Wicked City de Peter Mak (1992)

[Fatalis rex]

Tant que j'y suis... Wicked City est l'adaptation en live du film d'animation de Kawajiri. Produit par Tsui Hark, le film se trimballe une sale réputation. Il semble (pas encore vu) qu'il tente de reproduire les débordements de l'anime, mais en virant dans le grotesque là où Kawajiri réussit toujours son coup. Si quelqu'un l'a vu...



"Jambes-en-mousse" woman

[tomfincher]

Je crois que le film doit sortir chez le père Dionnet.


Le meilleur film fantastique asiatique de ces 50 dernières années.

[Fatalis rex]

Le meilleur film fantastique asiatique de ces 50 dernières années.

Il dit ça à chaque fois !!

[Dragonball]

Je crois que le film doit sortir chez le père Dionnet.


Le meilleur film fantastique asiatique de ces 50 dernières années.

Ses commentaires il les enregistre au saut du lit ?

[Schlockbuster]

Je l'avais chroniqué à l'époque de sa sortie en VHS en Angleterre dans un des premiers Trash Times. Pas revu depuis mais dans mes souvenirs c'était moyen. Disons que comme adaptation de l'anime ça ne vaut pas grand chose mais en tant que série B fantastique ça se laisse voir.

[Daoloth]

Dionnet le refourgue bientôt dans un coffret au milieu de trois autres prod Tsui Hark

[KERRY-KING]

Vu il y'a pas mal d'années en vcd, une grosse bouillie sous extasy, completement a coté de la plaque, le film vaut le coup d'oeil pour un combat mythique sur l'aile d'un avion...EN PLEIN VOL!!!

[orco]

Je viens de visionner le DVD issu du coffret Tsui Hark et..... ! C'est du lourd!

Adapté librement du roman qui est à l'origine de l'anime, le film emprunte beaucoup à Kawajiri, ne serait-ce déjà que par cette photographie constamment noyée dans un bleu brumeux dans lequel se découpent des personnages éclairés de rouge, plutôt réussie. Le début du film est très similaire à l'anime, pour ensuite dévier vers des situations complétements différentes dans sa deuxième moitié.

Ce qui frappe le plus ce sont ces idées complétement folles dont le film est truffé, comme cette femme-ascenseur, se transformant ensuite en femme-moto (biomécanisme qui rappelle beaucoup Tetsuo), ce combat sur un avion en plein vol, les transformations et les pouvoirs des monstres donnant lieu à des situations insensées...

Les moyens du films n'étant pas toujours à la hauteur de ces idées farfelues, on a recours à un montage très cut pour faire passer certains effets un peu limite, d'où parfois un manque de lisibilité, mais aussi parfois quelques fulgurances dignes des meilleurs plans de Tsui Hark...

En même temps, le récit est globalement assez confus et on est loin de la classe de l'anime de Kawajiri. Mais il y a ici suffisamment d'idées barrées pour plaire aux amateurs de films "too much" (dont je fais partie ).