Spoilers !
Je rejoins totalement Superfly à propos de ce film bénéficiant souvent de bonnes critiques mais totalement surestimé et qui frise souvent le n'importe quoi ! (Sissy Spacek visiblement pas très traumatisé d'avoir été enlevé et destiné à être vendu comme du bétail, Le gunfight dans la foire bondé, super la discrétion !)
La traite des blanches se résume à 3/4 filles à poil dans de la paille aperçu durant quelques plans, le film ne développe quasiment rien (Évidement, sur 1H20, c'est pas facile !), le film manquer cruellement de tension (Heu, mais qu'est ce que viens foutre cette scène au restaurant avec Sissy Spacek à poil sous sa robe ?) et le final est bien minable, alors qu'a la base la ferme de Gene Hackman est limite décrit comem une forteresse imprenable ! Quelques coups de feu dans les près, quelques coups de dans une étable, et hop, le tour est joué !
Bref, attention à la déception à propos de ce thriller dont le DVD sera probablement vendu avec une citation de Tarantino ! (Dont je suppose que c'est évidement un des films préférés !)
Prime Cut de Michael Ritchie (1972)
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Re: Prime Cut de Michael Ritchie (1972)
Tu dis ça parce que t'aimes pas les saucisses.le final est bien minable
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Re: Prime Cut de Michael Ritchie (1972)
Bien le film représentatif des années 70s s'est violent, sec et poétique a la fois
Une intrigue ramassé vu la durée du film 83mn. Lee Marvin et ça bande doivent redressé les ardoises en une journée. C'est pas toujours très fin, mais le fun est au rendez-vous.
Reflet d'un genre ultra balisé, se Prime Cut va a l'essentiel un règlement de compte entre bandits de la ville et bouseux des campagnes. Marvin a la classe, tandis que le rôle du beauf est tenu par Hackman. Un petit face a face plutôt vite expédier, mais j'ai passé un très bon moment.
Et en effet amateur de belle chair et de saucisse ça vaut le coup


Vu donc sur l'édition CBS-Paramount Belge (Même visuel que le Z1 sauf que la mention Widescreen Edition a disparu) qui bénéficie d'une très belle image scope en 16/9e (alors qu'il est annoncé en plein écran au dos de la jaquette) coloré a souhait, qui rend magnifiquement les différents paysage, champs céréalier a perte de vue.

Une intrigue ramassé vu la durée du film 83mn. Lee Marvin et ça bande doivent redressé les ardoises en une journée. C'est pas toujours très fin, mais le fun est au rendez-vous.
Reflet d'un genre ultra balisé, se Prime Cut va a l'essentiel un règlement de compte entre bandits de la ville et bouseux des campagnes. Marvin a la classe, tandis que le rôle du beauf est tenu par Hackman. Un petit face a face plutôt vite expédier, mais j'ai passé un très bon moment.
Et en effet amateur de belle chair et de saucisse ça vaut le coup


Ce qui ma bien fait rigoler justement c'est sûr la fin lorsque le personnage de Spacek qui dis a Lee Marvin c'est bien Chicago ??. Réponse de l'intéressé: A oui c'est beaucoup plus calme la ville, on voit bien que la situation a bien évolué depuisManuma a écrit :Ben au milieu et sur les bords il y a quand même une vision ironique de l'Amérique profonde très réussie, avec quelques beaux personnages de dégénérés (le frangin de Gene Hackman).

Vu donc sur l'édition CBS-Paramount Belge (Même visuel que le Z1 sauf que la mention Widescreen Edition a disparu) qui bénéficie d'une très belle image scope en 16/9e (alors qu'il est annoncé en plein écran au dos de la jaquette) coloré a souhait, qui rend magnifiquement les différents paysage, champs céréalier a perte de vue.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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Re: Prime Cut de Michael Ritchie (1972)
Vu et beaucoup apprécié. C'est vrai que le film n'est pas bourré de scènes d'action. Ces dernières sont finalement peu nombreuses mais à la place il y a de nombreuses scènes qui renforcent l'atmosphère très particulière de cette Amérique rurale qui est dépeinte de manière assez corrosive.
Le début est ignoble. J'étais en train de manger une tarte aux pommes et ça m'a coupé l'appétit
. Le film est quand même assez déviant, surtout pour une production de 1972. C'est pas qu'il soit très graphique, la plupart des scènes violentes sont évoquées, mais c'est surtout ce qui est sous-entendu :
Evidemment, le film doit aussi beaucoup à ses deux acteurs principaux ainsi qu'à l'excellente partition de Lalo Schifrin. La confrontation, durant la scène du banquet ou lors de la kermesse, entre Lee Marvin et Gene Hackman est excellente, presque aussi marquante que celle de l'Empereur de Nord (toujours avec Lee Marvin et avec le génial Ernest Borgnine). Quant à Sissy Spacek, je savais pas quelle pouvait être aussi jolie
. Quand Superfly l'a qualifié de, je cite, "méga bonne", je pensais qu'il plaisantait 
Vu sur le DVD éditié par Carlotta et je comprends qu'il ne soit pas sortis en Blu Ray. La copie, très regardable, présente tout de même de nombreux défauts de pélicule et une définition assez moyenne.
Quant à la foire, tout le monde est, de prêt ou de loin, complice. On le voit très bien avec le plan sur le flic qui observe la scène avec un regard cynique. Ca rend la scène d'autant plus effrayante je trouve. Ca m'a fait penser un peu à "Southern Comfort", de Walter Hill, qui se passe aussi dan le sud des Etats-Unis.
Le début est ignoble. J'étais en train de manger une tarte aux pommes et ça m'a coupé l'appétit

Spoiler : :


Vu sur le DVD éditié par Carlotta et je comprends qu'il ne soit pas sortis en Blu Ray. La copie, très regardable, présente tout de même de nombreux défauts de pélicule et une définition assez moyenne.
Sissy Spacek sait exactement à quoi elle a échappé (cf. sa conversation avec Lee Marvin). Elle est juste totalement lucide à propos du monde dans lequel elle vit.Dragonball a écrit :Spoilers !
Je rejoins totalement Superfly à propos de ce film bénéficiant souvent de bonnes critiques mais totalement surestimé et qui frise souvent le n'importe quoi ! (Sissy Spacek visiblement pas très traumatisé d'avoir été enlevé et destiné à être vendu comme du bétail, Le gunfight dans la foire bondé, super la discrétion !)
Quant à la foire, tout le monde est, de prêt ou de loin, complice. On le voit très bien avec le plan sur le flic qui observe la scène avec un regard cynique. Ca rend la scène d'autant plus effrayante je trouve. Ca m'a fait penser un peu à "Southern Comfort", de Walter Hill, qui se passe aussi dan le sud des Etats-Unis.
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
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Re: Prime Cut de Michael Ritchie (1972)
Vu sur le Blu Ray US.

Y'a pas à dire, c'est du tout bon. Ritchie excelle dans on exercice de style qui privilégie l'image à l'explication de texte par dialogues interposée. Ce qui prolonge naturellement son style initié avec La Descente Infernale.
Sur une histoire et une scénario relativement simple, il brosse de très beaux portraits de salopards comme tête d'affiche. Pas un flic en vue, pas une bonne âme : que des bad guys. Assez rare pour être noté.
La scène du restaurant où Marvin amène Spacek dans sa robe verte translucide où elle est nue en dessous vaut le détour. Que dans des jeux de regard, des sourires, des postures de corps. Ça, c'est de la direction d'acteur et du cinéma.
D'un point de vue visuel, il y a des plans larges renversants! je me disais en voyanty le film que peu avaient encore la maestria d'utiliser le format anamorphique (Panavision ici) de manière aussi spectaculaire.
Schiffrin accompagne le tout d'une musique syncopée, parfaite pour le cynisme ambiant et la montée en puissance - voir la scène où Marvin prépare sa mitraillette dans la voiture, coupé d'éclairs d'un orage qui gronde et la musique qui pulse : extra!
Le plus curieux du film est sa durée.88mn. Comme s'il manquait quelque chose? Hackman manque de substance, son rôle est à peine dessiné. Mais pas vraiment génant au bout du compte.
Mais Ritchie compense avec L'atmosphère hautement sexualisée (marché à bestiaux = marché de viande humaine), les Rednecks comme base du crime - le choix de tueurs à la solde de Mary Ann sont tous blonds comme les blés! le tout couplé à un excellent sens de capture de "l'esprit" Kansas rural et bien pervers, où chacun semble complice.
Visuel superbe : magnifuque défintion, précisond es détails... un vrai plaisir pour l'oeil.
Idem pour le DTS DH MA 2.0 mono, clair, aux dialogues aisés et mettant en avant la musique. Très bien
un seul film annonce, hélas.
vo sans sta
2.40:1

Y'a pas à dire, c'est du tout bon. Ritchie excelle dans on exercice de style qui privilégie l'image à l'explication de texte par dialogues interposée. Ce qui prolonge naturellement son style initié avec La Descente Infernale.
Sur une histoire et une scénario relativement simple, il brosse de très beaux portraits de salopards comme tête d'affiche. Pas un flic en vue, pas une bonne âme : que des bad guys. Assez rare pour être noté.
La scène du restaurant où Marvin amène Spacek dans sa robe verte translucide où elle est nue en dessous vaut le détour. Que dans des jeux de regard, des sourires, des postures de corps. Ça, c'est de la direction d'acteur et du cinéma.
D'un point de vue visuel, il y a des plans larges renversants! je me disais en voyanty le film que peu avaient encore la maestria d'utiliser le format anamorphique (Panavision ici) de manière aussi spectaculaire.
Schiffrin accompagne le tout d'une musique syncopée, parfaite pour le cynisme ambiant et la montée en puissance - voir la scène où Marvin prépare sa mitraillette dans la voiture, coupé d'éclairs d'un orage qui gronde et la musique qui pulse : extra!
Le plus curieux du film est sa durée.88mn. Comme s'il manquait quelque chose? Hackman manque de substance, son rôle est à peine dessiné. Mais pas vraiment génant au bout du compte.
Mais Ritchie compense avec L'atmosphère hautement sexualisée (marché à bestiaux = marché de viande humaine), les Rednecks comme base du crime - le choix de tueurs à la solde de Mary Ann sont tous blonds comme les blés! le tout couplé à un excellent sens de capture de "l'esprit" Kansas rural et bien pervers, où chacun semble complice.
Visuel superbe : magnifuque défintion, précisond es détails... un vrai plaisir pour l'oeil.
Idem pour le DTS DH MA 2.0 mono, clair, aux dialogues aisés et mettant en avant la musique. Très bien
un seul film annonce, hélas.
vo sans sta
2.40:1
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?