noar13 a écrit :Bonjour est-ce que par hasard le bd wildside serait zall et pas zb comme indiqué sur la jaquette, merci
Salut noar13!
Comme toi j'aurais aimé trouver la réponse. De tous les BR Wildside que j'ai, seule la trilogie des Shaolins (36ième chambre, etc...) est bloquée B. Donc, il y a toujours un petit risque lorsque l'on achète du Wildside en blu-ray!
J'espérais la réponse ici: http://www.blu-ray.com/movies/Valhalla- ... ray/11054/
Mais n'a pas été testé pour l'instant!
Pour moi, le film est clairement découpé en deux parties. Une première moitié qui pose un personnage assez fascinant, indestructible, sauvage, effrayant. Elle pose également un contexte historique intéressant et peu commun. Le rythme contemplatif ne m'a pas gêné, bien au contraire, la photographie est splendide, la bande originale magnifique, les acteurs très bon... Bref, tout concoure à mettre en appétit, à attendre le développement de cette histoire et de ce personnage, de sa relation avec l'enfant etc.
Et c'est là que le drame survient, on attaque la seconde moitié du film.
Celle où rien n'est développé, où on s'emmerde sévère parce que l'aspect contemplatif ne sert plus rien, ni l'histoire, ni les personnages. On cumule les "trips", les visions rougeoyantes incompréhensibles et particulièrement laides, on expérimente, on se la pète un peu auteur. On ne comprend pas les agissements de notre héros viking, Refn lui fait empiler des cailloux, le fait marcher et regarder au loin. Par certains moments, on se demande qui est encore vivant, qui s'est vraiment fait buter, on perd tous nos repères et le sentiment qui en ressort, c'est surtout que le réalisateur ne sait plus où il va, comment achever son film. Il fait parler l'enfant à la place du muet, idée intéressante relevant du mysticisme. Pourquoi pas. Mais en réalité, l'idée n'est pas exploitée car le muet n'avait à l'évidence rien d'intéressant à dire !
Durant cette seconde moitié, les images étant tour à tour magnifiques ou très laides, l'histoire étant complètement mise de côté, on se raccroche à la musique, toujours aussi fascinante. On fermerait presque les yeux ! D'ailleurs c'est ce que j'aurai du faire parce que le plan final, ce travelling artificiel avec des indiens rouges dont certains ne sont même pas indiens, ça m'a brûlé les rétines tellement c'était dégueulasse. Et Refn nous laisse là dessus, vas-y spectateur, passe à autre chose !
Alors oui, le film est comparable à AGUIRRE dans l'idée. Sauf que du film d'Herzog ne se dégage jamais l'aspect je-m'en-foutiste que j'ai subi dans la seconde moitié VALHALLA RISING. Herzog porte son histoire et ses personnages jusqu'au bout, ne le perd jamais. L'aventure humaine va à son terme, la trame est simple mais le cap est maintenu de bout en bout.
Dans VALHALLA RISING, la trame se casse tout simplement à l'issue du voyage en bateau. Les personnages naviguent dans la brume, de même que le réalisateur et les spectateurs. Après, plus rien. Tous meurent, de manière suffisamment étiiiiiiiiirée dans le temps pour que ça boucle un film.
Bref, je sors très partagé du visionnage, avec surtout l'impression que si Refn avait réellement su où il allait, au lieu de tenter le sous-Tarkovski ou le sous-Kubrick, s'il avait su se montrer plus modeste et équilibré, il aurait pu livrer un grand film. Là, on a juste un film inégal dont je ne retiendrai que la première partie, la grande déception occasionnée par la seconde, et une bande originale magnifique.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Assez dubitatif face à cette opaque épopée viking au rythme très malickien. Tout comme dans son subséquent Drive, Nicolas Winding Refn fait en quelque sorte du neuf avec du vieux, se servant à droite à gauche – ici au rayon film d’aventure métaphysique - tout en parvenant à éviter l’impression de redite ou plagiat chez le spectateur. Et, au final, je dois admettre que ce bricolage fonctionne plutôt bien car Valhalla rising est un film qui en impose côté mise en scène et possède indéniablement une identité propre.
Maintenant, savoir digérer ses classiques comme le fait Refn, pour au final imposer un univers bien à soi, c’est un bon point, mais il faut aussi que l’histoire suive derrière. Et, tout comme dans Bronson, je trouve que l’on reste en dehors de l’intrigue et ses enjeux. Par ailleurs, aussi charismatique soit-il, le personnage central n’est pas – et c’est là le moins que l’on puisse dire – des plus attachants, ne contribuant guère à notre investissement au sein du récit.
Un film envoutant...diaboliquement efficace.Le final sans son, est de toute beauté.
Ce qui m'a frappé, c'est la puissance qui s'en dégage à chaque visionnage! !!
La musique, les décors, les dialogues...Un film précieux en somme.
Revu en Bluray et après le choc du film lui même, le choc de l'image qui tue. De véritables fresques qui s’enchaînent de manière totalement envoûtante si on parvient à se laisser emporter.
Une "simple" interview en bonus avec Refn et Mikkelsen, elle s'avère malgré tout passionnante et riche en information quant à l’origine du film "de SF mais qui se déroule dans le passé" dixit Refn mais surtout sur son contenu qui peut paraître opaque de prime abord mais qui possède un véritable sens qu'on adhère ou pas au résultat.
Apparemment le tournage (en Ecosse) a été assez extrême, j'aurais vraiment apprécié un making of.
