The Ward (John Carpenter,2009)

[Superwonderscope]

Je suis également surpris des commentaires très durs, qui émanent surtout, à mon sens, de fans déçus de leurs attentes, plutôt que du film en lui-même.

Imagine un Spielberg qui ne ferait plus que des nanars ou des films insipides, au bout du cinq/sixième qu'est-ce qui se passe ? Tu le descends en flamme. Est-ce que tu es un fan déçu ? Nan, p'têt, chais pas, c'est surtout que... ben... il fait des films de merde.
Les vrais fans auraient plutôt tendance à fouiller bien à fond pour trouver des qualités, genre techniques ?

Je ne suis pas un fan déçu, je veux surtout voir des bons films, quels qu'ils soient.

Et un réalisateur, c'est 50% de de technique (au moins!). Donc parler de narration, ou de technique n'est pas irrationnel dans le cas présent - vu surtout que John Carpenter n'a ni écrit le scénario, ni composé la musique de The Ward. Autant parler de ce qu'il a vraiment fait sur le film.

[Plisken]

Bonne série B sans grande originalité. Techniquement c'est du tout bon. Le scénario reste malin même si on a déjà vu ça ailleurs. Un Carpenter mineur mais sympa

[ZeitGeist]

Vu hier soir. La mise en scène est correcte, Amber Heard joue vraiment bien, mais l'ensemble est très mollasson, et ce à plusieurs points. Le premier, et qui m'a le plus choqué, c'est les décors : à un moment dans un couloir on voit un fauteuil roulant, on a l'impression qu'il est mis là pour faire croire à la réalité de l'endroit, on ne croit pas du tout à l'endroit oppressant ou autre. A chaque fois qu'Amber tente de s'échapper, on a l'impression qu'elle tourne en rond... Mais car il y a que 2pièces, pas parce que l'endroit est immense.

Le scénario est très faible et tient en 4 mouvements :

1) Amber arrive
2) Amber tente de s'échapper, ça rate, une nana meurt.
=> Boucler 2) jusqu'à ce qu'il n'aie plus de nanas dans l’hôpital
3) Révélation + Scène finale

La scène finale est vue et revue mille fois :

Spoiler : :

un monstre sort d'un placard...

Une scène navrante qui termine un film molasson. Clairement le moins bon Carpenter, sauvé par l'interprétation des actrices.

11/20 pour un film X
6/20 pou un Carpenter

[arioch]

11/20 pour un film X

C'est quand même généreux comme note vu qu'il n'y a aucune scène de cul dans le film.

[comte vonkrolock]

Un Carpenter mineur certes, c'est très bien mise en scène on sent bien qu'il a voulu faire actuel et donner une dynamique afin d'être dans le coup par rapport a la jeune génération.
Mais une belle facture technique ne peut masquer un film qui n'a pas grande originalité. On sent bien que malheureusement même si l'on retrouve tout ce qui fait la grandeur de son cinéma: montage, cadrage, interprétation, excellente ambiance fantastique. Je n'ai pu m'empêcher de penser au bout d'une heure au Sucker Punch de Zack Snyder qui partage le même sujet, et voilà bien le problème, d'un côté on a une réalisation classique, carré, allez je suis méchant en ce moment académique, scénario qui ne mouline que sur un seul plan. Alors que de l'autre côté le Sucker a bien plus de profondeur que ce soit au niveau de la forme que du fond. Et s'est bien là que le bas blesse.

Oui Carpenter a bien pris un coup de vieux, mais espérons que ce ne soit que momentané, car on voit bien que le scénario d'après ce que j'ai oui dire sur le making of fourni sur le BR n'était pas terrible à la base et qu'il a été réadapté afin de rendre ça plus Carpenterien.

Dans tous les cas s'est pas non plus le pire de ce qu'a pu faire John, s'est sûr on est très loin de son antre de la folie, mais s'est pas non plus le village des Damnés. Et le film n'est pas assimilé à une simple série Z commence le fur Ghost of Mars ou bien Los Angeles 2013 par certains.

Un film donc à voir, à découvrir, car je le répète s'est tout de même mieux que ces deux segments des masters of Horror. Amber Heart est très convaincante dans son rôle. Mais bon on attend toujours mieux d'un grand monsieur comme lui donc vivement le suivant. Et puis le plaisir de a voir encore un Carpenter même s'il n'est pas sorti en salle, sa ne s'explique pas, sa se savoure

Vu sur le BR éditer par Metropolitan une HD très convainquante, un son DTS-Hd qui décoiffe sursaut assurez sur certains passages.

[dario carpenter]

[san]

définitivement, j'aim pas sa façon de parler...beurk! !!!

m'étonne pas qui fasse des films de merde celui là! !!

[antropophagus]

Oui c'est dommage ce côté one man show qui se la pète (surtout quand on a vu LA HORDE, et qu'il ose parler de caractérisation des personnages ), pourtant comme d'habitude il n'a pas des arguments inintéressants, mais le spectacle est très difficile à supporter.

Et il se permet de spoiler la fin THE WARD en plein milieu de la vidéo, certes c'est pas le twist du siècle mais y'a un minimum de respect à avoir, ça rappelle certains articles de Mad...

[Winston Z.]

définitivement, j'aim pas sa façon de parler...beurk! !!!

Je suis pas le seul qu'il crispe alors, ouf... Autant les vidéos où il est seul comme celle-ci, ça passe (avec le montage, les extraits), autant celles de ses passages TV quand il est entouré, avec cette façon de s'exprimer de gros lourdeau, j'ai tellement honte pour lui que je zappe au bout de 15 secondes (même quand je partage son avis).

[dario carpenter]

Techniquement c'est du tout bon.

mouais et encore on a connu le réalisateur bien plus inspiré...quelques plans font illusion au début mais bon, ces travellings avant répétitifs dans l'hôpital...un bon point pour Amber Heard qui a une certaine énergie, pour le reste c'est peut-être le Carpenter le plus anodin.

Starman c'est quand même bien plus intéressant.

déjà en ce qui concerne les prestations de Karen Allen et Jeff Bridges!

[manuma]

OK, ce n’est pas vraiment de la trempe des New York 1997, The Thing et Prince des ténèbres. La faute pour beaucoup à un scénario très moyen, à la fois monotone dans son développement et sans surprise dans son twist final. Curieux pourtant, parce que sur le papier, ce huis-clos semblait taillé sur mesure pour le cinéaste.

Maintenant, la réalisation de Carpenter fait que ça reste quand même très plaisant à suivre. Chouettes mouvements d’appareil, cadres soigneusement composés : c’est sobre, carré, classe. Bref, ça sort du tout venant … mais aussi d’une autre époque et je ne m’étonne pas que le film fasse peu aussi d’adeptes, vu que sa modeste réussite repose essentiellement sur cette élégance discrète à l’ancienne, façon suspense télé des années 70.

Un petit Carpenter, c’est sûr. Une déception, sans doute. Mais pas un mauvais film non plus.

[dario carpenter]

A la revoyure en BR quatre ans plus tard (pas encore écouté le commentaire audio)...

Jen tout cas pour avoir revu il y a quelques jours Ghosts of Mars, ce Ward le dépasse aisément....

SI vous aimez Carpenter, donnez une chance au film...

Bon... Sans acharnement inutile ou nostalgie envahissante il faut bien reconnaître que ce n’est pas terrible, Carpenter ou pas Carpenter. Ca se laisse regarder, le cast est assez bon, la réalisation tient la route bien que quelconque, l’histoire est ce qu’elle est mais malgré ça on s’emmerde un peu, le film tourne en rond et rate la plupart de ses scènes "choc", la faute à une ambiance qui peine à s’installer et à un fantôme qui n’est jamais effrayant. Sachant que la seule attraction du film et que ses apparitions sont loupées pour la quasi majorité, le reste n’a que peu d’intérêt et il ne reste qu'à attendre poliment la fin... Qui arrive vite car heureusement le film ne dure pas longtemps et il est relativement bien rythmé. Sans être particulièrement mauvais le principal problème de THE WARD est qu’il est très quelconque et je pense vite oublié.

Même impression, c'est compétent, proprement fait, quelques cadrages bien composés, mais très trop classique, en fait ça m'a fait penser à un épisode potable des "Masters of Horror" privé d'excès gores.
L'intrigue n'est pas toujours passionnante, ça s'enlise par moments en effet malgré la courte durée et une révélation finale bof...petit scénario et petites ambitions, en tant que DTV estival ça fait le boulot . Un léger cran au-dessus de "Ghosts of Mars" quand même...

[bluesoul]

Pas tres glorieux ce The Ward (un euphemisme... )

Fonctionnel, competent, mais hyper-balise et super-soft. Zero surprises, un electro-cardiogramme plat.

Bourre de ponctifs aussi (orage au menu tous les soirs ou presque, apparitions quand...on s'y attend le plus ).

Des bizarreries, telles une therapie "moderne" (disques, zines, fringues privees et buffet--pas mal pour un asile d'alienees), mais une therapie remise au placard au premier bleme pour en revenir aux fondamentaux, tels les electro-chocs

Des patientes au final peu "alienees" a mon gout (en toute franchise, j'ai eu des camarades de classe nettement plus allume(e)s du primaire au secondaire ), donnant a l'ensemble un cote WIP ultra-soft dans une prison VIP (concept: WIP VIP? )

L'hosto qui perd ses patientes comme d'autres ses cles. Sauf, que ca les emm... moins que par exemple votre serviteur (je veux dire perdre mes cles, hein )
(bon, ca s'"explique apres", mais sur le coup...)

Scenario indigent, actrices mediocres, production-values ultra-cheaps (un hosto pour une poignee de patientes??) et un cast (non-principal) generalement peu concerne.

Bref, un "petit" Big John. TRES petit. Un projet qu'on lui a donne et ou il n'a visiblement eu que peu de latitude, par contre le cote "enferme" aurait du etre pour lui plaire...Mais bon.

Dire qu'a ce jour, sa carriere semble s'etre terminee sur ce titre est plutot triste. M'enfin, il nous aura laisse une palanquee de classiques, chef-d'oeuvres et de films cultes, ce qui est deja mieux que la plupart de ses confreres...

The Ward: 2.5 baillements / 5 (competent, mais completement oubliable...n'importe que telefright des annees 70s vaut mieux que ca)

[Manolito]

Effectivement, le possiblement dernier film de John Carpenter n'est pas jojo... "Ghosts of Mars" avait des défauts, mais aussi le mérite d'être un pur film de son réalisateur, avec ses thèmes, son style, c'était presque un catalogue ! Là, Carpenter sort de sa retraite pour signer un long métrage complètement bateau, qui aurait pu être tourné par n'importe quel réalisateur un peu talentueux ("The Ward" n'est pas un film mal fait, soyons clairs). Il arrive en plus dix ans après "Sixième sens", avec un retournement final comme on en a vu des tonnes depuis une décennie.

Bref, sympa pour une soirée thriller-pizza, voire honnête pour un premier film de petit jeune... Mais dans la carrière de son réalisateur, un film manquant de courage et de personnalité, que j'ai pratiquement oublié alors que je l'ai vu il a à peine deux ans...

[bluesoul]

Il arrive en plus dix ans après "Sixième sens", avec un retournement final comme on en a vu des tonnes depuis une décennie.

En fait, pire que ca, TW a tout simplement (j'avais oublie quand j'avais poste) pique le pitch et la trame complete de

Spoiler : :

Identity (2003), que j'avais beaucoup aime au passage

Concernant les retournements finaux des films, la aussi, ca ne marche jamais vraiment dans TW.

Par exemple dans The 6th Sense, le retournement final donne un tout autre eclairage au film, qui lorsqu'on le revoit prend toute sa signification. Je rajouterais aussi le premier Saw, dont le retournement final decoche un crochet dans le bide du spectateur...qui se reprend et trouve le twist quand meme mechamment a cote de la plaque

Le point commun entre les 2, etant que le spectateur est "dans" le film, y compris dans celui que j'ai mis en balises "spoilers", ce qui n'arrive jamais avec TW ou il aurait tendance a prendre ca pour des problemes de productions a budget riquiqui ou de scenario brinqueballant...

Bref: scenario pas de Carpenter + musique pas de Carpenter + film "bof" = Carpenter qui a des impots a payer, un peu comme nous tous, quoi...