12 rounds - Renny Harlin (2009)

[Superwonderscope]

Retour au cinéma d'action avec des neurones pour Renny Harlin.

Avec John "The marine" Cena dans le role d'un agent du FBI qui va chercher sa petite amie enlevée par un méchant gangster de la Nouvelle Orléans.

Comme The Marine, les fonds proviennent de la World Wrestling E. qui tente une nouvelle fois de percer au cinéma, via le label de genre Fox Atomic qui distribue. Le tournage est presque fini et le film sort aux USA le 13/03/2009.

Après cela, Renny revient dans son pays natal afin de commencer un biopic sur Mannerheim.

[Superwonderscope]

Nouveau rateau pour le finlandais qui va peut etre devoir changer de crèmerie et de choix de films? un petit 1,7 m de $ pour son nouveau film sur la journée d'hier. Autrement dit : un bide.

[Lord Taki]

Bide injustifié car j'ai passé un agréable moment.
Le film est toujours rythmé, réservant quelques surprises... et puis merde j'ai toujours aimé Renny Harlin et ce film ne déroe pas à la règle.
Je reconnais que la poursuite en pied contre une voiture est un poil too much mais c'est du détail pour ce style de film.

[Superfly]

c'est vrai que c'est dommage parce que franchement c'est vraiment sympa. On ne s'emmerde pas une seconde et ça bourrine bien ... dommage.

[Manolito]

Effectivement, une jolie réussite pour le père Renny, pour un retour au film d'action à budget assez confortable.

Le scénario louche vraiment vers les "Die hard" et autres "Speed", avec son terroriste, improbable super-méchant (qui a décapité son frère lui-même pour avoir raté une vente d'armes nous explique-t-on avant même la fin du générique de début !), aux plans machiavéliques pleins de rebondissements et de gadgets technologiques en tous genres. On peut même dire qu'on s'inspire ici très, très fortement de "Une journée en enfer" à plus d'un titre. Cela date d'ailleurs un peu le film : après "Casino Royale" et autres Jason Bourne, "12 Rounds" paraît arriver avec 10 ans de retard...

Mais bon, le public de "12 rounds" ne vient pas spécialement pour l'originalité du scénario : côté castagne et action, on est servi ! Les CGI sont réduits à la portion congrue, à quelques explosions et panaches de fumée près, "12 Rounds" est un film qui mise avant tout sur les cascades, les chocs réels, comme lorsque Renny lâche un tramway sans frein dans une grande avenue, ou un énorme camion de pompiers dans des ruelles étroites. Ca pète, ça court, ça flingue..

Et, malgré un départ un peu trop sur les chapeaux de roue, au cours du récit, Renny parvient à donner juste ce qu'il faut d'épaisseur à ses personnages pour qu'ils ne soient pas ridicules ou complètement creux. Il n'oublie pas de nous livrer aussi quelques idées improbables (comme ce sauvetage d'obèse dans un ascenseur !). Un autre point fort est l'exploitation de la Nouvelle Orléans et de la diversité de ses décors. Certes, un peu moins de montage artificiellement sur-découpé et de zoom sous Red Bull aurait été appréciés.

Mais Herlin s'en sort quand même très bien, avec ce film d'une générosité assez étourdissante en terme de scènes d'action quand on repense après coup à ce qu'on vient de voir !

Alors oui, sur Devil, on est trop radin pour se jeter sur le bluray de "Il était une fois en Amérique" dans les secondes suivant sa sortie.

Mais sur quel autre forum vous offre-t-on un week end "les derniers films de Renny Harlin" et vous donne-t-on des nouvelles des blurays de "Giallo", "Fais leur vivre l'Enfer Malone" et autres "12 Rounds" ? Hein, je vous le demande... Chacun ses priorités...

Et le bluray européen de "12 rounds" est excellent, un quasi sans-faute en terme d'image dans sa très bonne copie HD 2.35. Bande Son anglaise Dts Master qui casse tout. Rien à dire, c'est du tout bon. Avec VF DTS et STF. A noter qu'il contient le "extreme cut", comme le bluray US, à savoir la version "unrated" (110 minutes) de ce métrage sorti initialement en PG13 aux USA (108 mn).

[manuma]

Aucun doute : bien que surpassé depuis une poignée d’années déjà par Michael Bay dans son créneau, Renny Harlin ne désarme pas et demeure encore une valeur sûre du cinéma d’action bulldozer joyeusement régressif.

Shoot and run, c’est un scénario indigent, assez grotesque même, dans son concept, et pas crédible une demi-seconde, des acteurs qui ont la tête de l’emploi et rien de plus (encore que … le beau gosse qui joue le terroriste international fait seulement marrer) et une réalisation qui joue à donf la carte du « plein la gueule », portée par un montage frénétique. Petit plus, tout cela sent quand même davantage la vraie tôle froissée que ce que l’on nous offre habituellement aujourd’hui dans le même genre.

Maintenant, si le côté généreux de cette affaire fait de l’ensemble un spectacle plutôt plaisant à suivre, incitant inévitablement le spectateur à une certaine clémence, Shoot and run n’en reste pas moins une bande d’action dépourvue de tout relief à l’intérêt très limité.