit en vie. Et voilà que son vœu se réalise... Reste que Grace refusera de se nourrir de lait maternel, lui préférant un liquide plus riche en fer...
Comme dit plus haut, une ambiance lourde pour un film lent et envoûtant à l'issue inéluctable, qui s'enfonce lentement dans l'horreur.
Entre un mari effacé, une belle-mère, juge autoritaire, qui vit dans la nostalgie de son passé de mère, et qui souhaite arracher Grace à sa mère, afin de remplacer son fils perdu, Madeline s'accroche à son désir d'avoir un enfant, quitte à se sacrifier pour lui.
Une belle analogie à un moment : celle d'un chien anémié par ses puces, tandis que Madeline est totalement anémiée par la faim, qu'elle peine à assouvir, de sa fille.
A voir.
-
- Messages : 1911
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
- Localisation : "There's evil on this island."
Re: Grace - Paul Solet (2008)
Pourtant doté de critiques assez élogieuses j’ai trouvé le film très mal foutu, chiant comme la mort, en fait je suis resté complètement en dehors, ne m’intéressant ni aux personnages antipathiques ni à cette histoire inspirée des classiques aux "bébés démoniaques" mais qui ne leur arrive pas à la cheville et qui ne risque pas de laisser la même empreinte. Vite vu, vite oublié.
Man-eater
-
- Messages : 2783
- Enregistré le : dim. mai 02, 2004 6:27 pm
- Localisation : http://perdu.com/
Re: Grace - Paul Solet (2008)
Un sorte de "It's Alive" sans le côté "bébé tueur". Le déroulement est plutôt bon. La toute fin m'a bien fait rigoler par son décalage.

Re: Grace - Paul Solet (2008)
Découvert avec retard chez un ami. Lui s'est fortement ennuyé, tandis que moi, j'ai particulièrement apprécié ce film. Preuve qu'il peut diviser.
Il est assez lent, mais par son ambiance il arrive à exercer une certaine fascination.
L'interprétation est convenable.
Grace s'écarte des films à la thématique similaire, par un ton différent et surtout en donnant une vraie épaisseur au personnage de la mère, bien plus intéressant que le bébé.
Si je devais l'associer à un autre film, ce ni Le monstre est vivant et encore moins Hellraiser (mentionné dans la critique) mais à une scène très intéressante d'un film médiocre : Bébé vampire, où la mère tient son fils, a compris son anormalité mais décide de le nourrir.
Dans Grace, il y a de cela.
D'abord, le lait tient une place importante, avant que ne s'y substitue le sang, et alors le film glisse vers un film d'horreur un peu plus traditionnel.
L'épilogue n'est pas le moment le plus réussi du film, mais globalement je trouve qu'il se démarque.
DVD sans bonus, malheureusement.
Il est assez lent, mais par son ambiance il arrive à exercer une certaine fascination.
L'interprétation est convenable.
Grace s'écarte des films à la thématique similaire, par un ton différent et surtout en donnant une vraie épaisseur au personnage de la mère, bien plus intéressant que le bébé.
Si je devais l'associer à un autre film, ce ni Le monstre est vivant et encore moins Hellraiser (mentionné dans la critique) mais à une scène très intéressante d'un film médiocre : Bébé vampire, où la mère tient son fils, a compris son anormalité mais décide de le nourrir.
Dans Grace, il y a de cela.
D'abord, le lait tient une place importante, avant que ne s'y substitue le sang, et alors le film glisse vers un film d'horreur un peu plus traditionnel.
L'épilogue n'est pas le moment le plus réussi du film, mais globalement je trouve qu'il se démarque.
DVD sans bonus, malheureusement.