Raoul : Diritto di Uccidere - Andrea Bolognini (2004)

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Superwonderscope
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Raoul : Diritto di Uccidere - Andrea Bolognini (2004)

Message par Superwonderscope »

Sortie le 18/03 par la warner bros Italia (?) (et en Scope), Il s'agirait d'un thriller historique adapté d'un roman de Dostoievski (!) par... Luigi Bazzoni (Giornata nera per l'Ariete avec franco nero en 1971), entre autres, avec :

Stefano Dionisi (Le sang des Innocents), Violante Placido (fille de Michele) Laura Betti (La baie sanglante entre autres...), Giancarlo Giannini, Ernesto Mahieux, Nicola Farron (Bodycount, Les Lunettes d'or)...

Et une musique d'Andrea Morricone.

Mai 1938 : lors du passage d'Hitler à Rome , la lente descente aux enfers de Raoul (Stefano Dionisi) jeune avocat sans travail (car non inscrit au parti fasciste), contraint à tuer et à cacher ses meurtres.

le site :

http://web.tiscali.it/cinemamore/uscitenew.html
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
manuma
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Re: Raoul : Diritto di Uccidere - Andrea Bolognini (2004)

Message par manuma »

Raul - Diritto di uccidere est la transposition du Crime et châtiment de Fyodor Dostoevsky dans l’Italie fasciste de la fin des années 30. Une option de renouvellement pas moins estimable qu’une autre, et finalement assez proche du récit originel, mais qui, pour marquer durablement les esprits, aurait nécessité un peu plus d’inventivité et de personnalité dans sa mise en image.

Car si l’ensemble se laisse suivre sans problème, la force du propos et le sérieux de l’interprétation (en particulier celle de Giancarlo Giannini, toujours impec) nous assurant d'emblée un spectacle de qualité, il persiste tout au long du film un arrière-goût gênant d’académisme et de professionnalisme appliqué. L’imagerie de la période fasciste proposée ici me semble nous renvoyer directement à ces 2 classiques du cinéma italien des années 70 que sont, Une Journée particulière de Scola et Le Conformiste de Bertolucci, et l’ensemble manque globalement de chaleur, de passion, et pour tout dire d’inspiration. Même la musique d’Andrea Morricone (fils de …) donne dans le déjà vu (ou plus exactement le déjà entendu).

Un film un peu vain et sec, qu’on aurait préféré voir réalisé par Mauro Bolognini (oncle du réalisateur Andrea) il y a une trentaine d’années, comme cela était apparemment prévu au départ.
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