Aux Frontieres du Possible TV (1971) – Vicas / Boissol

[bluesoul]

Deux agents du Bureau International de la Prevention Scientifique (BIPS) menent diverses enquetes sur des incidents etranges et inventions revolutionnaires, dans le but d’enrayer d’eventuelles catastrophes ou d’empecher leur utilisation nefaste…

Co-production franco-germano-autrichienne et diffusee sur la deuxieme chaine de l’ORTF en deux saisons espacees (l’une en 1971 et l’autre en 1974), la genese de cette serie se trouve dans le livre “L’Espionnage scientifique” de Jacques Bergier, qui fut scientifique et resistant, tout autant qu’espion et ecrivain, et qui par la publication de son livre “Le Matin des Magiciens” fut a la base du “realisme fantastique”, mouvement a tendance “Forteenne” (lance par l’ecrivain Charles Hoyt Fort), qui cherche a analyser les “phenomenes” et “evenements” ignores par la science “classique”. Il creera aussi une revue (“Planete”) pour promouvoir le mouvement.

Notons cependant, que Bergier s’interesse aussi a l’esoterisme et a certains domaines tenant plus de l’“occulte”, ceci expliquant notemment son abondente bibliographie dans la collection l’”Aventure Mysterieuse” chez J’ai Lu.

Veritable amateur de “X-Files” en avance sur la serie TV du meme nom et sur les series similaires (The Sixth Sense TV (1971), Project UFO TV (1978) ), il mentionnera (déjà) dans ses ecrits des “hommes en noirs” a l’epoque.

Venue apres la Brigade des Malefices TV (1970), et malgre la tendance affichee de l’auteur de LMdM, la serie preferera privilegier une approche plus “scientifique” qu’”esoterique” dans son propos.

A ce titre, la serie revetira le canevas d’”enquetes” sur l’”etrange” qui entre (parfois avec fracas) dans le quotidien ou la societe.

Le casting sera facilement domine par le couple-vedette forme par Pierre Vaneck (Marianne de ma Jeunesse (1955), Un nomme La Rocca (1961), L’Homme d’Amsterdam TV (1976) ) et Elga Andersen (Ascenseur pour l’Echafaud (1958), L’Oeil du Monocle (1962), Le Mans (1971) ). Tous deux parviennent sans probleme a faire passer le cote collegues-respect-amitie de leurs personnages, tout en evitant soigneusement le traditionnel sous-entendu “affectif”.

A noter neanmoins que Elga Andersen ne trouvera jamais reellement ses reperes dans l’univers des productions televisees, et quittera la serie a la moitie de la deuxieme saison pour etre remplacee par Eva Christian (Das Kriminalmuseum / [ Musee de Police ] TV (1963), Hamburg Transit TV (1972), Der Alte TV / [ Le Vieux ] Le Renard (1977) ).

Redecouvrir AFdP une quarantaine d’annees plus tard fait se rendre compte a quel point la serie a ete produite a une periode “charniere” d’un point de vue societe et television. Diffusee en 1971, la serie a literalement un pied dans chaque decennie (les annees 60s et les annees 70s), ce qui jouera selon les cas, en sa faveur ou defaveur.

En fait, et comme la serie britannique The Strange Report TV (1968) qui se retrouvera dans la meme situation, a la base, le concept de la serie est plutot fort et novateur.

Ainsi, deux agents scientifiques, tous deux travaillant pour un organisme international, et beneficiant d’un status egal a celui de diplomates (immunite incluse!) enquetent sur des “incidents”, “accidents” ou crimes “etranges” ou la technologie est soit partie prise, soit cense venir a bout du probleme.

Malheureusement, ce concept, en avance sur son temps, est par contre parfois mollement exploite. A ca, plusieurs raisons.

D’abord, les personnages restent (comme TSR) assez types; le personnage interprete par Pierre Vaneck est ainsi un scientifique qui semble un peu touche-a-tout, sorte de “renaissance man” de laboratoire, le tout matine d’un flair de detective prive bien rode, et jouant—si necessaire—des poings comme un baroudeur TV des annees 60s savait si bien le faire. A l’arrivee, si le personnage est sympathique et possede un certain charisme—il en a(!)—il n’en est pas moins pas toujours…credible.

Le personnage interprete par Elga Andersen (et plus tard par Eva Christian), femme de tete, parait ainsi paradoxalement plus en retrait. Sorte de “completement” ou sosie de celui de Vaneck, le secondant parfaitement. Le probleme etant, le fait, qu’elle ne fait—justement—que le “seconder”(!), epoque oblige. Ajoutons aussi qu’en l’une ou l’autre occasion, il faudra la sauver, ce qui rabaisse a nouveau un tantinet son role dans la serie.

Cote intrigue, et si ces dernieres sont nettement plus orientees “science” et “fantastique” que TSR, elle semble cependant aussi lorgner sur la mode “Eurospy” encore en vigueur a l’epoque (adversaires megalomanes ou sinistre organisation criminelle parfois inclus(e)! ), voire sur la science-fiction, avec un accent plus porte sur la composante “fiction” que sur “science”.

Aussi, si certaines idees de malversations scientifiques, meme si plutot bien vues dans leurs concepts, leurs tenants et leurs aboutissants (p.ex. l’espionnage industriel ou la consequence ou effets secondaires de l’existence de certaines inventions ou systemes), leur mise en image est parfois (tres) simpliste, budget televisuel “serre”, mais aussi difficulte d’”imaginer” le concept (surtout a l’epoque!)—oblige. Un probleme similaire de visualization peut etre remarque dans le telefilm Die Welt am Draht / [ World on a Wire ] TV (1973), ou l’aspect scientifique est par contre parfaitement exploitee et meme avec un talent premonitoire des plus tetanisant!

Dans le meme ordre d’idees; un dernier element qui pourrait rebuter un telespectateur “moderne” est sans doute que malgre les bonnes intentions et le foisonnement d’idees, il faut avouer que les moyens techniques (televisuels) de l’epoque sont plutot primitifs et donc, que les effets speciaux et des elements de l’”atmosphere” paraitront “desuets” de nos jours. L’on est ainsi p.ex. TRES loin de l’effet que procure la vision de The Andromeda Strain (1971), un film realise pour le cinema certes, mais neanmoins realise cette meme annee 1971!

Co-production, la serie se veut aussi quelque peu “internationale”, car presentant des ramifications telles ou du moins “regionales”. Le budget limite ne permet cependant que de tourner en francophonie (France et Canada) ou Outre-Rhin (une exception notable restera la Finlande dans le cadre d’un seul(!) episode)…

Cote realisation, l’on retrouve aux commandes soit Victor Vicas (Les Brigades du Tigre TV (1974), L’Homme d’Amsterdam TV (1976), L’Etrange Monsieur Duvalier TV (1979) ), soit Claude Boissol (Napoleon II, L’Aiglon (1961), Les Globe-Trotteurs TV (1966), Les Enquetes du Commissaire Maigret TV (1972) ). Les deux realisateurs livrent des episodes pas tous “reussis”, mais parviennent neanmoins a en mettre en boite d’autres qui le sont nettement plus, et a assurer une qualite assez bonne pour l’epoque.

Au final, Boissol et Vicas semblent assez interchangeables, tant ils parviennent a manier des elements tels que l’action, la narration ou le suspense, le corollaire etant cependant, qu’aucun des deux ne fait montre ici d’une “patte” permettant de reellement les differencier.

Au final, AFdP est une serie qui meme si elle a “vieilli” (elle l’a, et a plus d’un titre(!) ), a cependant une place assez “a part” dans la PAF, car tour-a-tour; serie en avance sur son temps; serie qui servira de modele pour bien d’autres, serie ambitieuse et plutot bien vue dans son ensemble.

Il serait d’ailleurs a ce titre interessant de peut-etre se repencher sur le concept, de le depoussierer et de jouer la carte de la science vulgarisee a fond, meme si la tentation de recourir a d’autres ponctifs (“modernes”) risque d’etre assez grande, decredibilisant assez l’entreprise par d’autres aspects…

Quoi qu’il en soit, et meme si elle a pris quelques rides, AFdP reste une serie assez incontournable dans l’univers de la television hexagonale, et merite donc a ce titre qu’on se (re-)penche sur son cas.

Aux Frontieres du Possible: 3.75 / 5

[bluesoul]

Liste des episodes:

Nota: Les episodes ont ete vus dans leurs version allemandes de l’epoque, et de temps en temps certains details—surtout si compares a des recapitulatifs trouvables sur le net—semblent avoir ete “alteres” pour la diffusion Outre-Rhin.

Episode 1: Le Dossier des Mutations – Victor Vicas
L’assassinat d’un homme sur le parvis de la bourse mene Yan Thomas et Barbara Andersen sur la piste d’un moyen revolutionnaire de mettre l’economie mondiale a genoux…

Sur un scenario tenant du brouillon pour les X-Files TV (1993), melant organisation secrete, complot, menace mondiale, Vaneck incarne un scientifique baroudeur TRES a l’aise dans l’action virile (explosions inclues), ce qui entame quand meme un peu de la credibilite du personnage, voire de l’ensemble. Andersen joue les utilitaires, voire les demoiselles en danger. L’on sent un excellent (et nouveau!) concept, mais que l’ensemble se cherche encore. Episode de “rodage”, donc.

3.5 / 5

Episode 2: L’Homme-Radar – Victor Vicas
Plusieurs catastrophes aeriennes mettent Thomas et Andersen sur la piste d’un mysterieux emetteur-recepteur d’origine inconnue qui parvient a brouiller jusqu’aux experiences militaires. Ils sont pourtant encore loin de se douter de la verite qui les attend…

Un episode qui presente un casting, non pas de “guest-stars”, mais de “figurants” assez etonnant, tels Hubert Deschamps, Rufus (je crois) et Robert Dalban, tous dans des roles de figuration(!). Cote intrigue, l’on devance X-Files TV (1993) de plus de vingt ans avec une histoire ou si les personnages secondaires sont “frenchie”, pour ne pas dire “franchouillards” (des militaires plutot ineptes, des medecins lorgnant sur leurs patientes), n’en reste pas moins carree et plus bien menee, meme si manquant severement de moyens. Tres bon.

4.0 / 5

Episode 3: Terreur au Ralenti - Claude Boissol
D’etranges evenements dans un village isole emmenent nos enqueteurs sur la piste d’une menace des plus inquietantes et d’un monstrueux chantage…

Si le postulat de depart est des plus interessants et le details de la menace plutot bien vus, l’idee de l’acte criminel est transparente et son maitre d’oeuvre peu convainquant, notons aussi l’assistance du hasard qui guide beaucoup nos heros, decredibilisant l’entreprise (et l’episode). Dommage, il y avait matiere a (beaucoup) mieux.

3.5 / 5

Episode 4: Menace sur le Sixieme Continent – Claude Boissol
Une succession de catastrophe maritime apparemment liees a une serie de lettres de menace lancent les deux agents du BIPS sur la piste d’un mysterieux heritage, d’une invention revolutionnaire et d’un cerveau machiavelique…

Episode en mode “espionnage” pourrait-on dire, tellement un cote “Bondesque” dans la menace mise en scene parait evident. Television (francaise) des annees 70s oblige, la voilure sera nettement plus reduite en matiere de moyens mis en oeuvre, mais l’intrigue, son deroulement et sa conclusion sont plus que satisfaisants. Tres bon.

4.0 / 5

Episode 5: Attention Nevroses mentales – Victor Vicas
Le duo d’agents du BIPS se retrouve a enqueter sur une epidemie de folie furieuse qui semble toucher les astronautes revenus de missions spatiales de longues durees.

Episode en mode “suspense” avec une intrigue bien ficellee et des personnages effectivement “rodes” et aussi mieux exploites. Si le scenario reserve des scenes d’action, celles-ci sont parfaitement integrees dans l’histoire. A noter pour l’anecdote un postulat de depart fleurtant un peu avec The Quatermass Xperiment (1955), on pourrait imaginer moins bonne reference. Excellent.

4.25 / 5

Episode 6: Protection speciales Ultra-sons U – Claude Boissol
Une sinistre organisation ayant trouve un moyen technologique d’epier toute conference aussi secrete soit-elle, menace de devoiler les secrets d’une serie de conference du plus haut niveau. Le BIPS et ses agents-vedettes vont essayer de leur damner le pion, commence ainsi une dangereuse partie d’echecs…

Demarrage sur les chapeaux de roues pour cette episode dont le rythme ne faiblira a aucun moment. Si l’action est presente, elle reste neanmoins en retrait pour preferer un rythme narratif soutenu qui entraine le spectateur dans une aventure Bondesque mineur certes, mais aux ramifications plutot bien exploitee (meme si la mise en image “technologique” parait science fictionnelle et desuette). Excellent quand meme.

4.25 / 5

Deuxieme saison:

Episode 1: Le dernier Rempart – Claude Boissol
Alors que les nouvelles economiques asombrissent le monde, etonnament les habitants de la localite de Surville en France, semblent quant a eux euphoriques. Charges de rechercher les raisons de cet “optimisme”, Yan et Barbara decouvrent tres vite que le paradis local cache quelque chose de beaucoup plus sinistre…

Partant d’un postulat plutot “decalle”, le recit s’oriente tres vite sur quelque chose de plus serieux. Meme si quelques tournures narratives paraissent simplistes de nos jours, cela reste dans l’”air du temps” (les annees 70s).

Si la realisation de Boissol est plutot “pepere”, il decide de remettre les performances “physiques” de Vaneck a contribution, et plutot joliment. Bon.
Pour l’anecdote, notons la presence dans le casting de Jess Hahn. Plutot bon.

3.75 / 5

Episode 2: Le Cabinet noir – Victor Vicas
Les enqueteurs du BIPS se rendent en Allemagne ou une compagnie ayant developpe un appareil de mesure des pulsions agressives voit ses agents tues alors qu’ils effectuent des mesures “sur le terrain”.

Un episode narrativement tres en retrait (et plutot alambique(!), a moins que la traduction allemande ait censure des sous-entendus de l’intrigue(?) ), ou l’espionnage industriel que le telespectateur presuppose se retrouve matine de meurtres dans des clubs glauques des quartiers chauds de St. Pauli et de la Reeperbahn allemande!

Egalement l’impression que le duo-vedette du BIPS se voit force de jouer les “policiers”, alors que la police elle-meme est soigneusement ecartee du jeu, jeu ou l’on commet des crimes en toute impunite!

Si le sujet (la surveillance des comportements) est un sujet ose et toujours d’actualite, l’on a malheureusement l’impression que le scenario ne l’aborde que d’une facon quasi-triviale car en marge du recit. Dommage.

3.5 / 5

Episode 3: Les hommes volants – Claude Boissol
Suite a l’hospitalisation de Barbara, Yan se retrouve envoye en Finlande avec une nouvelle collaboratrice, Christa Neumann, pour y enqueter sur une vague d’observation d’ovnis, phenomene qui pourrait bien etre lie au travaux d’un scientifique residant dans la region. Celui-ci et son mysterieux “bienfaiteur” qui l’invite a travailler dans son chateau suggerent bien des interrogations de la part de nos deux heros…

“Exit” Elga Andersen et “enter” Eva Chrisitian aurait-on envie de dire. Le probleme, etant qu’il n’y a pas grand’chose d’autre a dire sur cette episode, ou l’on ne parle que peu de science, se livre a quelques escroqueries bien terre-a-terre, et paradoxalement essaye de jouer la carte des effets speciaux avec des moyens qui evidemment ne blufferont plus personne de nos jours…Au final, et pour une serie qui se veut novatrice, AFdP braconne surtout sur un territoire déjà defraichi par des series de la decennies precedentes et en mieux ( un episode avec une fausse soucoupe volante dans The Wild Wild West (1965) entr’autres ). Bien realise, mais peu interessant…

3.5 / 5

Episode 4: Meurtres a distance – Claude Boissol
Le BIPS est appelle d’urgence en renfort pour aider la Marine Nationale a resoudre les perturbations que subissent leurs experiences de communication parapsychologique, “perturbations” qui vont quand meme jusqu’a la mort de plusieurs “cobayes”. Sur place, Yan et Christa s’interesseront tres vite a un groupe de de hippies (ou satanistes!) qui troublent les lieux.

Un episode plutot bien rythme et scenarise sur le sujet (tres en vogue dans les cercles militaires de l’epoque) des applications militaires des eventuels pouvoirs psychiques ( c.f. The Power (1968) ), un sujet qui marquera les annees 70s (Carrie (1976), The Fury (1978), The Omega Factor TV (1979) ), mais quand meme avec plusieurs d’annees d’avance.

La realisation fera un plutot bon usage des lieux desoles de l’action et de son cote “surnaturellement inquietant”, meme si le scenario melange un peu trop d’elements (“espionite” patentee, sabotage, experience qui tourne mal et—quand meme—satanisme(!) ), ce qui fait un peu beaucoup au final. Un reserrage du scenario aurait ete le bienvenu, mais plutot bon quand meme!

3.75 / 5

Episode 5: Alerte au Minotaure – Victor Vicas
Le patron du BIPS envoit ses agents enqueter sur l’assassinat de l’un de ses amis, scientifique animalier. Sur place, Yan et Christa tacheront de comprendre quell fut le travail du savant et de qui pourrait s’y interesser d’assez pres pour tuer.

Un episode plus qu’interessant sur la filiere animaliere et nutritionnelle, donc sujet d’actualite encore de nos jours. Si les tenants et les aboutissants sont plus que clarifies et joliment exploites et la realisation simplement excellente, le cote “western en Camargue” deconcerte (?) un peu, peut-etre (meme si tres bien exploite). Excellent neanmoins.

4.0 / 5

Episode 6: Le Createur de visible – Victor Vicas
Envoyes au Canada pour enqueter sur la disparition d’un scientifique, inventeur d’un systeme d’holographie, dont l’invention pourrait tres bien etre appliquee a des fins criminelles, Yan et Christa decouvrent tres vite une relation trouble entre la disparition et les sinistres activites de personnages peu recommendables.

Tout comme l’episode 2 de la seconde saison, le recit est assez fortement alambique et dillue un peu trop son propos entre traffic, meurtres, manipulation de masses et au final, l’on en vient a se demander qui fait quoi, et en quoi c’est lie au reste des evenements, la. Plein de bonnes idees, mais une exploitation en forme de melting-pot ou il y aurait trop de matiere et pas assez de consistence. Le pourquoi du comment laissera passablement sceptique. Bien realise, sans plus.

3.5 / 5

Episode 7: L’Effaceur de Memoire – Victor Vicas
L’etrange suicide d’un juge suite a une audience judiciaire troublee menera Yan et Barbara sur la piste d’une suite de morts assez etranges, ou toutes les victimes ont l’espace de quelques temps disparus sans laisser de traces pour ensuite reapparaitre tout aussi mysterieusement.

Nouvelle enquete au Canada et retour d’Elga Andersen pour cet ultime episode en mode enquete “scientifique” et “suspense”. Une realisation carree et un crescendo qui montera jusqu’a une potentielle catastrophe de grande envergure et d’une course contre la montre ne laisse effectivemen pas un temps mort.

(Notons neanmoins que l’idee de faire revenir Andersen—que le scenario avait escamottee pour l’envoyer dans une clinique apres un “nervous breakdown”—pour que Vaneck l’envoit “en mission” dans une clinique psychiatrique, lui fesant au passage subir un lavement d’estomac )pour la “bonne cause”, est quand meme on ne peut plus “rustre”).

Excellent quand meme.

4.25 ./ 5

[Jérôme]

la série arrive en dvd en France
http://www.forgottensilver.net/2012/07/ ... le-en-dvd/