Une jeune pop star épuisée (Suzanna Leigh) part se reposer sur une ile chez un ami de son agent, M. Hargrove (Guy Doleman). IL vit avec sa femme -et semblent se détester cordialement, tout en élevant des abeilles. En promenade, elle rencontre également un autre habitant de l'ile, Manfred (Frank Finlay), qui lui aussi élève ses propres abeilles. Les deux hommes semblent ne pas s'entendre. Et des essaims d'abeilles tueuses commencent à tuer chien et humains.
C'est Robert Bloch, scénariste entre autres de Psychose, qui adapte le roman "a taste of honey" pour la situation présente. Clairement, c'est pas ce qu'il a fait de mieux. car The Deadly Bees est assez terrible. Mêlant whodunit et horreur, dans un scénario pataugeant, sujet peu intéressant, personnages translucides la plupart du temps et un jeu d'acteurs médiocre au mieux. Surtout que Francis ne semble pas vraiment intéressé par le sujet. En fait, personne ne l'est vraiment, spectateur y compris.
Les 83 minutes se suivent sans grand ennui, il y a suffisamment d'esprit "bis" pour y coller sans souci. mais ça ne décolle jamais vraiment du niveau "sans grand intéret". Les points intéressants : le duel à distance entre Hargrove et Manfred : on ne sait jamais vraiment qui est le responsable de ces attaques guidées, et ils apparaissent tous les deux suspects à plus d'un égard.
L'autre point : les attaques. Les effets spéciaux à base de transparences optiques purront faire rire quelques 46 ans après, mais ça reste plus intéressant que des CGI tous péraves de Killer Bees avec C Thomas Howell ou du machin L'ile des abeilles tueuses. En fait, c'est même plutot efficace, surtout sur l'attaque de Mrs Hargrove. Le film est ponctué de quelques poursuites pas trop mal filmées, c'est clairement là où Freddie Francis est le plus à l'aise.
Le reste est routinier, partagé entre deux traits d'humour british relativement inutiles (avec les deux flics flegmatiques) et un récit pas vraiment palpitant. Swinging London oblige, on voit les Birds entamer un jerk-rock effréné en début de métrage. Inutile, mais un placement produit qui vaut bien une heineken
DVD 1.78:1 et dolby mono 2.0 relativement acceptables, avec une jolie photographie dans es scènes intérieures