Berserk! - Jim O'Connolly (1967)

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Superwonderscope
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Berserk! - Jim O'Connolly (1967)

Message par Superwonderscope »

Monica Rivers (Joan Crawford) est la dure patronne d'un cirque. L'arrivée d'un équilibriste (Ty Hardin) remplaçant le précédent mort "accidentellement" précipite des morts particulièrement atroces. Ce dont elle se félicite, jamais le business n'ayant été aussi bon.

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Après les succès de Baby Jane, Straight Jacket et I saw what you did, Joan Crawford est revenue en tete du box office - avec surtout des shockers. Herman Cohen, le producteur de Crimes au musée des Horreurs, vient de faire un deal avec la Columbia. Et Crawford étant amie avec ted Cohn, Cohen lui propose de venir tourner "Circus of Blood" à Londres, où elle toujours considérée comme une star. le film changea de titre pour devenir Berserk! : bien lui en a pris, le film allant devenir d'un des films ayant le plus rapporté d'argent à la Columbia en 1968.

Joan Crawford dans toute sa splendeur. Uber-bitch glaciale à la soixantaine conservée qui se tape un petit jeune pendant le film. Réparties cinglantes, femme d'affaires froide : elle a tout d'une parfaite suspecte. Tourné dans un vrai cirque, le film enchaine une histoire policière aux forts accents de Krimi. le sujet ressemblant quelque peu à Circus Of Fear dans la progression. Et même, bien sur, le Cirque des Horreurs (avec lequel je soupçonne d'ailleurs qu'il s'agisse du même vrai Cirque Billy Smart qui ait été utilisé en fond), bien supérieur qualitativement.

Ceci dit, le film reste médiocre dans son exécution. Un scénario invraisemblable, rythmé par d'interminables numéros de cirques, quelques morts bien senties (dont une avec une scie circulaire, quand même!), un catfight avec Diana Dors tout buste dehors. Et une fin précipitée sans aucune raison, si ce n'est la découverte du tueur, dont le tout ressemblant furieusement à
Spoiler : :
Straight Jacket, justement
Jim O'Connolly, auteur de Tower of Evil et de la Vallee de Gwangi, fait avec les moyens qu'il a. A savoir un scénario stupide, et quelques moyens techniques permettant de jolis plans, et surtout un Technicolor éclatant. De beaux décors, la garde robe pétaradante de Joan Crawford faisant le reste. Oublier toute logique, suivre la main gantée de noir qui provoque les horreurs, et zieuter la cape rouge de la mère Crawford et sa blondeur peroxydée. A noter que sa coiffure tenait avec des morceaux de scotchs (si, si), ce qui donne comme résultat de tirer son visage, le laissant sans ride ni pattes d'oie à l'écran.

Néanmoins, quelques scènes de suspens s'avèrent efficaces, notamment sur certains numéros (voir celui de Ty Hardin au final). Crawford réussissant à rester au-dessus du melo et du risible de la situation, elle apporte une certaine crédibilité à l'entreprise qui évite tout ridicule.

On y aperçoit Michael Gough inquiétant (as usual), Judy Geeson tout jeunette (Inseminoid, c'était elle) et Diana Dors pas encore bouffie mais dont la carrière semblait prendre fin. Ty Hardin allait faire Riptide.

Le film se laisse voir sans aucun souci, comme un gentil sous-Castle. ça fait vraiment bricolé autour de Crawford qui écrase tout le monde, une série B emballée à la va-vite mais pleine de bonne volonté, une jolie description des membres du cirque, sans jugement, et 96 minutes au final mauvais et fun pour les plus indulgents.

Revu sur la Laserdisc NTSC de chez Columbia, sorti en 1995. Etonné que les couleurs soient toujours aussi rutilantes! La copie est pleine de griffures noires, poussières blanches, mais on dénote toutefois une vraie qualité dans la définition des visages (les gros plans sont parfois saisissants). Vu le support, ça tient du miracle!

1.33:1
96 mn
VO
41 chapitres
aucun bonus

Trailer:
http://www.tcm.com/mediaroom/video/1781 ... iler-.html

NB : le film est dispo chez Columbia en DVD à la demande depuis l'année dernière.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope
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Re: Berserk! - Jim O'Connolly (1967)

Message par Superwonderscope »

le film arrive en Blu ray chez Mill Creek aux uUSA, qui va sortir en double programme avec Strait Jacket/La meurtrière diabolique pour aout 2018
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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