Colombus Circle - George Gallo (2010)

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Superwonderscope
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Colombus Circle - George Gallo (2010)

Message par Superwonderscope »

Une jeune femme nommée Abigail (Selma Blair), riche héritière, vit recluse dans un appartement au-dessus de Colombus Circle à NYC. Une vieille dame se fait assassiner dans l'appartement en face, et une jeune couple (Amy Smart & Jason Lee) s'installe à la place. Le détective chargé de l'enquête s'intéresse à Abigail, et le couple ne tarde pas à se foutre sur la gueule. Abigail s'emmure dans ses peurs.

Image

Sur le papier, les prémices sont plus qu'intéressants et le premier quart d'heure dessine un suspense bien vu. Patatras, une fois exposées les peurs d'ABigail
Spoiler : :
elle s'est faite tabasser par son père
et la première scène
Spoiler : :
où Jason Lee tabasse Amy Smart
le film a déjà grillé toutes ses cartouches. Je me suis dit "meeeeeeeeerde, c'est pas déjà ça, quand même?" ében si. Et on a le droit à une nième variation
Spoiler : :
sur la manipulation et le complot afin de toucher de l'argennnnnnnnnnnnt
donc, j'ai attendu que le film se termine gentilment. Avec des retournements de situation téléphonés d'avance (Beau Bridges en tête) et des sous-intrigues totalement inutiles (le chantage mené par Kevin Pollak, ici co-scénariste du bidule), hormis le fait d'allonger le film à une durée "normale". Ici 85 minutes, générique de fin compris. A noter le plan final totalement illogique aux vues de ce que le film développe jusque là §£ .

Mélange de Copycat
Spoiler : :
pour l'agoraphobie de Selma Blair et sa tentative de sortie d'appartement
, puis de JF Partagerait appartement, ça n'a rien de vraiment original. On pense à des films beaucoup plus tendus sur des sujets archi-usées, comme La Main sur le Berceau ou encore Fenêtre sur Pacifique (dont on retrouve quelques réminiscences ici). Je pousserais juste aussi l'influence de Fenêtre sur Cour, mais bon, je reste poli.
Reste un très joli visuel : un cadre Scope bien utilisé (la première scène peut éventuellement faire sursauter), une composition des intérieurs raffinée, avec couleurs coordonnées. Le film, du reste, maintient un niveau égal de médiocrité d'écriture, d'une intrigue disjointe bourrée d'incohérences, à peine d'un niveau de téléfilm; On comprend tout de suite pourquoi le film est resté environ deux ans dans un tiroir chez Universal, et qui se décide à le sortir directement en video.

BD US au format 2.40:1 de toute beauté : les contrastes sont très bien gérés. la piste DTS HD /MA 5.1 demeure efficace (surtout sur la première scène). et un très beau générique de début, mâtiné d'un superbe score vélouté de Brian Tyler (qui a co-produit le biduel, ça n'est pas le meilleur de ses choix...). Maginfique parittion pour le générique de fin. Aucun bonus.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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