Lucky est un ex-détenu dont la voie du salut est sur le point de prendre un tournant malchanceux. L'anniversaire d'un gangster est un piège qui lance Lucky dans une partie de chat et de souris avec des ripoux. Il vole des millions de dollars, kidnappe une entraîneuse au tempérament fougueux et a maille à partir avec la police, des tueurs à gages et deux tueurs en série ! Le voici lancé dans un engrenage infernal !
Hard luck est le huitième long métrage de fiction de l’acteur et réalisateur Mario Van Peebles. Ce film distribué directement sur le câble et marché du DVD marque sa seconde collaboration avec Wesley Snipes, quinze ans après New Jack City.
De toutes les petites bandes d’action tournées par Snipes durant la seconde moitié des années 2000, cet Hard luck est à mon goût la plus intéressante du lot. Bon, c’est certain, on ne peut pas non plus franchement parler de réussite, même mineure … mais disons que ce joyeux bordel mélangeant polar urbain, comédie et torture porn possède au moins, à la différence de ses confrères, un brin de caractère dans son écriture et sa réalisation, tous les deux assurés par Van Peebles lui-même.
Ainsi, bien qu'Hard luck manque drastiquement de rigueur, de cohérence et de sérieux dans les finitions (voir à ce sujet l’atroce poursuite automobile d’ouverture du film, à moitié tournée en transparence), j’avoue n’avoir pas vu passer les 100 minutes du film, et pour tout dire, m’être même plutôt bien amusé dans l’ensemble. Et puis, ne serait-ce que pour la déroutante prestation de Cybill Shepherd en serial mother killer et le numéro de cabotinage intégral de Luis Guzman, l’interprétation mérite qu’on s'arrête deux minutes sur la chose.
Bref, complètement nawak, pas classe pour un rond, mais vraiment distrayant. Enregistré sur TF6. VF, trois coupures pub, générique de fin tronqué : pas exactement l'expérience cinématographique ultime ... titre alternatif (ou français, je ne sais pas trop) : Middleman.