Une jeune ouvrière apparemment mal dans sa (première..) peau se fait séduire par un collègue. cependant elle le rejettera tant qu'il ne comprendra pas qu'il faut passer dans une autre seconde peau (latex caoutchouc cuir & co) afin de vraiment découvrir son monde et son intimité.
certes l'affiche joue mais il n'y a presque rien de plus choquant visuellement, c'est autre chose en fait, une plus ou moins simple histoire d'amour à la sauce japonaise, donc avec le lot de douceur, délicatesse, non dit et cette pseudo étrangeté. je n'ai toujours pas vu Rubber's lover autre film plus expérimental pour comparer. la série Aeon flux "animée" rien à voir avec le film qui n'ose pas autant, serait d'un parallèle plus fort encore.
c'est aussi une lecture singulière d'un certain monde, en fait ça fait penser à "O fantasma" et certaines scènes S&M de la série "Les vivants et les morts". l'univers ouvrier vu dans ses moeurs étranges, comme si l'abrutissement du travail amenait ces personnes à vouloir oublier qui elles sont en dehors de leur conditionnement mais que ça les rattrape dans un fétichisme de contact. il n'y a rien de surprenant à piger qu'une frange des personnes qui bossent dans des uniformes et tenues développent une attraction à ça.