
Polar helvetico-luxembourgeois, Verso parle de la part d'ombre des flics. De ce ue chacun peut être capable de faire soit en perdant les pédales, soit de manière volontaire. Et qui reste donc caché à la vue de chaque policier qui les entourent.
Style néo-noir, filmé de nuit ou via des scènes où le sombre règne en quasi-permanence. Perfomance de Laurent Lucas en flic torturé. Le scénario laidsse planer un doute continu sur les intentions de Victor - on se rend compte assez rapidement qu'il a en fait volé la femme d'Alex au passage de puis longtemps. En fait, Alex s'est fait déposséder de sa vie, il s'en rend compte trop tard. Une ambiguité qui se verra entretenue jusqu'au final. C'est assez bien mené, le film ne contenant que très peu de scènes d'action - clair que ce n'est pas un but en soi.
Des sous-intrigues apparemment sans importance deviennent en fait autant de pièces d'un puzzle qui s'assemble à la fin. Les spectateurs les plus attentifs auront compris de quoi il en retourne, Ruiz parsemant son récit d'indices anodins
Spoiler : :
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Vu sur le BD Français. 1080p. 2.40:1; 1H45. Piste française DTS HD MA dynamique (le rap final est hors propos mais hurle dans tous les canaux de ânière bien distincte), et une copie qui gère plutôt bien les niveaux de noirs, très peu bouchés. (il y a une piste allemande et des st des deux langues)
Palanquée de bonus que je n'ai pas encore vu.
Une relative bonne surprise, car un type de films qu'on voit finalement assez peu en ce moment.