Black de Pierre Laffargue (2008)
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Black de Pierre Laffargue (2008)
Critique sur le site. http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=5009
Outre le fait que le film n'a rien de fantastique à part quelques sorciers typiquement africains, c'est quand même très mauvais. Mauvaise réalisation (moins bien filmé qu'un téléfilm de France 3), mauvaise interprétation (et encore je suis gentil) et mauvais film tout simplement.
Outre le fait que le film n'a rien de fantastique à part quelques sorciers typiquement africains, c'est quand même très mauvais. Mauvaise réalisation (moins bien filmé qu'un téléfilm de France 3), mauvaise interprétation (et encore je suis gentil) et mauvais film tout simplement.
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Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
La version funky de "Ainsi Parlait Zarathoustra" c'est celle de "Bienvenue Mr. Chance" ?
En dehors d'un chien, un livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans d'un chien, il fait trop sombre pour lire. - Groucho Marx
Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
non ce n'est pas ce morceau.
Superfly, tu as vu le film entierement? Parce que si la fin ne verse pas dans le Fantastique, je ne comprends pas.
Superfly, tu as vu le film entierement? Parce que si la fin ne verse pas dans le Fantastique, je ne comprends pas.
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Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
j'avoue qu'à la fin je dormais à moitié 

Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
La fin est moins fun que le reste du film.
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Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
A noter que le scénario est l’œuvre des duettistes Lucio Mad et Gabor Rassov, dont les débuts remontent déjà à plus de 20 ans, lors du festival du super 8 alors organisé par Mad Movies. Ils s’y étaient illustrés via du court trash « pipi-caca-prout » (un mec en couche-culotte promené en laisse à quatre pattes en pleine rue, avec déjection à l’appui). Et sont restés dans ma mémoire lors de leur montée sur la scène du théâtre Marigny, intervention agrémentée d’un lancer de saucisses, fraîchement achetées au charcutier du coin, en direction du public. Culte et gravos.
Depuis, Rassov consacre sa carrière au théâtre via des pièces adaptant des thèmes historiques (La vie criminelle de Richard III, Néron), des classiques de la littérature (Boris Godunov, Les guerres picrocholines) ou des héros de la culture populaire (un Fantomas musical). Que du théâtre de « genre » via des mises en scènes mélant outrance et grand guignol. Voir l’éléphant animatronique grandeur nature écrasant les têtes de martyrs dans le Néron sus-nommé. Et des appels du pied récurrents en direction du cinéma bis. Jusqu'à la plaquette de présentation du Boris Godunov, sur laquelle figurait, en lieu et place des traditionnelles "Une pièce inoubliable (Le Figaro)", l'accroche "Arrêtez le massacre (Ivan Rassimov)" !!!
Concernant Lucio Mad, je n’avais personnellement pas de nouvelles jusqu’à ce Black qui sort en salles.
Cette digression effectuée, il reste de cet amour de la culture pop, dans le scénario de Black, un sens du rebondissement bienvenu. Peut-être malheureusement pas assez délirant à mon goût.
Depuis, Rassov consacre sa carrière au théâtre via des pièces adaptant des thèmes historiques (La vie criminelle de Richard III, Néron), des classiques de la littérature (Boris Godunov, Les guerres picrocholines) ou des héros de la culture populaire (un Fantomas musical). Que du théâtre de « genre » via des mises en scènes mélant outrance et grand guignol. Voir l’éléphant animatronique grandeur nature écrasant les têtes de martyrs dans le Néron sus-nommé. Et des appels du pied récurrents en direction du cinéma bis. Jusqu'à la plaquette de présentation du Boris Godunov, sur laquelle figurait, en lieu et place des traditionnelles "Une pièce inoubliable (Le Figaro)", l'accroche "Arrêtez le massacre (Ivan Rassimov)" !!!
Concernant Lucio Mad, je n’avais personnellement pas de nouvelles jusqu’à ce Black qui sort en salles.
Cette digression effectuée, il reste de cet amour de la culture pop, dans le scénario de Black, un sens du rebondissement bienvenu. Peut-être malheureusement pas assez délirant à mon goût.
Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
A noter que Lucio Mad est décédé. Un cancer l'ayant emporté durant l'été 2005. Le film lui est d'ailleurs dédié.
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Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
Ah ? J'ai effectivement noté cette dédicace, et un doute m'avait alors assailli. Merci de cette info.arioch a écrit :A noter que Lucio Mad est décédé. Un cancer l'ayant emporté durant l'été 2005. Le film lui est d'ailleurs dédié.
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Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
Quelqu'un sait si le sous-titrage anglais est imposé sur le disque britannique ?


Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
Sous titres optionnels ( je sais je l'ai
).
Sinon image pas mal ( même si la fin en nuit américaine est perfectible).
Le film mériterait quand même un collector chez nous.

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Re: Black de Pierre Laffargue (2008)
Assez curieux ce film !
Ça commence comme un film de Casse détendu (avec l'originalité de placer son action en Afrique), ça se poursuit comme une chasse à l'homme plutôt sérieuse en pleine ville (avec un côté Guy Ritchie dans la description des différents gangs) puis ça se fini en vrillant totalement sur le Fantastique (mais Superfly dormait !
). Cette troisième partie est du reste la moins intéressante, car trop décalée, trop zarbi, et trop mal amenée / jouée. Bref, pour moi le décalage est trop grand, ça passe pas.
Reste que j'ai apprécié les trois premiers quarts du métrage qui fleurent bon le polars français à la Bebel (Les Morfalous, Le Professionnel etc.), notamment dans ses lignes de dialogues.
On notera également la Bande-Originale, plutôt soignée et tout à fait digne d'une écoute annexe, comme c'était le cas avec les Blaxploitations des années 70.
Au final et bien qu'il soit très imparfait, j'ai bien apprécié le film, son cadre peu commun, son côté foutraque, son personnage principale et sa jolie flic. Je regrette juste ce final, trop mystique premier degré alors qu'il aurait sans doute gagné à être complètement barré et délirant.
Ça commence comme un film de Casse détendu (avec l'originalité de placer son action en Afrique), ça se poursuit comme une chasse à l'homme plutôt sérieuse en pleine ville (avec un côté Guy Ritchie dans la description des différents gangs) puis ça se fini en vrillant totalement sur le Fantastique (mais Superfly dormait !

Reste que j'ai apprécié les trois premiers quarts du métrage qui fleurent bon le polars français à la Bebel (Les Morfalous, Le Professionnel etc.), notamment dans ses lignes de dialogues.
On notera également la Bande-Originale, plutôt soignée et tout à fait digne d'une écoute annexe, comme c'était le cas avec les Blaxploitations des années 70.
Au final et bien qu'il soit très imparfait, j'ai bien apprécié le film, son cadre peu commun, son côté foutraque, son personnage principale et sa jolie flic. Je regrette juste ce final, trop mystique premier degré alors qu'il aurait sans doute gagné à être complètement barré et délirant.