Bright Star - Jane Campion (2006)

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mallox
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Bright Star - Jane Campion (2006)

Message par mallox »

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Bright Star - 2006

(sortie ciné : 2009)

Réalisation : Jane Campion
Avec Abbie Cornish, Paul Schneider, Antonia Campbell-Hughes...
Le film retrace les dernières années de la vie du poète anglais John Keats (Ben Whishaw), depuis sa rencontre en 1818 à Hampstead, avec sa voisine Fanny Brawne (Abbie Cornish) dont il tombe amoureux, jusqu'à sa mort de la tuberculose à Rome le 24 février 1821.
Juste pour savoir si je suis la seule personne à m'être pas mal emmerdé devant ce film...

Je dis pas que c'est mal filmé, mal écrit, mal joué, mal photographié etc... c'est même tout le contraire, mais j'ai trouvé ça d'un intérêt très relatif, voire même très désuet. Et très académique qui plus est.

J'avais bien aimé "Sweetie" et même "La leçon de piano" en leur temps, je ne suis pas sûr que je les aimerais aujourd'hui, mais celui-ci : bof.
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manuma
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Re: Bright Star - Jane Campion (2006)

Message par manuma »

J’avoue que je m’attendais un peu à une sorte de Leçon de piano - part 2. Et, à ce niveau, je dois déjà relever le courage et l’ambition de Jane Campion, qui n’a pas cédé à cette tentation de redite. Certes, dans le fond il s’agit là encore d’une histoire d’amour impossible, mais la réalisatrice l’aborde différemment, de façon beaucoup moins classique. Presque essentiellement fait d’impressions, de sensations, le résultat s’éloigne assez clairement des traditionnelles biographies d’artistes produites sur le vieux continent. On est dans l’extrême retenue, la contemplation, dans l’évocation subtile d’un quotidien à la fois banal et tragique, unique. Bref, c’est du put... de cinéma d’intello ou j'y connais rien :D

En tout cas, de mon côté j’ai apprécié l’exigence et l’originalité de la démarche. Et puis bon, plastiquement c’est quand même renversant. Chaque cadre ou presque est a tomber.

Maintenant, je conçois sans problème que l’on puisse ne pas accrocher car le film ne cherche jamais à mettre en avant ses enjeux dramatiques et laisse reposer l’adhésion du spectateur sur quelque chose d’assurément fragile, presque évanescent.
mallox
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Re: Bright Star - Jane Campion (2006)

Message par mallox »

J'avais carrément oublié l'existence du film mais aussi que j'avais ouvert un topic dessus. :D

Merci à Manuma d'avoir sacrifié un Bis rital ou un Collinson pour regarder cet Arty film. c'est pas faux que le projet est risqué (je lui accorde volontiers ce mérite à Jane Campion) et tient sur des fondations très fragiles. Mais à quoi servent tant de précisions dans les décors et les cadres s'ils ne sont pas au service des personnages et de l'histoire sinon d'en faire un lieu et un objet très (trop) factice et théâtral ?

Enfin pour relativiser mon post précédent, je tiens à dire que ce film est tout de même moins chiant que par exemple "Le casse de central Park" qui lui est censé être un film d'action et qui déroule une intrigue et des personnages sans implication aucune sur un rythme qui plus est inexistant. Juste pour dire que parfois (et même assez souvent en fait) le cinéma dit Pop corn est bien plus ennuyeux et ronronnant que certains films d'auteur voire auteurisant.

Et encore bravo à Manuma pour le sacrifice ! :lol:
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manuma
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Re: Bright Star - Jane Campion (2006)

Message par manuma »

mallox a écrit :Et encore bravo à Manuma pour le sacrifice ! :lol:
En fait, ce film, c’était surtout pour faire plaisir à Madame :D ... Elle me reproche très souvent de n’enregistrer ou acheter que des conneries et n’avoir ensuite rien de décent à lui proposer (comprendre par là qu’elle n’est pas fan de Collinson ou de bis transalpin).
mallox a écrit :Mais à quoi servent tant de précisions dans les décors et les cadres s'ils ne sont pas au service des personnages et de l'histoire sinon d'en faire un lieu et un objet très (trop) factice et théâtral ?
Je ne pense pas que le côté léché de l'affaire joue contre les personnages dans le cas présent. J'ai plutôt l'impression que celui-ci vise à évoquer leur états d'âme d'une manière différente. En tout cas, je trouve que ces plans d'une précision maniaque - presque des tableaux - véhiculent bien souvent une certaine force ou émotion.
mallox a écrit :Enfin pour relativiser mon post précédent, je tiens à dire que ce film est tout de même moins chiant que par exemple "Le casse de central Park"
Campion vs Ratner : fallait ôser, Mallox :D
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