Parker - Taylor Hackford (2012)

[Superwonderscope]

Jason Statham : gentil assassin
Michael Chiklis : méchant assassin
J-Lo : la meuf

d'après Donald Westlake, ce devrait etre la Xe adpatation des aventures de Parker (après Point Blank, Payback et même Made in USA...)

tournage cet été;

[MadXav]

Parker réalise un casse dans une fête foraine, en compagnie de quatre individus qui lui ont été recommandé par son beau père. Tout ce passe correctement mais au moment du partage, Parker reçoit du plomb au lieu des billets verts. Alors OK. La somme n'était que de 200.000 dollars mais pour Parker, c'était SES 200.000 dollars. Une fois sur pied, le gaillard entreprend donc d'aller chercher ses sous quoiqu'il arrive, quand bien même il devra buter tout un tas de monde sur sa route.

Cette histoire ne vous rappelle rien ? Mais oui, bien sûr. Ca sent fort le PAYBACK et avant lui LE POINT DE NON-RETOUR. La raison est bien simple : PARKER est l'adaptation de l'un des romans ("Flashfire") de Richard Stark dédié au Personnage de Parker (créé par Donald E. Westlake), petit truand teigneux et incroyablement têtu. PAYPACK et LE POINT DE NON-RETOUR étaient également des portages à l'écran de cette série et plus particulièrement du roman "Comme une Fleur" (The Hunter). On a donc le même personnage, et finalement une histoire assez proche.

Statham incarne le héros avec un certain succès. Le bonhomme semble increvable. Il lui tire dessus, on le plante, on le tabasse... Rien y fait ! Du fil, une aiguille et notre truand repart bille en tête à la recherche de son maigre magot.
Forcément, avec des années à ce rythme, le bonhomme a un corps couvert de cicatrices et les spectateurs qui auront fait le lien avec la saga littéraire et les précédents films s'amuseront de la "cartographie" des aventures de Parker visible dès qu'il tombe la chemise !

Mais au delà de Statham et de la violence des affrontements, PARKER est tout de même un film assez lent. Guère de second degré (contrairement à PAYBACK) et le côté Polars Noir de PAYBACK Director's Cut ou LE POINT DE NON-RETOUR est ici réduit. On a une mise en scène très passe-partout, et des personnages tout de même survolés. Michael Chiklis n'est pas un méchant mémorable, Nick Nolte est assez absent et Jenifer Lopez est plutôt transparente. On a bien l'impression qu'on a souhaité étoffer un peu son personnage mais ça ne fonctionne pas et provoque de belles baisses de régime.

Bref, replacé dans la filmo récente de Statham, ce film lorgne davantage du côté de BLITZ ou THE MECHANIC que du côté du survolté SAFE. Un peu dommage même si le résultat reste plutôt honnête.