Aka : A blade in the dark - La maison de la terreur
Synopsis Un musicien se retire quelques jours dans la villa d’un ami afin de pouvoir composer la bande originale d’un film d’épouvante réalisé par une jeune cinéaste qui s’est inspiré des souvenirs terrifiants d’une de ses connaissances. Tandis que le montage de l’œuvre n’est pas achevé, le compositeur tente de travailler sur sa musique mais il est vite troublé par l’ambiance étrange de la pourtant paisible villa.
Rien mais alors rien n'a retenu mon attention dans ce Giallo sans le sous, sans idée, pas mis en scène et joué par des endives au charisme d'huitre. Gros pompages de Blow out de DePalma et de Ténèbres d'Argento. Un vrai film de couloir. Pratiquement tout le film se déroule dans une propriété moche au murs sans déco. Un calvaire...
A noter que la version original dure 104 minutes contre 96 pour la version française.
Vu il y a 2 ou 3 mois sur le DVD de Neo. Un film à mi-chemin entre le giallo et le slasher, lorgnant sans complexe du côté du fameux Ténèbres d’Argento. Relativement ambitieuse, l’intrigue mêle le whodunit hitchcockien/De Palmesque à un (début d’)interrogation, parfois amusée, sur le genre horrifique et les ficelles auxquels celui-ci recourt pour alpaguer le chaland.
Bien que pas forcement toutes très novatrices, les idées sympas ne manquent donc pas. Disons que c’est plutôt leur agencement qui pose problème. Celles-ci nous sont effectivement servies avec si peu de rigueur et une telle absence de travail sur la cohérence des faits exposés qu’il est difficile de ne pas décrocher rapidement pour, au final, se contenter de suivre ce rocambolesque récit d’un œil vaguement curieux, voire plus rarement amusé. En outre, la partition synthétique des frères De Angelis est tout bonnement horrible (et je dis ça alors que je défends jusqu'à la musique de Yor chez eux). Ce qui, pour un film mettant en scène comme personnage principal un compositeur de musique de film, ne fait pas très classe !
Concernant le DVD, j’avais attaqué le film dans sa version italienne sous-titrée, mais le son est tellement étouffé que j’ai dû me résigner à passer sur la version française au bout de 20 minutes, version proposant par ailleurs un doublage (d’époque ?) calamiteux.
Probablement dans le haut du panier de la filmo de Lamberto Bava (parmi les quelques titres que je connais), mais loin d’être top néanmoins.
Modifié en dernier par manuma le dim. août 28, 2011 12:04 pm, modifié 3 fois.
La maison de la terreur est un film à demi-réussi, un peu trop inégal.
On peut le situer entre le giallo et le film d'horreur.
Le prologue est très bon.
Sans être un huis-clos complet, le film se déroule pas mal de temps dans la maison.
Un lieu intéressant par son volume, mais trop vide, et pas suffisamment bien exploité par le réalisateur.
Je n'ai pas non plus aimé le travail du chef opérateur, trop neutre.
Il y a par contre des scènes très réussies, comme le meurtre dans la salle de bain.
Quant à l'intrigue, elle est plutôt intéressante, même s'il faut avouer que le principal protagoniste mème une enquête un peu poussive, qui s'emballe tardivement. Et on apprécie aussi le fait d'avoir des scènes extérieures.
La révélation finale, même si je m'en souvenais, est bien préservée.
J'ai aussi trouvé la musique inégale, non qu'elle soit mauvaise, mais assez développée.
Concernant les interprètes, je trouve l'acteur principal, Andrea Occhipinti, beaucoup trop fade, les autres sont un peu meilleurs.
Le budget était assez serré, expliquant quelques défauts.
Image avec du grain, définition moyenne. Il a aussi des saletés au bord de l'écran, une tache dans la scène de la piscine.
Son très bien, on a enfin la VO (le précédent DVD possédait un horrible doublage anglais).
La version française n'est pas intégrale.
Les suppléments sont bons.
Un entretien intéressant de Lamberto Bava, un peu flou sur les chiffres cependant.
Un autre également du scénariste Dardano Sacchetti, qui est le plus critique.
Enfin, le chef opérateur s'exprime.
Les trois entretiens se complètent assez bien.
Il y a aussi le CD de la musique.
Après la magnifique 4K de chez Vinegar Syndrome qui enfonce facilement toutes les éditions existantes, revisitation de la VF en 35mm, que je n’avais pas revue (entendue) depuis que je travaillais au Brady il y a 35 ans.
Cette VF est absolument épouvantable. À hurler de rire tant le décalage entre le phrasé, les dialogues théâtraux et hors sol … est énorme. Elle met le film par terre, littéralement.
Cette nouvelle vison en grand écran m’a parue encore plus criante quant au positionnement TV initial. Mais pour du 16mm, la technique est tout à fait respectable et soignée. En replaçant le film dans son contexte initial, ça reste une production assez curieuse , tant par son remontage que sa présence en 1983. Quand on voit cette horreur de Crimes au cimetière étrusque qui a eu la même destinée, il y a quand même un gouffre.
Les influences de Blow Out et Pulsions sont encore plus évidentes , même si ce que m’avait dit Bava était une demande initiale de la production.
Ca reste un film mineur mais dont je trouve un charme assez indéfinissable. Assez meta dans son approche (la réalisatrice étranglée avec la pellicule de son propre film, ça reste très bon), qui confirme le côté très ludique de Bava et le fait qu’il apprécie plus les lieux uniques.
Pour mémoire, le film sortit tardivement en France et fut l’un des derniers à être distribué par les Films Jacques Leitienne en 1987.
17 259 entrees, dont 1450 au Brady en 1990 lorsque j’y étais. Le film passait tous les ans au Brady, jusqu’en 1994, date de sa dernière exploitation cinéma.
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