Revu sur le dvd zone 1 MGM 1.85 16/9, et ça sent quand même le transfert un peu bâclé, avec des noirs écrasés, du edge enhancement qui s'invite, des contours pas très précis, des petits moirages... Pour un film visuellement aussi intéressant, on se serait bien passé de ces traces de bidouillages numériques. Servi avec une bande annonce d'époque présentant le film comme un croisement entre "Apocalypse Now", "Midnight Express" et "Délivrance", et avec un commentaire sur les cajuns qui se veut un peu conciliant - "une population mal comprise", "des gens paisibles jusqu'à ce que leur territoire soite envahi"...
J'idolatrais "Sans retour" quand je l'ai vu en VHS ado, et la revision aujourd'hui est un peu décevante. C'est un bon thriller d'action, avec une ambiance réussie. Mais le récit me semble quand même assez classique, les gardes se laissent aller à des âneries trop faciles (comme se séparer en deux groupes vers la fin)... La distribution est inégale, malgré des acteurs principaux très bien choisis ; certains autres acteurs sont moins convaincants. "Sans retour" reste un bon film, singulier, à l'ambiance assez unique, mais pas aussi fort que dans mes souvenirs. On retient surtout le final dans le village qui est le passage le plus ambitieux et le plus réussi...
Southern Comfort / Sans retour - Walter Hill - 1981
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- Grosse Vulve
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Re: Southern Comfort - Walter Hill - 1981
Le Z2 n'est pas si pourri que cela, l'image est tres propre. Le film doit absolument etre vu en VO (le bayou francais et ses habitants faisant office de terre etrangère ne fonctionnent que dans la VO).
Si les 3/4 du film sont assez classiques, les 15 dernières minutes sont magnifiques tant dans le fond que dans la forme (la montée de la tension et la fuite au rythme de la musique).
Plus que Brion James, la vraie tete de fou reste Sonny Landham
avec sa moustache et son fusil a éléphant.
Spoiler
La dernière image sur l'étoile de l'US Army peut donner lieu selon moi à deux interprétations différentes : la vision d'un symbole déchu ou l'image du retour en terre US après une guerre en terre lointaine.
Certains esprits pourraient meme y voir des analogies avec le Vietnam.
Fin du spoiler
Si les 3/4 du film sont assez classiques, les 15 dernières minutes sont magnifiques tant dans le fond que dans la forme (la montée de la tension et la fuite au rythme de la musique).
Plus que Brion James, la vraie tete de fou reste Sonny Landham
Spoiler
La dernière image sur l'étoile de l'US Army peut donner lieu selon moi à deux interprétations différentes : la vision d'un symbole déchu ou l'image du retour en terre US après une guerre en terre lointaine.
Certains esprits pourraient meme y voir des analogies avec le Vietnam.
Fin du spoiler
Ne m'enc... pas, Tony. Conseil d'ami, ne m'enc...pas.
- antropophagus
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Re: Southern Comfort - Walter Hill - 1981
Les plus
- Les paysages et l’atmosphère du bayou donnent au film une aura presque fantastique.
- Tout paraît authentique. On devine que les acteurs et l’équipe ont dû en chier, constamment trempés et filmant dans des conditions réelles.
- J’ai beaucoup aimé le dernier acte, inattendu et particulièrement prenant.
- Une violence sans concession : les coups et impacts font mal, ce côté viscéral fonctionne à fond.
Les moins
- Je ne suis pas fan de Powers Boothe (jouant d'ailleurs le méchant dans Extreme Prejudice), qui tire la même gueule du début à la fin. Le reste du casting est correct sans plus. Seul Brion James sort vraiment du lot, en redneck baragouinant du vieux français.
- Difficile de s’attacher aux personnages, puisqu’on suit une bande de gros connards. Du coup, leurs morts ou les scènes de traque n’ont pas l’impact qu’elles pourraient avoir.
J’adore découvrir ce genre de films. Southern Comfort m’a fait penser à un mélange entre Deliverance pour l’aspect survival, First Blood pour la garde nationale composée d’abrutis, et même Predator avec ce groupe qui n’a aucune chance face à la menace. Comme le film est sorti en 1981, il a peut-être même inspiré certains de ces classiques. Le fait que le tournage ait été réalisé en dur, dans des décors réels et une réalité tangible (jusqu’aux deux cochons abattus et vidés pour de vrai à la fin !
) rend l’expérience bien plus immersive que toutes les conneries modernes.
- Les paysages et l’atmosphère du bayou donnent au film une aura presque fantastique.
- Tout paraît authentique. On devine que les acteurs et l’équipe ont dû en chier, constamment trempés et filmant dans des conditions réelles.
- J’ai beaucoup aimé le dernier acte, inattendu et particulièrement prenant.
- Une violence sans concession : les coups et impacts font mal, ce côté viscéral fonctionne à fond.
Les moins
- Je ne suis pas fan de Powers Boothe (jouant d'ailleurs le méchant dans Extreme Prejudice), qui tire la même gueule du début à la fin. Le reste du casting est correct sans plus. Seul Brion James sort vraiment du lot, en redneck baragouinant du vieux français.
- Difficile de s’attacher aux personnages, puisqu’on suit une bande de gros connards. Du coup, leurs morts ou les scènes de traque n’ont pas l’impact qu’elles pourraient avoir.
J’adore découvrir ce genre de films. Southern Comfort m’a fait penser à un mélange entre Deliverance pour l’aspect survival, First Blood pour la garde nationale composée d’abrutis, et même Predator avec ce groupe qui n’a aucune chance face à la menace. Comme le film est sorti en 1981, il a peut-être même inspiré certains de ces classiques. Le fait que le tournage ait été réalisé en dur, dans des décors réels et une réalité tangible (jusqu’aux deux cochons abattus et vidés pour de vrai à la fin !
Man-eater

