Armistead Maupin (l'écrivain des Chroniques de San Francisco) adapte pour le cinéma son passionnant roman datant de 1996: The Night Listener.
Robin Williams (dans une composition étonnament sobre) est animateur d'une émission radio tardive sur le déclin. IL est appelé de manière intense par son plus grand fan(Rory Culkin) , un jeune adolescent qui lui envie d'ailleurs un manuscrit. Une relation père-enfant semble s'établir et l'animateur trouve peut etre le seul point d'ancrage de sa vie personnelle qui part d'ailleurs en morceaux. Lorsque l'adolescent cesse tout contact de manière brutale, il se met naturellement à sa recherche. Il retrouve sa trace via sa curieuse mère adoptive (Toni Collette), mais l'adolescent existe-t-il vraiment?
Avec également la terrible Sandra Oh et Bobby Cannavale dans le role du petit ami de Robin Williams.
Le bouquin était absolument passionnant et le film annonce semble retrouver l'étrangeté et la quiétude désenchantée du roman...je suis impatient!
Budget minimal de 10 millions de $ (Collette et Williams ont abandonné presque toute velleité de salaire), tournage en 26 jours, le film fut présenté à Sundance ainsi qu'au festival de Berlin. Sortie le 4 aout aux USA par Miramax.
Bon bein c'est pas mal !
Le film ne dure qu'une heure vingt c'est pas plus mal, çà tire pas trop en longueur du coup, ce qui aurait pu être un peu à craindre, vu toutes les questions que peut entrainer le film.
L'histoire est interessante et originale mais il manque quelque chose pour que cela soit une totale réussite.
La réalisation est vraiment interessante au début. La narration et sans cesse coupée avant d'être relancée dans une autre direction, c'est pas mal, interessant.
Le problème c'est qu'au bout d'un moment il faut bien en choisir une quand même... et là on est un peu déçu, çà s'éssoufle un peu pendant un moment.
Mais bon il y a vraiment une ambiance, çà me ferait presque penser à Inside job en beaucoup moins glaçant évidement.
Très sympa... c'est pas trop long (1h20) et ça reste mystérieux et passionnant jusqu'au bout. Ca fleurte doucement avec le fantastique sans pour autant y tomber, on ne sait pas vraiment. Un film plein de mélancolie. Robin Williams est magnifique.
pour les lecteurs et amateurs du roman, le film reste un poil décevant; Néanmoins, il reste emprunt d'un mystère qui ne se dément jamais.
Je ne suis pas trop d'accord avec rusty lorsqu'il indiqu qu'il faut bien choisir un direction à un moment. Le film s'inspirant de faits réels (qui sont arrivés au scénariste/co-producteur Armistead Maupin),
SPOILERS
et qui n'ont pas été résolus à ce jour sur l'existence ou non de l'enfant
END SPOILERS
Il estsomme toute logique que le film se termine sur cette explication-là.
Sinon, les portraits qui se dessinent sont âssionnants. Robin Williams, tout en retenue, parvient à émouvoir sans jamias jouer sur le pathos facile. Toni Collette, tour à tour tendre et totalement folle, donne à son personnage une réelle consistance. Le récit étant centré sur très peu de personnes, le apri était de justement ne pa céder à la tentation des monologues ou de l'explicatifà tout crin. Pari gagné, le film agit comme un tableau impressioniste, par petites touches. La splendide mélodie désenchantée qui rythme les 81 mn s'accordent parfaitement avec l'ensemble des intervenants tous en rupture dans leur vie personnelle.
J'ai été très touché par ce Night Listener (en VQ:Une Voix dans la Nuit) qui ne pssède pas un potentiel d'entrées énorme. Il s'agissait d'un vrai risque de le distribuer qui plus est en plein été où les spectateurs US attendent plus du blockbuster popcorné qu'un thriller psychologique à la lisière du fantastique. (et qui résiste de céder à la mode genre 6e sens ou autre fantomes chevelus)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Oui, oui je sais mais je parle pas de la fin ouverte mais du début.
On sait pas si on va vers un truc genre le Oliver Stone (que je sais plus le nom avec le speeker radio) un mélo autour de la maladie, ou une rencontre autour de l'art genre A la rencontre de Forester... ces brusques changements de directions tiennent en haleine, on est surpris et après une fois que la révélation est faite (ou plutot suggérer dans un premier temps), çà devient un peu plus plat malheureusement (paradoxalement et malgrès l'originalité du sujet).
