Qui sort aujourdh'ui en Blu ray aux usa sous le titre In the name of the King 2 : two worlds chez fox.
C'est avec Dolph Lundgren qui arrive dans un film qui ne semble entretenir que très très très peu de rapport avec la catastrophe précédente, connue aussi sous le titre King Rising.
Avec deux commentaires audio (Uwe Boll, puis son scénariste), un behind the scenes +entretien avec le scénariste.
1.78:1, tourné en Red One.
DTS HD MA 5.1 +sta.
1h36
En fait, Dungeon Siege, c'est un jeu vidéo à l'origine. Le premier film était donc sensé en être une adaptation. Sauf que finalement il n'est quasiment sorti nulle part sous le titre de Dungeon Siege. C'est devenu IN THE NAME OF THE KING. Et effectivement, en France, c'était un curieux KING RISING. C'est assez bizarre qu'aujourd'hui Uwe Boll l'appelle DUNGEON SIEGE 2, d'un autre côté, c'est le titre allemand du premier film, c'est l'un des rares pays où il est réellement sorti sous ce titre.
Etant fan de Dolph Lundgren de la première heure, j’ai tendance à faire preuve de beaucoup de clémence envers ses films. Là, pourtant, je dois bien me résigner à reconnaitre que ce n’est pas bon du tout. Les vingt premières minutes sont pourtant à peu près convenables, laissant augurer un spectacle certainement pas très inventif mais plutôt enlevé. Malheureusement, dès que Dolph bascule dans le monde médiéval, ça se casse méchamment la gueule. Le budget zéro du film crève les yeux, les dialogues sont consternants, essayant parfois de se trouver une issue de secours du côté du tongue-in-cheek, mais sans que cela ne fonctionne vraiment, le méchant de l’histoire (Lochlyn Munro) fait pitié et, en prime, ça cause, ça cause ... et ça n’avance pas.
Très peu d’action donc, une intrigue inexistante en termes d’intérêt, une réalisation quelconque. Reste la présence massive de Dolph, sourire en coin, et un dragon de synthèse pas trop mal fichu sur la fin, pour tempérer cette impression générale de DTV hautement dispensable.
Diffusé la semaine passée sur la TNT (NRJ 12, plus exactement). Titre de diffusion : King Rising 2 : Les deux mondes.
Vivivi... beaucoup de blabla, zero tracas, c'est caca.
Je rejoins complètement manuma. je ne sais pas quel a été le budget du bidule, mais les 10 figurants font pitié, tout comme la porte de la forteresse (qu'on ne verra jamais). les déambulations dans les bois... ben... on y marche, on y marche.
Le scénario part sur une bonne idée, mais c'est sabordé dès les effets speciaux du portail. Après... ben... on voit le roi avec sa serpillère sur la tête et là on se dit : c'est fini.
Le dragin est en effet pas mal, et le blu ray FIP français montre l'élaboration des SFX pendant deux minutes. Pas d'autre bonus car rien n'a été repris du BD US.
Lundgren joue du clin d'oeil et des anachronismes. Il y a même des combats où il n'a pas l'air franchement d'être dans le film.
Mais même au second degré, c'est pauvre à tous les étages du film.
Le Blu ray est adéquat en terme de détails et de netteté.
Bon DTS HD MA 5.1 anglais, surtout pour la partition de Jessica de Rooij, bizarrement ample et riche pour un tel produit.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Ah vous êtes durs ...j'ai quand même tellement ri.
Le truc avec Boll c'est que ses films ont un cachet Hollywoodien mais tout tombe à plat tout le temps ou presque, ça sonne faux, mais faux...c'est juste irrésistible! Du coup ça en devient inimitablement Bollywoodien, avec cette patine toute blockbuster...
Le film est ultra bavard et vraiment d'un bel ennui (Boll adore -est obligé de- laisser tourner caméra à l'épaule sans faire de coupes et fait des gros blocs de dialogues ultra lourds), MAIS tout a l'air improvisé c'est formidable!. Je pense vraiment qu'il ne fait qu'une prise à chaque fois.
Donc.. Par exemple..
Dolph a droit à une longue scène plan séquence où il rentre chez lui et monte à l'étage de sa maison et se fait couler un bain et remet une brosse à dent droite puis rend hommage à ses potes militaires morts (?) et meuble comme il peut en buvant et racontant n'importe quoi devant une photo horriblement photoshopée, Dolph a un rêve genre 'l'amour de ma vie' sur une guerrière qui vient de se sacrifier pour lui et qu'il a connu sept secondes, le roi a une tête de dingue (pourquoi cette perruque? pourquoi cet acteur?) et improvise ses dialogues comme tout le monde et hésite entre s'asseoir et rester debout, le plan de la vieille qui s'enfuit à cause des tirs de pistolet est un des trucs qui m'a fait le plus rire depuis des années, un méchant fait son rapport au roi (SPOILEEERS) dans la forêt en gesticulant et surjouant comme dans Le Lac des Morts Vivants (je n'exagère pas), Dolph tape dans un couteau pour l'éloigner d'un méchant à terre mais rapproche encore plus le couteau (qu'est ce que j'ai ri), on a des plans grues hallucinants sur un chateau en carton pâte etc etc
