Zombies on Broadway - Gordon Douglas (1945)

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manuma
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Zombies on Broadway - Gordon Douglas (1945)

Message par manuma »

Mike Streger et Jerry Miles, deux employés d'une agence de publicité new-yorkaise, reçoivent pour mission de dénicher et d'engager un authentique zombie, en vue de l'inauguration d'une boîte de nuit. Ils se rendent le fusil dans les reins sur l'île tropicale de San Sebastian, où vivrait un spécimen de cette espèce plutôt rare, ainsi que leur meilleur spécialiste, le docteur Paul Renault. Sur place, tandis que l'inquiétant domestique de Paul Renault les surveille de son oeil éteint, les deux compères passent un marché avec une danseuse, Jean La Danse. Contre un beau zombie bien frais, qu'elle leur procurera, ils l'aideront à quitter l'île et ses ténébreux mystères...

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Zombies on Broadway marque la seconde association entre Gordon Douglas et le duo comique Wally Brown et Alan Carney après la très moyenne comédie westernienne Girl rush. A l’écriture, on retrouve deux scénaristes maison de la RKO, firme productrice du film : Lawrence Kimble et Robert E. Kent, ce dernier étant déjà à l’origine du script bien nawak de Gildersleeve’s Ghost, réalisé par Douglas l’année précédente. Enfin, le film s’offre un « guest » de luxe en la personne de Bela Lugosi, lequel endosse ici la blouse du Professeur Renault, un savant fou travaillant à la création de zombies sur commande, via un mystérieux sérum de sa composition.

S’il y a bien une chose qui fait de ce Zombies on Broadway une comédie burlesque assez marquante dans son genre, c’est l’absurdité totale de son script. A ce niveau-là, on ne parle presque plus de n’importe quoi mais quasiment d’audace scénaristique. Du coup, il dommage qu'à partir d'une trame aussi délirante, le film ne puisse malheureusement compter sur un binôme comique un peu plus drôle que ces deux sous-nigauds de Wally Brown et Alan Carney et qu’au niveau des gags, on doive essentiellement se contenter de quiproquos et situations slapstick faciles (par ailleurs les mêmes que ceux proposés par Gildersleeve's ghost, le zombie remplaçant juste le fantôme ici).

Maintenant, soyons honnête : on trouve facilement matière à s’amuser devant ce Zombies on Braoadway, avec en bonus le plaisir de retrouver – pour rire – un peu de l’ambiance du classique I walked with a zombie de Jacques Tourneur. Quant aux zombies du film, s’ils ne font pas bien peur, on saluera tout de même l’efficacité un brin rudimentaire de leur présentation, se résumant à de faux globes oculaires immobiles, fixés sur les yeux des acteurs. Effets zombie garanti !

Plus accessoirement – mais néanmoins un date, en ce qui me concerne – c’est là le tout premier film de zombies que je regarde avec mes filles ! Le film est passé sur TCM en janvier dernier dans le cadre d'un passionnant cycle consacré à Gordon Douglas.
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