Je précise que les extraits des anciens films sont très courts et peu envahissants, ils constituent environ 5 pour cent du métrage à vue de nez et nous avons bien un vrai nouveau film, pas une compilation d'extraits vaguement reliés entre eux.
Effectivement, les talents d'actrice d'Ovidie sont très inégaux, surtout comparés à ceux des autres acteurs nettement plus convaincants. Bien sûr, il y a un peu de narcissisme dans cette oeuvre auto-référentielle. Certains passages sont très bons (le musée, d'oers et déjà un gros moment Rollinien), d'autres sont plus passables (le début fait peur !).
Puisqu'on parle souvent du "fantastique français", on constate que seul Rollin semble encore savoir ce que c'est, ce qu'est la sensibilité fantastique française (dans le cinéma, mais aussi la littérature, la peinture) alors que la plupart de la jeune garde est obnubilée par la culture américaine et offre en grande partie une image très acculturée.
Trop intello pour les uns, trop bis pour les autres, Rollin continue son bonhomme de chemin qui n'est qu'à lui, presque anachronique. En cela, "La nuit des horloges" force toujours le respect.
Vu sur cinéFX, (bonne copie 1.66 et stéréo) où il passe très régulièrement - comme tous les Rollin
