Mad Men - Matthew Weiner (2007 et +)

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Episode 3 : on s'enfonce un peu plus dans la noirceur et la dépression... et jamais le mobilier des bureaux n'a été aussi coloré, éclatant, moderne. un contraste saisissant! Les rebondissements du scénario sont tout aussi déprimants et Jon Hamm s'affirme un acteur tout en nuance. Très bien, mais y'a encore moins de joie. Ceci dit, la meilleure série adulte vue depuis des lustres.

Une petite erreur : Draper et son collègue anglais vont au cinéma voir... Gamera Sauf que l'action se déroule en 1964 et que Gamera n'est pas sorti aux USA avant fin 1966 aux USA...

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Episodes 4 à 6 - saison 4.

Un pendant comique vient d'arriver : la nouvelle secrétaire de Draper. je ne sais pas si c'est ce qu'il y a de meilleur dans la série (j'en doute) mais elle apparait comme une soupape de sécurité quant au déferlement de drames qui s'abattent sur la série. l'ex de Draper semble de plus en plus hystérique - son statut d'überbitch qui se dessinait dans les saisons précédentes est clair, comme si elle était encore amoureuse sans pouvoir l'avouer. les sujets sont de plus en plus scabreux, aussi

Spoiler : :

la scène de masturbation, de sa fille

, et on commence à entrer de plein pied dans la seconde partie des années 60 pour le décorum, les relations hors travail... Mais le ton est moins lourd, moins grave que dans les 3 premiers épisodes.
C'est quand même Joanie qui bénéficie, à mon sens, du rôle le plus intéressant à ce moment, dotée de dialogues particulièrement intelligents. Toujours aussi passionnant!

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Saison 7, épisodes 1 et 2.
Je m'y replonge doucement. C'est clairement la fin d'une ère. Tous les protagonistes sont gentiment en train de dévisser. les cartes ont été redistribuées : Draper a été viré, Peggy est revenue dans le giron original mais avec un chef vieux-jeu et raciste, Joan est à peu près la seule à poursuivre l'ascenseur social.
Toujours élégamment mis en scène, précision de la reconstitution, photographie aux couleurs resplendissantes... scénario qui fait la part belle aux dialogues à double détente. Et qui dessine lentement les pertes de contrôle des vies des principaux protagonistes.

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Episodes 2 -11

Clairement la fin d'une époque. Weiner commence à préparer le terrain pour )à la fois le passage de relais à une autre décade mais également à boucler la boucle de pistes non résolues (comme l'enfant de Peggy de la saison 1). Toujours des dialogues aussi fins, secs comme un coup de trique. Une sexualité toujours audacieuse, mais emprunte de pas mal de désenchantement. La firme vit au rythme des rebondissements du retour de Don Draper, à son rachat par McCann et aux impacts désastreux sur la vie de chacun.
De grands moments de télévision qui écrasent sans souci en termes de narration et de jeu d'acteurs, les 3/4 des films récents.

Toujours aussi passionnant et clairement, très clairement à mes yeux, la meilleure série TV de ces 20 dernières années avec Six Feet Under.

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Saison 7 épisodes 12-14

Voilà, c'est fini. Une conclusion au diapason de la série, entre amertume, rire jaune et satisfaction. Boucle bouclée avec la saison 1, Draper fait la paix avec lui-même, en quelque sorte. Le dernier épisode est vraiment curieux Chacun semble (enfin) avoir trouvé sa voie/voix. C'est même le premier épisode où on voit l'ensemble trouver une unisson. Une tragédie qu en masque une autre, mais qui au fond, semble être une chance.

Très heureux d'avoir suivi ces aventures enrichissantes. un grand moment de télévision.