Je n'ai pas trouvé de sujet à propos de cette coproduction qui réunit une jolie besace de talents (Tom Savini, Udo Kier, Buddy Giovinazzo, Karim Hussain, Richard Stanley, Catriona MacColl...) au service d'un recueil de 6 histoires qui s'annonce foutrement excitant.
Présenté lors d'une séance de minuit (recalée à 0h30...) au dernier et 4e du nom Festival Fantastique de Strasbourg, le film est donc un film à sketchs, mais on est loin de l'esprit Creepshow au niveau de la narration des histoires - le dernier exemple, véritable petit joyau, à mon sens, était Trick'r treat -, même si on a un fil conducteur (qui reste ténu) à travers le personnage de mannequin animé interprété par Udo Kier. On a quand même des histoires qui s'approchent plus de drames quotidiens versant dans l'horreur (souvent des histoires de couples) que réellement un pas dans le fantastique, à l'exception du segment de Richard Stanley (mettant en scène Catriona MacColl dans un décor régional français) - que j'ai bien aimé, pour ma part. Certains segments sont à la limite du cinéma expérimental (et là, perso, je décroche), genre un remake assez crado et gore de La Grande bouffe.
Bref, plutôt mitigé pour ma part.
Pour les parisiens, Jean-Pierre Putters présentera la séance parisienne de 20h30 mercredi au Publicis, 129 avenue des Champs Elysées, M°/RER Charles de Gaulle Etoiles.
Je dirai pas le contraire, mais bon, on a bonne presse (de Mad Movies à Libé, on est plutot bien noté), le film d'horreur, c'est jamais simple, donc on desespère pas. Et en temps que spectateur, les rares critiques négatives (Télérama dit que c'est répugnant! ) me donneraient même envie d'y aller!
Nan mais c'est toujours le meme souci : bonne presse ou pas, le public ciblé ne vient pas forcement et le grand public ne viendra pas sur la simple lecture d'un bon papier (ou d'un torchon de Telecathodegauche ). ApreS ça, on va entendre râler des ", les films d'horreur y sortent pas en saaalles, spajuste"
Le principal, tu me diras, c'est qu'on parle du film...
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Mais les gens qui distribuent le film ont-ils des attentes du même ordre, comparables d'un distributeur ne serait-ce que comme Metropolitan sortant un film dans une centaine de salles classiques avec horaires classiques ? Les retombées à attendre sont dans une certaine mesure médiatique. Mais financièrement, j'imagine que ce sont d'autres canaux d'exploitation qui ont été visés pour ce projet...
Cela dit, une autre question que cela soulève est de savoir quel est le dernier film interdit au moins de 16 ans à avoir eu une sortie assez large dans les complexes commerciaux traditionnels (hormis les "Saw") : "Hostel 2", "Martyrs" (dans le contexte médiatique qu'on sait) ?... Au-dessus de l'interdiction aux moins de 12 ans, plus rien ne semble atteindre les salles...