In Dreams de Neil Jordan (1998)

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Dragonball
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In Dreams de Neil Jordan (1998)

Message par Dragonball »

"In Dreams"


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Claire Cooper, illustratrice de livres pour enfants, est depuis quelque temps tourmentee par des visions effrayantes ou apparaissent une ville engloutie, une petite fille egaree et la silhouette d'un homme. Inquiete, Claire demande a son mari de prevenir la police quand elle apprend qu'une petite fille vient d'etre enlevee. L'inspecteur Kay le renvoie sans menagement. Claire consulte alors des medecins qui se montrent impuissants a la guerir. C'est alors que sa fille Rebecca disparait mysterieusement. Claire comprend alors qu'elle est le jouet d'un tueur en serie.
Source : Allociné.


"In Dreams", ou comment flinguer définitivement un film qui s'annonçait pourtant magnifique !


Attention, quelques spoilers.

In Dreams de Neil Jordan, réalisateur de talent habitué des ambiances fantastiques stylisée ("Entretien avec un vampire", La compagnie des loups") s'annonçait comme un grand film. Il l'est d'ailleurs dans sa première partie, Jordan instanllant peu à peu une ambiance oppréssante dans une petite bourgade américaine, petite bourgade ou rode un sérial killer aussi cruel qu'insaisissable.
Le film est langoureux, bercé par les visions de Clarisse, magnifiquement mis en image par Neil Jordan et soutenue par l'excellent score d'Eliot Goldenthal.

Annette Bening n'est certes pas totalement convaincante mais reste correcte.

Malheureusement, passé une scène particulièrement dure, le film, avec l'apparition de sérial killer, sombre dans le foutage de gueule total, foutage de gueule qui pour nom : Robert Downey Jr.

Robert, Completement à l'ouest, celui joue comme un véritable mongolien, cabotinant et roulant des yeux comme un débile mentale !

Il est tout simplement insupportable et flingue completement le film, rien ne pouvant ratrapper le désatre, ni le style de Neil Jordan, ni le score de Goldenthal.

En définitve, un film raté.


Triste.

Vu au Biff, pas revu depuis et pas envie de vraiment de le revoir, vu la déception éprouvée lors de sa première vision. :?



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"Je suis une merde !"
Manolito
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Message par Manolito »

Le test du zone 2 de ce "Prémonitions" est sur le site ! :o

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?
manuma
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Re: In Dreams de Neil Jordan (1998)

Message par manuma »

J’en gardais un très bon souvenir. Et je ne suis pas passé très loin de la douche froide en le revoyant. Parce que c’est quand même bien bancal dans l’ensemble. J’ai un peu l’impression que Neil Jordan tente de tirer son film vers le conte pour adultes. Seulement, à l’inverse de La Compagnie des loups ou du récent Ondine, ici ça ne fonctionne pas. Il ne parvient jamais à trouver une harmonie, un équilibre entre l’exigence de réalisme que réclame son sujet pour fonctionner un minimum, et la vision personnelle, proche du fantastique féérique, qu’il en a. Du coup, on se retrouve face à un spectacle bâtard, qui perd son spectateur entre rêve (ou plutôt cauchemar) et réalité, et malmène fortement de son récit.

Ainsi la cohérence n’est clairement pas le point fort du film. On demeure sceptique devant le brusque basculement du personnage principal dans la folie, de même qu’on ne comprend pas vraiment pourquoi personne ne l’écoute alors qu’elle démontre très tôt dans le film ses talents de médium. La curieuse façon qu’a le scénario d’abandonner le personnage du mari à son triste sort dans la seconde partie du récit amène en outre à penser que le film a connu quelques problèmes d’écriture/réécriture, voire de montage (comme semble également en attester sa relativement courte durée). Quant aux acteurs, soit ils sont d’une sobriété confinant à l’effacement total (Stephen Rea, Aidan Quinn), soit ils en font trop, comme Annette Bening ou surtout Robert Downey, Jr., complètement à côté de la plaque en serial-killer croquemitaine (la faute à Neil ?).

Au final, je rejoins globalement l'avis de Dragonball : bien qu’extrêmement brillant dans sa forme et indéniablement plus ambitieux que la moyenne dans son créneau, In dreams fait donc plutôt figure de ratage.

Maintenant, il est vrai que si l’on est sensible à l’univers de Neil Jordan, le film mérite le coup d’œil car il porte assurément sa griffe. Vu sur DVD Zone 2 chroniqué par Manolito (au passage, le lien ci-dessus mène vers une autre chronique que celle du film).
comte vonkrolock
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Re: In Dreams de Neil Jordan (1998)

Message par comte vonkrolock »

Le liens du dessus est pas le bon, je remet celui qui mène au test du DVD:

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... in-dreams-

Je l'avait vu en salle à l'époque et j'avais grandement apprécier, revu plus tard en Z1 et Z2 j'avoue avoir été très déstabilisé par les couleurs, tous le formidable travail de Darius Konji est passé au oubliettes :shock: :shock: :shock: :shock: :cry:
Ces tons ocres, jaunes-vert, très automnales, qui fait qu'ont reconnais immédiatement ça patte quand on a vu Delicatessen ou bien la Cité des Enfants perdus. La même aventure qu'avait connu le DVD de la Neuvième Porte a l'étranger (le Z1 US) les couleurs avait été retraité ils ont virez tous les filtres, contrairement au Z2 Français qui gardent bien les spécificités de la diffusion en salle.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
Snake Plisken Escape from NY
comte vonkrolock
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Re: In Dreams de Neil Jordan (1998)

Message par comte vonkrolock »

Revu encore une fois sur se le très moyen DVD qui malgré les couleurs pas dans le ton, passe bien le cap des année.

Le film est bien dans la lignée de se que Neil Jordan a réaliser par le passé, a savoir donné un aspect étrange a se thriller, a travers ça musique on reconnaitre bien là le compositeur de Alien3 et Entretien avec un Vampire Elliot Goldendthal offre une partition qui transporte son spectateur entre rève et cauchemar éveillé.

Tous comme se cabotin de Robert Downey Jr semble grâce a des lentilles de contact et a une couleur de cheveu écarlate s'être échapper de la Compagnie des Loups lorsque on y regarde de plus près le physique de son personnage.
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Bien vu la critique Devildead, j'avais jamais fait gaffe a cette aspect là du film.
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