
Un malfaiteur en fuite se cache dans un petit village de bungalows flottant, pour pêcheurs du dimanche, que gère une étrange femme sauvage...
Curieux parcours que celui de Kim Ki Duk, révélé par "L'île", initialement apprécié par les amateurs de cinéma fantastique (primé à Bruxelles et Fantasporto) avant que sa trajectoire de metteur en scène ait semblé attirer une critique plus classique avant tout... Jusqu'aux dernières années où Kim Ki Duk paraît avoir été un peu oublié...
"L'île" est typiquement dans le style de ce metteur en scène, avec ses personnages mutiques, ses histoires d'amour qui sortent de toutes les conventions, un cinéma qui refuse toutes les classifications par genre (fable surréaliste, histoire de gangsters, film d'horreur ?).
Bon, il y a aussi un rythme parfois hésitant, un humour à froid qui peut taper un peu à côté, bref, un caractère assez inégal et un tempo parfois un brin soporifique. Cela n'en reste pas moins un film personnel, par un cinéaste vraiment hors du commun, même si je n'adhère pas totalement à son style parfois plat. C'est un cinéma suffisamment riche en inédit et en en singularités pour se démarquer positivement de la masse en tous cas ...
Vu sur canalplay infinity, dans une copie 1.85 16/9 VOSTF, inégale, avec malheureusement un débit trop faible d'1.5 mbits/seconde, avec un rendu parfois saccadé, une compression parfois affreuse. Ce film étant assez rare, c'est une façon de le voir, mais on est loin d'un vrai dvd.
En DVD, il est sorti vite fait chez studiocanal en France, en tandem avec un autre titre asiatique :
